Pourla premiĂšre fois de son histoire, le prix de lâaction HermĂšs connaĂźt une chute de pratiquement 32 % pour atteindre la somme de 1.144,00 euros le 7 mars 2022. Certains diront que câest le dĂ©but de la fin, quand dâautres sont heureux de profiter dâune valeur aussi basse pour rapidement en acheter.Vous le savez lâachat dâune piĂšce de luxe peut ĂȘtre une vraie mine dâor, en particulier grĂące Ă la constante augmentation des prix. Vous mâavez demandĂ© sur Instagram de vous parler des meilleurs investissements sacs de luxe Ă faire actuellement. Câest un sujet que je trouve Ă la fois complexe et intĂ©ressant. Je vous donc essayer dâĂȘtre factuelle en vous proposant une liste assez sĂ»re » Ă ce jour. Nous allons donc nous consacrer uniquement Ă la maroquinerie aujourdâhui. Mais dans tous les cas il sâagit dâun des produits les plus porteurs de valeur dans lâunivers du luxe, avec la joaillerie et les montres. Le prĂȘt-Ă -porter, les chaussures, les bijoux fantaisies et les cosmĂ©tiques Ă©tant des achats beaucoup moins rentables on le sait tous. Ă son sens il y a cinq points Ă vĂ©rifier afin de dĂ©terminer si un sac de luxe est un bon investissement le produit a-t-il une histoire ? Le produit sâinscrit-il dans le temps ? Les habitudes dâachats de ce produit sont-elles pĂ©rennes ? Comment est la courbe dâĂ©volution des prix et de la demande ? Et enfin ce produit est-il une prise de risque ? Je vous dĂ©taille tout ça dans la vidĂ©o ci-dessous. Dans quels sacs de luxe investir ? NâhĂ©sitez pas Ă vous abonner aussi Ă ma chaĂźne Youtube ! Faire la diffĂ©rence entre un achat investissement et un achat mode PremiĂšrement, il est essentiel de diffĂ©rencier ces deux types dâachat. Lâobjectif nâĂ©tant pas du tout le mĂȘme. Si vous achetez un sac dans le but quâil prenne de la valeur afin de le revendre, vous ĂȘtes dans une dĂ©marche de placement financier. A contrario, lâachat dâune piĂšce de maroquinerie pour son usage personnel doit avant tout ĂȘtre un achat plaisir », voir pratique pour vous. Il nâempĂȘche quâil est important de penser Ă sa valeur sur le marchĂ© quoi quâil en soit. Vous pourriez avoir envie de vous en sĂ©parer Ă un moment ou Ă un autre. Dans lâoptique dâeffectuer un achat investissement », vous pouvez dĂ©jĂ oublier tous les sacs qui sont des tendances passagĂšres. MĂȘme si celles-ci peuvent revenir sur le devant de la scĂšne Ă un moment. Par exemple le Dior Saddle, trĂšs tendance dans les annĂ©es 2000, puis oubliĂ© et rééditĂ© rĂ©cemment. Il est malheureusement difficile de prĂ©voir le retour des tendances, celles-ci peuvent prendre du temps presque 15 ans pour le Saddle. Vous lâaurez compris, il faudra plutĂŽt miser sur des classiques, mais pas nâimporte lesquels. Le trio de maisons phares et ses iconiques Ă mon sens, il nây que trois maisons de luxe qui proposent des achats investissements qui sont sĂ»rs HermĂšs, Chanel et Louis Vuitton. Jâajouterais volontiers Dior, mais leur direction artistique nâĂ©tant pas stable depuis quelques temps, un seul sac pourraient Ă©ventuellement faire partie des bons achats pour investir. Voici la liste des sacs iconiques dans lesquels investir en espĂ©rant raisonnablement faire une bonne plue-value. Puisque leurs prix sont en constante augmentation une Ă deux fois par an. Mais aussi car ces marques ont tendance Ă faire de la rĂ©tention de produit afin de garder le contrĂŽler sur la commercialisation de leurs rĂ©fĂ©rences. Et par la mĂȘme occasion de crĂ©er un effet de raretĂ©. Ă noter que lâon parle surtout de sacs qui seront revendus en excellent Ă©tat. HermĂšs le Birkin 30 ou 35, ainsi que le Kelly 25 ou 30Chanel le Timeless Classique ou Jumbo, le MĂ©dium, le Wallet On ChainLouis Vuitton le Speedy 25 ou 30, le Neverfull MM, le Alma PM en toile monogramme ou damierDior le Lady Dior en cuir medium Pas de surprise pour HermĂšs et Chanel avec leurs sacs iconiques dans les tailles les plus recherchĂ©es. Jâai ajoutĂ© le Wallet On Chain de Chanel car je trouve que ses prix Ă la revente sont assez intĂ©ressants et restent constants. Chez Louis Vuitton, on pourrait penser que les sacs en toile sont faciles Ă trouver en seconde main. Câest vrai aujourdâhui, mais la maison a choisi de rarifier ces produits phares. Il va ĂȘtre dĂ©sormais de plus en plus difficile de se les procurer neufs, favorisant la vente de sacs en cuir. Câest donc le moment dâinvestir ! Enfin, le Lady Dior est le seul rescapĂ© des iconiques de la maison Ă ce jour. Les nouveautĂ©s pleuvent mais on a pas encore assez de recul pour classer le Bobby, le Tote ou mĂȘme le Caro dans les iconiques qui seraient rentables Ă long terme. Dâautres pistes intĂ©ressantes Les autres sacs qui peuvent ĂȘtre de bons investissements sont souvent les Ă©ditions limitĂ©es. Certaines couleurs, notamment chez Chanel comme le bleu Tifffany », le terracotta, certains beiges saisonniers sont trĂšs recherchĂ©s. Les collaborations avec certains artistes, en particulier pour Louis Vuitton prennent Ă©galement beaucoup de valeur avec le temps. Les Ă©ditions anniversaires sont aussi Ă surveiller. Chanel proposent parfois des sacs en petites sĂ©ries pour cĂ©lĂ©brer certaines annĂ©es. Ils peuvent ĂȘtre classiques au premier abord, mais sous pourvus de dĂ©tails qui font la diffĂ©rence un intĂ©rieur diffĂ©rent, un marquage particulier, etcâŠ. Enfin, les sacs dont lâarrĂȘt de production est annoncĂ© sont aussi de bons achats. Chez Dior, le Diorama Ă©tait un sac trĂšs apprĂ©ciĂ©, mais on en trouvait relativement facilement sur le marchĂ© de lâoccasion et Ă des prix corrects. Aujourdâhui, câest un modĂšle qui nâest plus disponible neuf et les prix en seconde main ont considĂ©rablement augmentĂ©s. Il en est de mĂȘme pour la Pochette 26 de Louis Vuitton, subitement arrĂȘtĂ©es et revendue Ă prix dâor. Donc restez en alerte ! Je suis curieuse de connaĂźtre votre avis sur les sacs qui sont, selon vous ou votre expĂ©rience, les meilleurs investissements Ă faire. Jâai choisi volontairement de rĂ©duire cette sĂ©lection et dâĂȘtre pragmatique. Car trĂšs de sacs sont rĂ©ellement de bons placements financiers, je pense quâil vaut mieux sĂ©curiser en restant sur les classiques citĂ©s ci-dessus. En revanche, ne vous bridez pas pour vous autant si votre objectif est avant tout de vous faire plaisir avec un sac que vous souhaitez vraiment porter et peut-ĂȘtre transmettre Ă vos enfants un jour. Pour vous quels sont les meilleurs investissements sacs de luxe Ă faire ? Vous possĂ©dez dĂ©jĂ un de ces iconiques ? Tendance ClĂ©mence, blog mode Toulouse Blogueuse beautĂ©, mode et lifestyle depuis 2010, je partage avec vous mes dĂ©couvertes, mes inspirations & mes bons plans. Je vous souhaite une agrĂ©able visite sur mon blog.
Pourquoiinvestir dans un sac de luxe? Regardez jusquâau bout pour connaĂźtre la raison de mon achat #chanel#objectifchanel #depereenfille #chanelunboxingCoupons non disponiblesdw-29wv9mx3 Obtenez 15% de rĂ©duction dw-2ep8gn9a Obtenez 15% de rĂ©duction dw-3mxnu6fw Obtenez 15% de rĂ©duction dw-7yggkjvn Obtenez 15% de rĂ©duction dw-7zvv9ryc Obtenez 15% de rĂ©duction dw-9ttyqhtz Obtenez 15% de rĂ©duction dw-cww2z53j Obtenez 15% de rĂ©duction dw-fvwejh7t Obtenez 15% de rĂ©duction dw-gvv4zwy9 Obtenez 15% de rĂ©duction dw-gy4fhjs7 Obtenez 15% de rĂ©duction dw-hqwty8as Obtenez 15% de rĂ©duction dw-hv2e8sd3 Obtenez 15% de rĂ©duction dw-k7y82xb4 Obtenez 15% de rĂ©duction dw-kppjm7td Obtenez 15% de rĂ©duction dw-mgv64cmq Obtenez 15% de rĂ©duction dw-nr2zehxc Obtenez 15% de rĂ©duction dw-q68ppszx Obtenez 15% de rĂ©duction dw-qeh2xquf Obtenez 15% de rĂ©duction dw-wggkw5fv Obtenez 15% de rĂ©duction dw-ysr2gbqp Obtenez 15% de rĂ©duction
Et si on commençait lâannĂ©e sur une note pur luxe ? Câest-Ă -dire, courir chez notre meilleure amie pour enfin commencer la nouvelle saison de Sex And The City, lâĂ©paule habillĂ©e du sac de nos rĂȘves. Car quâon se dise les choses clairement une modeuse aguerrie ne sort jamais sans ĂȘtre Ă©quipĂ©e des derniers accessoires tendances que le tout Instagram branchĂ© sâarrache. Et si vous craignez pour votre budget, rassurez-vous en ce moment, de nombreux modĂšles tirĂ©s de marques et maisons de mode iconiques dĂ©voilent une gamme de prix plus quâallĂ©chante. Lâoccasion, ou peut-ĂȘtre jamais, de se laisser tenter une bonne fois pour toutes dans lâinvestissement du sac qui fera languir vos collĂšgues de bureauâŠet votre communautĂ© sur les rĂ©seaux sociaux. Exit le doute en 2022, on se fait plaisir sans regretter. Sac seau en lin Ă finitions en cuir Jil Sander, 675 euros au lieu de 1 350 euros. Sac portĂ© Ă©paule en cuir Ă imprimĂ© Trunk medium Marni, 962 euros au lieu de 1 750 euros. Sac en sergĂ© Ă motif pied-de-poule Ghizlan Rosantica, 400 euros au lieu de 1 000 euros. Cabas en cuir et imitation shearling Neve Jacquemus, 670 euros au lieu de 1 340 euros. Tendance sac de luxe dans quel modĂšle investir ? Contrairement Ă un vĂȘtement basique, un sac de luxe est toujours un bon investissement. PremiĂšrement, car les modĂšles se suivent sans se ressembler, mais aussi â voire surtout â car ceux-ci prennent toujours de la valeur au fil du temps. Pour booster son quotient mode le temps dâune saison ou assurer aux gĂ©nĂ©rations futures un cadeau qui fera forcĂ©ment plaisir, on nâa quâun conseil lancez-vous dans lâachat dâun sac haut de gamme. Et cette saison, moult modĂšles de sacs ultra dĂ©sirables et Instagrammables affichent des prix doux. On pense, Ă titre dâexemple, au sac seau en lin Ă finitions en cuir de Jil Sander. Minimalisme et sophistiquĂ©, ce sac rehaussĂ© du logo estampĂ© Ă chaud et dâune pochette intĂ©rieure fine saura upgrader nâimporte quel look. A associer avec une combipantalon canon et une paire de baskets trendy. Dans un autre registre, le cabas en cuir et imitation shearling Neve de Jacquemus est aussi accessible ! Silhouette carrĂ©e, double poignĂ©e en cuir, intĂ©rieur spacieux doublĂ© en toileâŠLâessentiel pour y ranger les objets indispensables Ă nos journĂ©es, comme un PC portable, et faciliter notre quotidien. MĂȘme le sac portĂ© Ă©paule texturĂ© de Paco Rabanne est en promotion en ce moment. Pour crĂąner Ă la terrasse dâun cafĂ©, finir un look pour une soirĂ©e ou simplement complĂ©ter sa collection, on prĂ©fĂšre vous prĂ©venir le plus dur sera de choisir. Sac portĂ© Ă©paule en cuir et osier Chain Lid JW Anderson, 556 euros au lieu de 1 390 euros. Sac seau en similicuir tressĂ© 5AC mini Maison Margiela, 492 euros au lieu de 985 euros. Sac portĂ© Ă©paule en laine mĂ©langĂ©e 1969 small Paco Rabanne, 445 euros au lieu de 990 euros. Sac Ă main rigide en satin de soie Amina Gilda Amina Muaddi, 632 euros au lieu de 790 euros. Sac bandouliĂšre en cuir effet pĂ©tale Atelier Valentino Garavani, 1 320 euros au lieu de 2 200 euros. Tous les produits mis en avant dans cet article ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s par nos rĂ©dacteurs. Lorsque vous achetez via nos liens de vente, nous pouvons percevoir une commission dâaffiliation. Les prix indiquĂ©s et les stocks peuvent ĂȘtre amenĂ©s Ă varier entre le moment oĂč lâarticle est publiĂ© et votre lecture de la page. » A lire Ă©galement Soldes Courir 2022 Les Baskets Les Plus Tendances De Lâhiver Sont En Promotion ! Jean Pour Homme Quelle Coupe Choisir ? Comment Bien Le Porter ? IdĂ©e Cadeau Homme Pourquoi Cette Box Est Le Meilleur Cadeau Ă Offrir ? Manteau Noir Ces ModĂšles IrrĂ©sistibles Qui Nous Font De LâĆil Cet Hiver
Investirdans un sac de luxe : ce que vous devez savoir. Voici quelques conseils pour bien investir dans un sac de luxe.
ClĂ©ment, c'est le goĂ»t de l'extrĂȘme. Sa devise "Si on ne te dit pas que c'est trop, c'est que ce n'est pas assez". Son but devenir le styliste de CĂ©line Dion. puretrend Alors qu'une banque de Wall Street vient de noter le pontentiel lucratif du marchĂ© des sacs de seconde main, la question se pose shopper le it-bag de ses rĂȘves est-il synonyme de bon placement d'argent ? Les sacs de crĂ©ateur, objets de convoitise, de dĂ©sir... et de richesse ? L'accessoire qui peut faire se battre les fashionistas pour une place sur une liste d'attente et dĂ©penser un Smic Ă chaque nouvelle collection s'avĂ©rerait un meilleur investissement qu'une maison. Selon la banque de Wall Street, Jeffries, le marchĂ© de la vente de sacs de seconde main est passĂ© de 5 millions de livres Ă 26 millions en sept ans. En 2016, le site Bag Hunter notait l'incroyable prise de valeur de certains sac de luxe, le nouveau moyen mode de placer ses Ă©conomies ? Investir dans les sacs Inflation des prix, Ă©volution du marchĂ© du luxe et demande supĂ©rieure Ă l'offre, les critĂšres sont multiples pour expliquer cette phĂ©nomĂ©nale prise de valeur. Evidemment, tous les sacs ne se valent pas. A la premiĂšre place du podium des sacs dans lesquels inverstir, le mythique Birkin de la maison HermĂšs. Alors qu'un modĂšle en crocodile blanc incrustĂ© de diamants dĂ©tient le record du sac le plus cher du monde 293,000ÂŁ aux enchĂšres chez Christie's, mĂȘme les versions les plus classiques se revendent Ă prix d'or. La faute Ă la difficultĂ© de se le procurer neuf alors que tout le monde rĂȘve de mettre la main dessus. Selon le site WhoWhatWear, la liste des meilleurs it-bags pour investir contient aussi le Kelly, aussi de chez HermĂšs, les modĂšles classiques ou Boy de chez Chanel ou encore le Neverfull de chez Louis Vuitton. Quand on peut investir et se faire plaisir, pourquoi se priver ? ClĂ©ment LarĂ©
Lesite de vente en ligne de produits de luxe de seconde main a fait appel Ă lâexpert en maroquinerie JĂ©rĂŽme LalandeLe « Constance »© Edward Berthelot/Getty ImagesEntre 2006 et 2018, son prix moyen est passĂ© de 800 euros Ă plus de 6 000 euros â câest donc ce sac qui dĂ©croche la palme de la progression de cote la plus impressionnante.Le deal Ă ne pas rater Coffret PokĂ©mon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en français oĂč le ... Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclagePartagez AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet tu pensais vraiment que j'allais oublier ? Naverley Mar 18 Juin - 034 Tu pensais vraiment que j'allais oublier ?NaverleyLa soirĂ©e se terminait tranquillement sur l'Ăźle de Manhattan. Les derniers dĂ©tails de sa surprise de ce soir se terminait alors qu'il raccroche le tĂ©lĂ©phone. Un fin sourire sur les lĂšvres, il texte rapidement un sms Ă un numĂ©ro inconnu et son regard en dit long sur son impatience Ă ĂȘtre ce soir. Celui d'un homme d'avance satisfait de son coup, comme si il n'y avait aucune possibilitĂ© qu'on ne vienne entraver son bonheur Ă ce moment prĂ©cis. Son chauffeur l'attendait au bas du building du cabinet dans la Berline noire aux vitres fumĂ©es. "Votre costume est Ă l'intĂ©rieur monsieur." Un rapide signe de la tĂȘte en guise de merci et il embarque dans la voiture spacieuse, remontant la vitre sĂ©parant le cĂŽtĂ© conducteur de celui du passager pour enfiler une tenue plus classe. Chemise noire, veste de costume tout aussi noire sur son pantalon Armani, une monte imposante Ă son poignĂ©e et des chaussures noires en cuir au bout lĂ©gĂšrement pointu, fidĂšle Ă lui-mĂȘme Ă vrai dire, il sort de la voiture pour leur premiĂšre halte avant de rejoindre Prince's Bay. Sur ses genoux, l'imposant bouquet de lys blancs diffuse une odeur qui suffit Ă lui lever le coeur. Le romantisme n'a jamais Ă©tĂ© qu'un leur pour avoir les filles et atteindre plus vite son but premier, Ă savoir les mettre dans son lit. Et une fois n'est pas coutume, il espĂ©rait bien jouer la carte du parfait petit mari ce soir. AprĂšs tout, neuf ans de vie commune et d'engagement sous les liens trĂšs sacrĂ©s du mariage valait bien une belle soirĂ©e en tĂȘte Ă tĂȘte. Dans le sac frappĂ© du logo trĂšs chic d'un grand traiteur new-yorkais, diffĂ©rents mets Ă rĂ©chauffer, d'autres Ă servir froids dans un sac Ă part. Et pour finir Ă ses pieds, une bouteille de champagne et une bouteille de cet excellent vin rouge français qu'il avait bu l'autre jour, pendant un dĂźner d'affaire. Oui, tout Ă©tait parfait. Parfaitement organisĂ©, parfaitement chronomĂ©trĂ© et cette soirĂ©e promettait d'ĂȘtre inoubliable. 20h30 prĂ©cise, la Berline se gare devant la grande villa de Staten Island, celle qu'il avait pu acheter avec l'hĂ©ritage de sa grand-mĂšre et qui reprĂ©sentait Ă elle-seule, le seul intĂ©rĂȘt Ă avoir une femme. "Vous dĂ©poserez mes vĂȘtements au pressing au passage." Il payait bien suffisamment le chauffeur pour qu'il puisse se permettre de lui demander ces quelques petites tĂąches supplĂ©mentaires. De toute façon, ils avaient toujours fonctionnĂ© ainsi. Si la tenue de Nathan Ă©tait soignĂ©e, l'absence de cravate la rendait plus dĂ©contractĂ©e. Le bouquet Ă la main, les sacs du traiteur dans l'autre, il gagne la porte d'entrĂ©e de leur belle maison. Son sourire ne l'avait pas quittĂ© et risquait sĂ»rement de ne pas disparaĂźtre avant un long moment, si ce n'est de rester coincer sur son visage pour quelques jours. Il entre sans frapper, mais aprĂšs tout, il est chez lui et peut bien faire ce qui lui chante. Le bruit suffira sĂ»rement Ă prĂ©venir sa femme de son arrivĂ©e. L'intĂ©rieur est Ă©purĂ©e, Nathan prĂ©fĂ©rant les dĂ©corations minimalistes et design aux couleurs chaudes et chaleureuses. Seules quelques toiles d'art contemporain viennent rĂ©hausser le blanc des murs. Il se dirige d'un pas tranquille jusqu'Ă la cuisine, dĂ©posant soigneusement le bouquet, de sorte Ă ce que l'emballage blanc ne viennent pas cacher l'arrangement dĂ©licat des fleurs immaculĂ©es pour toute personne entrant dans la piĂšce. En attendant qu'elle ne daigne se montrer, il sort les boites du traiteur qui laissent Ă©chapper un fumet dĂ©licieux de saumon. Le dessert est mis au frigo, la bouteille de champagne maintenue au frais chez le traiteur Ă cĂŽtĂ© des fleurs et le vin rouge laissĂ© de cĂŽtĂ©. Il ne manque plus que la principale intĂ©ressĂ©e qu'il attend tout en rangeant les sacs.© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re tu pensais vraiment que j'allais oublier ? Naverley Mar 18 Juin - 113 Tu pensais vraiment que j'allais oublier ? Je n'attendais pas grand chose de lui. J'ai Ă©tĂ© comblĂ©e. »Gros soupir...Levant les yeux au plafond de l'immense demeure de Staten Island, Berveley se posait sĂ©vĂšrement deux questions pourquoi Nathan lui avait-il demandĂ© de se prĂ©parer pour ce soir, et surtout, pourquoi lui avait-il donnĂ© son surnom qu'il usait au dĂ©but de leur relation ?? C'Ă©tait Ă n'y rien pratiquement le dĂ©but de leur mariage, il n'y avait dĂ©jĂ plus rien entre eux. L'amour qu'ils avaient pu se porter au dĂ©but s'Ă©tait bien vite fanĂ©, remplacĂ© par le poids d'un devoir conjugal qui ne les intĂ©ressait ni l'un, ni l'autre. Nathan voyait d'autres femmes, Bev le savait. Elle ne le lui avait jamais dit, mais nombre de ses coups d'un soir avaient rĂ©ussi Ă avoir son numĂ©ro pour lui dire Ă quel point son mari Ă©tait un excellent coup au lit. Bien sĂ»r, cela ne faisait que sourire notre blonde qui voyait lĂ surtout de la frustration de la part de ses femmes qui avaient Ă©tĂ© larguĂ©es comme de vulgaires par contre, ne pouvait pas ĂȘtre larguĂ©e comme ça. Elle Ă©tait sa femme, ils Ă©taient mariĂ©s depuis neuf ans maintenant, d'ailleurs, cela lui avait fait penser que c'Ă©tait aujourd'hui, leur anniversaire de mariage. Mais pendant ces derniĂšres annĂ©es, ils s'Ă©taient Ă©vitĂ©s et avaient prĂ©fĂ©rĂ© le fĂȘter Ă leur façon chacun de leur cĂŽtĂ©. En y repensant, Berveley serra un peu les dents avant de soupirer une seconde fois en terminant de se enfoirĂ© de Nathan... SĂ©rieusement, pour l'avoir appelĂ©e BĂ©bĂ© aujourd'hui, elle se demandait vraiment ce qu'il prĂ©parait. Son jeu favori consistait Ă l'humilier et la blesser quand il le pouvait, mais la jeune femme prenait toujours le tout avec philosophie pour ne pas montrer Ă quel point cela touchait son but au dĂ©but de leur relation. Et du coup, elle avait fini par devenir une sorte de rocher sur lequel tout coulait sans l'atteindre. Elle ne ressentait plus aucune douleur quand il s'agissait de son mari, alors ce soir, mĂȘme si elle ressentait une grosse et soudaine apprĂ©hension, elle n'allait pas perdre de sa superbe parce qu'il allait lui jouer un sale tour, elle en Ă©tait Ă 20h30 pĂ©tantes, Beverley Ă©tait donc prĂȘte. ParĂ©e d'une superbe robe noire avec juste deux fines bretelles en satin et strass, dont la fente sur le cĂŽtĂ© droit remontait jusqu'en haut de la cuisse laissant apparaĂźtre ses jambes fuselĂ©es et parfaites, son teint lĂ©gĂšrement halĂ© du soleil qu'elle avait pris dans l'aprĂšs-midi, ses longs cheveux blonds remontĂ©s dans un chignon lĂąche, elle n'avait en tout et pour tout qu'une paire de boucles d'oreille en diamant, ainsi qu'un bracelet avec les mĂȘmes diamants sĂ©parĂ©s chacun par une fine chaĂźne en la porte de la maison s'ouvrir, elle attendit bien cinq minutes avant de descendre les escaliers, lĂ©gĂšrement angoissĂ©e mais ne laissant rien paraĂźtre. Les effluves d'un repas commandĂ© chez le traiteur annonçait la prĂ©sence de son plat favori, ce qui augmenta son angoisse Ă tel point qu'elle faillit en froncer les sourcils. Elle se contenta de sourire lĂ©gĂšrement en terminant de descendre les escaliers, avisant son mari avec un beau bouquet de lys blancs Ă la main... Euh... Ăa puait mais un truc de dingue !- dit d'un ton simple et monocorde, le plus qu'elle pouvait faire pour Ă©viter de montrer ses Ă©motions nĂ©gatives. Oui, ça puait mais vraiment !DerniĂšre Ă©dition par Beverley H. Weaver le Mar 18 Juin - 247, Ă©ditĂ© 1 fois InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re tu pensais vraiment que j'allais oublier ? Naverley Mar 18 Juin - 202 Tu pensais vraiment que j'allais oublier ?NaverleyIl l'attendait de pied ferme, on ne pouvait pas prĂ©senter les choses autrement alors qu'il finissait ses petites affaires dans la cuisine. Dos Ă la porte d'entrĂ©e de la piĂšce, son sourire s'Ă©tire quand il entend les talons de sa femme claquĂ©s sur le sol immaculĂ© de leur grande maison. Il attend la derniĂšre minute pour se tourner vers elle et rĂ©pondre Ă son salut par un simple regard amical. Oui parce que c'est bien ce qu'il est, dans sa grande cuisine, en train de dĂ©baller les plats du traiteur. Il s'approche lentement, prenant les fleurs de sur le comptoir pour lui prĂ©senter le bouquet. "T'en penses quoi ?" Il a l'air plutĂŽt fier dans son beau costume noir, ses lys blancs Ă la main et un sourire tendre sur les lĂšvres. "T'es belle ce soir, tu vas oĂč comme ça ?" La maniĂšre dont il le dit sonne comme une blague, peut-ĂȘtre mĂȘme que s'en est une puisqu'il lui a demandĂ© de se prĂ©parer pour ce soir et d'attendre son assez rapidement, il retrouve son impassibilitĂ© habituelle. Il lui met les fleurs dans les bras pour retourner vers l'endroit oĂč sont alignĂ©es les boĂźtes du traiteur. "Il faudrait les mettre dans l'eau je pense." Assez autoritaire comme d'habitude, mais moins froid qu'il n'a pu l'ĂȘtre par le passĂ©, il farfouille un instant, attrapant une fourchette dans un des tiroirs blancs et Ă©purĂ©s de la cuisine. "[color=steelblue]Approche, il faut que tu goĂ»tes ça.[/colo]" Il lui tend l'ustensile sur lequel trĂŽne un peu du risotto aux champignons noirs qu'elle aime tant, attendant qu'elle soit suffisamment proche pour lui donner la bouchĂ©e. "Le chef m'a dit qu'il a retravaillĂ© la recette, histoire que ce soit plus onctueux." Son sourire tendre rĂ©apparaĂźt sur ses lĂšvres alors qu'il repose la fourchette sur le comptoir. Une de ses mains vient Ă©carter une mĂšche blonde Ă©chappĂ©e de son chignon et perdue sur sa joue. "C'est mieux pour un dĂźner en amoureux de la douceur, tu penses pas ?". Passant du coq Ă l'Ăąne sans transition mais avec dĂ©licatesse, il fait sauter le bouchon de la bouteille de champagne, en remplissant deux le temps de s'attarder sur sa rĂ©ponse, ni mĂȘme sur le champagne, que la sonnette de la porte d'entrĂ©e retentit. "Excuse-moi, je reviens." L'interruption soudaine ne le surprend pas puisque tout rentre dans l'ordre de son plan minutieux et lĂ©gĂšrement sadique. Il lui laisse les deux coupes de champagne dans les mains et quitte la cuisine. Si on ne le connaĂźt pas bien, on pourrait presque croire que le Nathan du dĂ©but est brusquement de retour pour une soirĂ©e, le temps d'honorer les voeux qu'ils ont prononcĂ© il y a de cela neuf ans. Deux peut-ĂȘtre trois minutes s'Ă©coulent entre son dĂ©part et son retour dans la cuisine. Mais en tendant l'oreille, on comprend aisĂ©ment qu'il n'est pas seul et que la personne qui l'accompagne est une femme, une femme qui rit en plus. Lui aussi est Ă la fĂȘte alors qu'il apparaĂźt dans le cadran, le bras autour de la taille d'une jeune femme brune, 25 ans tout au plus, des jambes interminables, un visage de poupĂ©e de porcelaine, et un corps Ă s'envoyer direct en enfer. "ChĂ©rie, je te prĂ©sente Svetlana. Je l'ai dĂ©fendu il y a quelques semaines contre un type qui utilisait ses photos de charme illĂ©galement. Enfin, on peut pas vraiment lui en vouloir quand on les a vu. Ah et elle ne parle pas un mot d'anglais, c'est bien plus pratique comme ça." RĂ©cupĂ©rant les lys blancs laissĂ©s dans la cuisine, il les offre Ă la jeune femme, enchaĂźnant sur quelques mots de russe qui ont pour rĂ©sultat de faire rire aux Ă©clats la fameuse Svetlana. Les mains dans les poches, il se retourne vers son Ă©pouse, le visage plus sĂ©rieux. "Alors tu vas aller oĂč ce soir ? T'as pas rĂ©pondu Ă ma question tout Ă l'heure." Et Ă prĂ©sent il attendait vraiment qu'elle lui indique oĂč elle comptait se rendre pendant que lui dĂ©gusterait ce somptueux repas en compagnie du mannequin de charme russe dans leur belle maison de Staten Island.© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart[/quote] InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re tu pensais vraiment que j'allais oublier ? Naverley Mar 18 Juin - 246 Tu pensais vraiment que j'allais oublier ? Je n'attendais pas grand chose de lui. J'ai Ă©tĂ© comblĂ©e. »Voyant le bouquet de lys dans ses bras, Beverley faillit avoir une petite attaque... Qu'est-ce que Nathan allait bien pouvoir lui demander qu'il n'avait dĂ©jĂ ? Parce que cela ressemblait trait pour trait Ă une mise en scĂšne visant Ă lui soutirer une faveur ou un truc dans le genre... Ce n'Ă©tait pas le Nathan qu'elle avait appris Ă connaĂźtre ces derniĂšres le bouquet sur le bar de la cuisine amĂ©ricaine, elle sortirait un vase plus tard, rĂ©pondant Ă son ton autoritaire par un haussement d'Ă©paules. L'autoritĂ© naturelle de Nathan ne l'atteignait plus depuis des lustres. Par contre, elle faillit se casser la gueule quand il lui prĂ©senta une fourchette de son plat prĂ©fĂ©rĂ©. Un geste qu'il n'avait pas eu depuis sa premiĂšre annĂ©e Ă Harvard quand elle l'avait rencontrĂ©. Ils passaient tout leur temps au lit quand ils n'Ă©taient pas en cours et se faisaient rĂ©guliĂšrement livrer des plats pour ne pas avoir Ă Ă©tait loin cette Ă©poque... Si Bev avait su, elle ne serait pas plongĂ©e direct la tĂȘte la premiĂšre dans cette union sans espoir. Enfin, elle avait dĂ©cidĂ© de ne se marier qu'une seule fois, elle entendait bien respecter son serment, sauf si vraiment Nathan dĂ©cidait d'aller trop loin, lĂ , il en serait pour ses coup, le coup du dĂźner romantique sentait vraiment l'eau de boudin mais puissance dix milles pour Beverley. MĂȘme pas eu le temps de rĂ©pliquer quoique ce fut que la sonnerie de l'entrĂ©e retentit, et que son mari attentionnĂ© pour ce soir s'esquivait pour aller ouvrir. Avec un petit sourire qui commençait tout juste Ă ĂȘtre optimiste, la jeune femme dĂ©chanta pourtant bien plus rapidement encore quand Nathan se ramena avec une superbe greluche brune russe Ă peine plus jeune qu'elle, autour de qui il avait posĂ© ses grands bras.*EspĂšce d'immonde salopard de merde...*En souriant un peu plus, la blonde ne lui fera pas la faveur de lui montrer Ă quel point il avait finalement rĂ©ussi encore Ă la blesser... Mais qu'il ne se rĂ©jouisse pas trop vite, elle se faisait fort de lui arracher une grimace de colĂšre pendant au moins une fraction de seconde. Ce serait son cadeau d'anniversaire pour leurs neuf annĂ©es de vie conjugale. DĂ©posant les deux coupes de champagne qu'elle aurait adorĂ© s'envoyer cul sec, elle garda contenance et ne se laissa pas dĂ©border par sa haine Bonsoir Svetlana. Ravie de vous de la brune pulpeuse avec un immense sourire amical, Beverley lui tendit la main, tout en les foudroyant Ă tour de rĂŽle en pensĂ©es. AprĂšs une brĂšve poignĂ©e, la blonde se retint in extremis de grimacer en voyant ses fleurs prĂ©fĂ©rĂ©es aller Ă cette pĂ©tasse. Heureusement pour elle, la jeune blonde avait miraculeusement pensĂ© Ă une roue de secours, une roue qui serait de bien meilleure compagnie que son bĂątard de Avant que tu ne te prĂ©cipites vers la porte d'entrĂ©e, j'allais te dire que je ne resterai pas. J'avais prĂ©vu de sortir avec la femme de ton patron. Elle a organisĂ© une soirĂ©e que tu avais refusĂ©, il me semble. Je lui ai dit que tu avais un rendez-vous d'affaire trĂšs pire ? Ce n'Ă©tait pas un mensonge. Beverley avait acceptĂ© de se rendre Ă ce cocktail avant que Nathan ne lui demande de se prĂ©parer, ce qui tombait drĂŽlement Ă pic et lui permettait de garder la face. Elle allait finalement s'y rendre, se prĂ©parant mentalement Ă se bouger pour faire sortir son propre chauffeur personnel au moyen d'un texto qu'elle allait envoyer rapidement. Et puis apparemment, Mark lui avait laissĂ© entendre la derniĂšre fois qu'ils s'Ă©taient vus qu'il allait s'y rendre aussi en Ă©tait avocat lui aussi, et le meilleur ami de son mari. Ce que Nathan ne savait pas, c'est que depuis trois ans, depuis que Mark l'avait vue aussi malheureuse aprĂšs une Ă©niĂšme fourberie de son mari, il avait entrepris de consoler la femme bafouĂ©e. Et depuis trois ans, ils poursuivaient une liaison brĂ»lante mais trĂšs discrĂšte, totalement dissimulĂ©e par rapport Ă ses autres liaisons connues. Mark avait bien tentĂ© d'essayer de la faire divorcer, mais Beverley devait ĂȘtre une sacrĂ©e masochiste Ă elle ne passerait heureusement pas la soirĂ©e Ă se morfondre seule dans son coin. Laissant son mari et sa pute tout en leur faisant un immense fuck mental, la jeune femme remonta trĂšs vite dans sa chambre pour y envoyer un texto rapide Ă Chuck, son chauffeur qui Ă©tait dans sa famille depuis bien des annĂ©es, prit son sac Ă main noir dĂ©jĂ prĂȘt et redescendit. L'image mĂȘme de Nathan et de cette brune en train de s'envoyer en l'air la faisait frĂ©mir d'horreur mais bon, qu'y pouvait-elle ? Elle n'allait pas non plus faire une crise de jalousie pour... Ce machin que son mari avait l'air de trouver Ă son Aller, je vous souhaite une bonne soirĂ©e ! Chuck est dĂ©jĂ lĂ . Bye !Sans mĂȘme avoir touchĂ© Ă son dĂźner qui lâĂ©cĆurait plus que de raison, Beverley se rendit vers la porte d'entrĂ©e sans plus un seul regard vers ces deux cons. Elle espĂ©rait bien que la mine condescendante de son mari avait cĂ©dĂ© la place Ă un peu de colĂšre en la voyant si lĂ©gĂšre, c'Ă©tait un peu sa petite revanche Ă elle. Par contre, la blonde se demandait comment allait se passer la fin de la soirĂ©e, quand elle rentrerait Ă la maison... Ă savoir si Nathan n'allait pas passer la nuit dans sa garçonniĂšre dans l'Upper East Side... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re tu pensais vraiment que j'allais oublier ? Naverley Mer 19 Juin - 1506 Elle n'a pas besoin de pleurer pour qu'il sache pertinemment si il venait de la blesser ou non. Parmi tous les sales coups dont il avait Ă©tĂ© capable au cours de leur vie commune, elle n'avait jamais eu le droit Ă une telle orchestration, le parfait mĂ©lange du romantisme lavĂ© Ă la javel pour ne plus laisser qu'un dĂ©cor vide de sens et douloureux. NĂ©anmoins, il aurait aimĂ© apercevoir plus qu'un lĂ©ger vacillement dans son regard. La voir exploser Ă©tait pour lui le plus beau des spectacles tout comme ses larmes, tellement abondantes au dĂ©but de leur relation quand il avait commencĂ© ses frasques. Et plus que tout ça, les instants qui suivaient, oĂč il lui faisait l'amour pendant des heures, comme une longue excuse, essuyant ses larmes alors qu'il embrassait ses lĂšvres, caressait son corps. Mais ça faisait des mois qu'il ne l'avait pas touchĂ©. Et il n'Ă©tait mĂȘme pas sĂ»r qu'une telle chose se reproduirait un jour. Il les laisse faire connaissance, chuchotant rapidement quelque chose Ă la russe, la faisant rire Ă nouveau. La jeune femme s'Ă©tait rĂ©vĂ©lĂ©e avoir si peu de vertu que le plan qu'il avait Ă©chafaudĂ© Ă©tait en rĂ©alitĂ© une Ćuvre Ă quatre mains. Il songera Ă la remercier plus tard du coup des fleurs qui devait sĂ»rement achever intĂ©rieurement Beverley. Mais son air impassible l'irritait plus qu'autre chose. Quel plaisir pouvait-on tirer Ă vouloir blesser quelqu'un qui restait de marbre face Ă vos attaques Ă rĂ©pĂ©tition. Il hoche simplement de la tĂȘte, tentant de cacher sa frustration sous un sourire plus que ravi. Eh bien c'est parfait. Svetlana et moi avons ⊠un debriefing important Ă faire sur son affaire. » La jeune russe pouffe alors qu'il lui passe une main sur les fesses, pas le moins du monde gĂȘnĂ© par la prĂ©sence de sa femme dans la mĂȘme piĂšce. Et si cela pouvait en plus la dĂ©ranger, tout allait pour le mieux. Bien sĂ»r, tout aurait Ă©tĂ© rĂ©ellement parfait si la blonde n'avait eu d'autres choix que de rester ici, d'entendre les gĂ©missements de plaisir de la russe Ă travers la porte, de ne pouvoir faire autrement qu'Ă©touffer les sons sous son oreiller. Mais on ne pouvait pas exiger la perfection non plus, aussi saurait-il se contenter de sa fausse indiffĂ©rence. Il lui fait un signe de la main quand elle les salue, ne pouvant s'empĂȘcher de lĂącher un nom d'oiseau entre ses dents alors qu'elle quitte le domicile. La soirĂ©e se dĂ©roule tranquillement et comme il l'avait prĂ©vu, Ă part un vague baragouinage en anglais, Svetlana s'avĂšre plus douĂ©e Ă l'horizontal que pour la conversation. Mais son plaisir Ă lui est moindre, l'esprit ailleurs, lĂ©gĂšrement consternĂ© de ne pas avoir pu atteindre Bev comme il l'avait souhaitĂ©. Aussi, assez rapidement, il redescend au rez-de-chaussĂ©e. Un match important de foot amĂ©ricain se finissait sur leur Ă©cran plasma. Un verre de bourbon Ă la main, un cigare dans l'autre, il regarde sans vraiment regarder, se massant lĂ©gĂšrement la tempe quand il ne tirait pas sur l'Ă©pais baton de tabac. Etait-il Ă son premier verre ? Au troisiĂšme ? Plus peut-ĂȘtre, il ne se souvenait plus vraiment mais la bouteille se vidait plus vite que de raison. Il l'attendait, c'Ă©tait sĂ»r, et l'alcool avait tendance Ă lui faire rĂ©aliser Ă quel point il Ă©tait stupide parfois. Ce mariage n'aurait dĂ» ĂȘtre qu'un vaste arrangement lui permettant de toucher l'hĂ©ritage de sa grand-mĂšre. Mais elle avait raison. Il n'Ă©tait pas prĂȘt, ne l'Ă©tait toujours pas. Incapable de rester fidĂšle et de se contenter d'une seule femme, il n'avait fait que la rendre malheureuse. Et si cette simple pensĂ©e suffisait Ă le rĂ©jouir en tant normal, Ă ce moment prĂ©cis, elle rendait son crĂąne lourd et douloureux, tout autant que le poids de ses actes souvent dĂ©mesurĂ©s. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re tu pensais vraiment que j'allais oublier ? Naverley Mer 19 Juin - 1627 Tu pensais vraiment que j'allais oublier ? Je n'attendais pas grand chose de lui. J'ai Ă©tĂ© comblĂ©e. »- Aller ! Reste avec moi ce soir ! Nathan est chez toi avec une autre femme, ça te ferait du bien de te laisser cĂąliner un peu plutĂŽt que de te rendre malade !- J'aimerai mais... Je dois dire non. J'ai un rendez-vous tĂŽt demain matin et m'y rendre en robe de soirĂ©e est absolument hors de une petite grimace comique, Beverley souriait tranquillement Ă Mark en toute innocence, simulant un intĂ©rĂȘt dĂ©tachĂ© comme s'ils avaient une conversation normale. Ce qui permettait de sauvegarder les apparences et de ne pas pousser les gens Ă se poser trop de Je ne comprends pas pourquoi tu t'obstines Ă rester avec lui. Nathan est mon meilleur ami, presque mon frĂšre, mais un vĂ©ritable salaud en ce qui concerne les femmes, plus spĂ©cialement Parce que tu crois m'apprendre quelque chose peut-ĂȘtre ? Et puis, je ne sais pas si tu l'as remarquĂ©, mais coucher avec une femme mariĂ©e n'est pas forcĂ©ment une chose des plus vertueuses non plus !Elle avait sciemment baissĂ© le son de sa voix qui se perdit bienheureusement dans le brouhaha ambiant. Et le ton hargneux signifiait qu'elle Ă©tait Ă prĂ©sent de mauvaise humeur. Le dĂ©but de la soirĂ©e avait Ă©tĂ© catastrophique, et la suite des plus ennuyeuses. La blonde soupirait d'un air blasĂ©, ne voulant pas blesser son amant qui aprĂšs tout ne voulait que son parfois, nous avons l'art d'aimer les choses qui nous font du mal...- Ăcoute. Si tu veux, on se voit d'ici aprĂšs-demain. En ce moment, je ne suis pas d'humeur Ă supporter quoique ce Fais attention Ă toi, Bev. Je n'aimerai pas qu'il t'arrive quelque lisait trĂšs bien dans les yeux de Mark son envie qu'il avait de la prendre dans ses bras pour quelques minutes seulement, afin de lui apporter tout le soutien et toute l'affection que son mari ne lui donnait plus depuis des annĂ©es. Et si elle n'avait pas Ă©tĂ© autant Ă©prise de ce dernier, elle aurait sans aucun doute fini par tomber amoureuse de lui. Il Ă©tait prĂ©venant, calme, charmant, attentionnĂ©, n'avait jamais un mot blessant ou une remarque dĂ©sobligeante. Il ne jouait pas la comĂ©die de l'amant gentil juste pour avoir le plaisir de possĂ©der son corps...La blonde savait qu'elle avait le choix, qu'elle pouvait divorcer de Nathan pour que Mark puisse prendre le relais et la noyer sous de tendres actes... Mais c'Ă©tait plus fort qu'elle, elle avait envie de pousser Nathan Ă la dĂ©truire, d'essayer de le dĂ©truire Ă son tour, de faire tomber leur couple dans les flammes de l'Enfer, une envie dĂ©raisonnable confinant au besoin viscĂ©ral. C'Ă©tait comme ça, elle n'y pouvait rien. La machine Ă©tait lancĂ©e depuis neuf ans maintenant, et Ă©tait quasiment Je vais rentrer, je suis Mais il n'est que 22h15 ! Les discours ne sont pas encore passĂ©s !- Ce n'est pas grave, tu me feras un compte-rendu, j'en suis un petit clin dâĆil malicieux, Beverley se dĂ©tourna et prit le temps de partir saluer les relations importantes de son mari avant de s'Ă©clipser pour retourner dans sa prison dorĂ©e. Parce que malgrĂ© tout le luxe et le confort de cette maison, il s'agissait bien d'une prison oĂč ses souvenirs les plus horribles Ă©taient imprimĂ©s dans les murs. Chaque endroit oĂč elle regardait, chacune des piĂšces qu'elle traversait tous les jours Ă©taient autant de rappels cuisants de l'Ă©chec de ce mariage Ă©tait peut-ĂȘtre temps d'investir dans un appartement pour s'y rĂ©fugier dans les moments oĂč cela devenait insupportable... Enfin, elle verrait bien. Dans la voiture, elle rĂ©flĂ©chit longuement, regardant la ville sans la voir au travers des fenĂȘtres teintĂ©es. Avec un gros soupir, elle pensait bien trouver la villa vide de toute prĂ©sence humaine, alors quelle ne fut pas sa surprise en entendant le son de l'Ă©cran plat dans le clĂ©s et sac sur la console de l'entrĂ©e, Beverley ĂŽta ses escarpins et marcha jusqu'Ă la cuisine, sans mĂȘme jeter un coup dâĆil ailleurs dans un premier temps. Elle avait Ă©tĂ© sage Ă la rĂ©ception, s'Ă©tait juste permise de manger un peu pour ne pas avoir la tĂȘte qui tourne Ă l'unique coupe de champagne qu'elle avait touchĂ©. Ouvrant le frigo, elle y prit le saumon en papillote et le risotto, les plaça dans une assiette qu'elle avait sorti au prĂ©alable et mit le tout Ă rĂ©chauffer au fois que ce fut prĂȘt, elle s'installa sur une des chaises hautes du bar, prenant le temps de savourer ce repas que Nathan avait tout de mĂȘme choisi pour elle. Avec un petit sourire, Bev eut une pensĂ©e peu charitable, se disant que finalement, ce plat Ă base de poison acide n'Ă©tait pas si mauvais. Une fois son assiette terminĂ©e, elle la posa dans le lave-vaisselle, prit une coupe en cristal, attrapa la bouteille de champagne Ă peine entamĂ©e et s'en servit une coupe qu'elle engloutit aussitĂŽt. Puis elle s'en resservit une seconde, histoire de se donner un peu de courage avant d'aller jeter un coup dâĆil dans le Ă©tait seul, et possĂ©dait la mine la plus pitoyable qu'elle ne lui eut jamais vue jusque lĂ . C'Ă©tait assez jouissif pour une fois, de savoir qu'elle n'Ă©tait pas la seule Ă souffrir de cette gigantesque farce. Grimpant sur le fauteuil Ă cĂŽtĂ© du canapĂ© pour ne pas se trouver trop proche de lui, Beverley s'assied en hauteur, les fesses sur le dossier, les pieds sur l'assise, sa flĂ»te en cristal dans la main gauche, la bouteille de champagne dans la Alors ? Elle est oĂč Svetlana ? Tu l'as oubliĂ©e dans la chambre ?Empreinte d'ironie mordante, Bev but sa seconde coupe cul sec de nouveau avant de se resservir. Il Ă©tait bon parfois de lĂącher complĂštement les rennes et de se laisser porter par la vague. Sortirait ce qui devrait sortir, elle n'avait jamais eu peur jusqu'Ă maintenant alors pourquoi commencer ? Elle boira la coupe jusqu'Ă la lie aprĂšs tout... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re tu pensais vraiment que j'allais oublier ? Naverley Sam 22 Juin - 2327 Tu pensais vraiment que j'allais oublier ?NaverleyL'alcool lui montait doucement mais sĂ»rement Ă la tĂȘte. Le match ne le prĂ©occupait pas plus que ça, l'esprit suffisamment ailleurs que pour ne pas s'Ă©nerver de voir son Ă©quipe favorite perdre Ă plat de couture. Perdre tout comme il avait manquĂ© en quelque sorte son coup. La satisfaction de voir Beverley s'enfoncer n'avait Ă©tĂ© de courte durĂ©e, la blonde ayant choisi de fuir la situation plutĂŽt que de se contraindre Ă l'accepter. Ce qu'il pouvait la haĂŻr pour ça, pour le priver de ce plaisir qu'il apprĂ©cie tant. Le goĂ»t de l'alcool et du cigare mĂȘlĂ© aidait lĂ©gĂšrement Ă compenser cette soirĂ©e loupĂ©e. Il ne se retourne pas en entendant la porte d'entrĂ©e s'ouvrir, pas plus encore quand ses talons se dirigent vers la cuisine, sans un mot Ă son Ă©gard. La haine sourde entre eux ne fait que s'Ă©veiller, chassant bien vite les remords que lui donnent parfois l'alcool quand il en abuse. Il aurait envie de lui crier dessus, de la secouer une bonne fois pour toute. Si seulement elle Ă©tait moins tĂȘtue, si elle l'avait quittĂ© dĂšs le dĂ©but catastrophique de leur mariage ... et surtout si elle ne se laissait pas faire avec autant de passivitĂ©, il ne se permettrait sĂ»rement pas de faire toutes ces choses. L'envie de connaĂźtre les limites de sa rĂ©sistance, de la mettre Ă l'Ă©preuve, Ă©tait tentante, et d'autant plus sĂ©duisante qu'il n'avait jamais rĂ©ussi Ă l'Ă©nerver au point de la faire enfin craquer et demander le divorce. Il ne bouge toujours pas d'un poil quand elle revient au salon, aprĂšs un long moment passĂ© dans la cuisine, seule. Une chose Ă©tait sĂ»re, elle devait avoir un fond de masochisme en elle pour revenir ainsi Ă chaque fois vers lui, comme si elle cherchait les humiliations Ă rĂ©pĂ©tition et la haine de son mari, l'alcool Ă©tant loin de le rendre meilleur, malgrĂ© ses vagues relents de regret, de temps en temps. Il ne lĂšve les yeux vers elle que quand elle pose sa question, prenant malgrĂ© tout le temps de prendre une grande bouffĂ©e sur son cigare et d'envoyer la fumĂ©e Ă©paisse dans sa direction, se souciant bien peu de la gĂȘne qu'elle pourrait avoir par rapport Ă l'odeur. "Pourquoi ? Tu veux aussi la baiser ?" Un sourire pervers et amusĂ© Ă©tire ses lĂšvres alors qu'il reporte son regard sur la tĂ©lĂ©vision oĂč l'Ă©quipe de Los Angeles manque un nouveau but. A vrai dire, c'Ă©tait une chance qu'il ignore tout des penchants de son Ă©pouse pour le sexe fĂ©minin, sans quoi sa haine de provocation se transformerait en haine tout court. Homophobe depuis toujours, on ne rigolait pas sur ce sujet chez les Weaver. Alors non, il n'allait pas se cacher de ses tromperies. Il n'avait jamais Ă©tĂ© fidĂšle, mĂȘme quand ils sortaient ensemble Ă Harvard. Et l'imaginer au lit avec la brune au corps parfait Ă©tait tout autant excitant que perturbant. Mais lĂ n'Ă©tait pas la question et Ă vrai dire, il ne saurait vraiment dire si la russe Ă©tait dĂ©jĂ partie ou non. Finissant son bourbon d'une traite, il secoue la cendre de son cigare avant de se lever pour aller s'agenouiller sur le fauteuil, juste devant Beverley. Les moments oĂč il la touchait Ă©taient rares mais l'alcool aidant, il n'avait pas spĂ©cialement envie de rester dans son coin sur le canapĂ©, surtout si ça pouvait la torturer un peu plus. Ses lĂšvres effleurent son dĂ©colletĂ© alors que sa main gauche remonte le long de la fente de sa robe. "Alors, le vieux con a de nouveau tentĂ© de te foutre la main au cul ?" Personne n'ignorait que l'associĂ© le plus ancien du cabinet Ă©prouvait une vraie fascination pour les femmes jeunes, sĂ»rement un Nathan dans quelques annĂ©es. Ses baisers sont doux, bien loin de son sadisme habituel, mais mieux vaut se mĂ©fier de l'eau qui dort. © Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart[/color] InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re tu pensais vraiment que j'allais oublier ? Naverley Dim 23 Juin - 012 Tu pensais vraiment que j'allais oublier ? Je n'attendais pas grand chose de lui. J'ai Ă©tĂ© comblĂ©e. »Ce bon vieux Nathan avait toujours une imagination dĂ©bordante pour tenter d'indisposer sa femme. Seulement, plus les annĂ©es passaient, moins ses efforts touchaient au but, comme si chacun des coups qu'elle recevait Ă©tait une nouvelle piĂšce de l'armure la plus solide du monde qu'elle se forgeait petit Ă petit. Ainsi, la fumĂ©e Ăącre et lourde du cigare ne lui fit que plisser lĂ©gĂšrement le nez sans pour autant dĂ©clencher de protestation en bonne et due forme. Et puis vu l'ambiance Ă la soirĂ©e, c'Ă©tait vraiment un maigre tribut Ă sa rĂ©ponse, Beverley faillit partir en fou rire, la mine vicieuse de son mari valant tout l'or du monde. Elle laissa juste un sourire retors Ă©tirer ses lĂšvres avant de lui envoyer un gros boulet de canon Pourquoi pas ?Terminant sa nouvelle coupe de champagne, elle dĂ©posa bouteille et flĂ»te sur la table basse avant de reprendre sa place et de sourire plus grandement avec Ăa t'Ă©nerverait si je te disais ça, pas vrai ?La blonde connaissait l'aversion de Nathan pour les homosexuels. S'il savait qu'elle ne regardait pas le genre de son partenaire quand elle s'envoyait en l'air, nul doute qu'il finirait vĂ©ritablement par la dĂ©tester. Le truc, ce n'Ă©tait pas vraiment le vice qui l'attirait dans ce trait de sa personnalitĂ©, ce qu'elle recherchait surtout, c'Ă©tait de la tendresse, de l'attention, de la considĂ©ration, ne pas ĂȘtre traitĂ©e comme un objet qu'on a remisĂ© dans un grenier parce qu'il ne nous convient plus, ce que Nathan avait fait depuis le dĂ©but de leur mariage d'ailleurs... Alors la jeune femme se lançait Ă corps perdu dans la recherche de qu'il Ă©tait miraculeusement en train de lui donner lĂ , maintenant. Mais une femme avertie en valait toujours deux, et vu le coup magistral qu'il lui avait envoyĂ© en dĂ©but de soirĂ©e, nul doute que cette balle de match pouvait se rĂ©vĂ©ler mortelle. Nathan s'Ă©tait levĂ© et l'avait rejointe sur son fauteuil, se calant entre ses cuisses, faisant remonter sa main le long de sa jambe nue alors que ses lĂšvres se dĂ©posaient lĂ©gĂšrement contre son dĂ©colletĂ© gĂ©nĂ©reux. Il y avait si longtemps qu'il ne l'avait touchĂ©e ainsi...Mais mĂȘme si elle frĂ©missait de le sentir aussi proche, Beverley savait que le retour de bĂąton pouvait ĂȘtre virulent et particuliĂšrement douloureux, aussi se laissa-t-elle faire pendant quelques minutes, savourant tout de mĂȘme son toucher aĂ©rien sans pour autant se laisser aller Ă faire de mĂȘme, se contentant de lui rĂ©pondre dans un souffle, histoire de bien lui faire croire qu'elle Ă©tait complĂštement conne au point de se laisser avoir par ses attentions qui cachaient mal une mesquinerie Tu parles ! Le vieux con est parti en dĂ©but de soirĂ©e, il a trop abusĂ© du MillĂ©simĂ©... Mais dis-moi... Tu ne serais pas un peu... En manque ?Lui relevant doucement le visage comme s'ils Ă©taient un couple fou amoureux alors que la vĂ©ritĂ© Ă©tait ĂŽ combien plus moche, Beverley approcha son visage de celui de Nathan, un air si doux et aimant sur le visage qu'il ne pouvait que croire qu'elle Ă©tait tombĂ©e dans le panneau. Ses mains remontaient lentement les bras de son mari en de douces et savantes caresses, des gestes qu'elle n'avait pas oubliĂ© et auxquels elle savait qu'il ne pouvait pas rĂ©sister. Ses doigts trouvĂšrent le col de sa chemise et dĂ©boutonnĂšrent trois des boutons du haut pour qu'ils puissent effleurer sa peau virile. Bon, en un sens c'Ă©tait vrai, elle ne simulait pas vraiment, mais elle n'Ă©tait pas stupide au point de croire que subitement, les choses changeraient. Alors elle avait juste dĂ©cidĂ© de se maintenant que leurs lĂšvres s'effleuraient Ă peine, se trouvaient Ă un souffle les unes des autres, Bev lui porta le coup de Mais pas ce soir, je suis elle s'esquiva en s'Ă©loignant rapidement, rompant tout contact si cela lui serrait le cĆur quelque part, elle ne pouvait retenir un air de triomphe sur le visage qui s'estompa bien vite, pour ne pas pousser mĂŽssieur Ă piquer une grosse colĂšre. Il Ă©tait adepte des coups de pute ? Il ne savait pas encore Ă qui il avait Ă faire. Bev n'avait jamais osĂ© se rebeller contre ça, mais aprĂšs ce qu'il venait de lui faire, il n'y avait plus de rĂšgle. Tous les coups Ă©taient contre, elle s'attendait aussi Ă ce que la rĂ©partie de Nathan fuse rapidement et donc, elle fonça vers la salle de bain, tentant aussi vite que possible de s'y enfermer et d'y pousser le verrou afin de ne plus avoir Ă l'affronter ce soir. Ă savoir s'il n'allait pas ĂȘtre plus rapide qu'elle et la rattraper... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re tu pensais vraiment que j'allais oublier ? Naverley Jeu 27 Juin - 2317 Tu pensais vraiment que j'allais oublier ?NaverleyLimaginer avec une fille ? Le contrarier ? Elle Ă©tait alors bien loin de connaĂźtre l'Ă©tendue de l'imagination de son mari, mĂȘme si disons les choses franchement, selon lui, certains fantasmes devaient uniquement rester au stade de ce que peut en faire l'esprit. "Non, ça m'plait bien de t'imaginer en train de toucher une fille. Une brune plutĂŽt. Les blondes ont tendance Ă me rendre agressifs." Sur ses mots, il vient la rejoindre, chacun de ses gestes entrant en parfaite contradiction avec ce qu'il venait pourtant de dire. Beverley est une fille sublime, on ne peut pas nier l'Ă©vidence. Il l'avait toujours affirmĂ©, mĂȘme quand il s'envoyait en l'air Ă gauche et Ă droite et c'est essentiellement ça qui l'avait sĂ©duit durant leurs Ă©tudes. Alors renouveler de temps en temps avec ses formes sensuelles n'Ă©tait pas de refus. Il ne relĂšve pas la tĂȘte quand elle lui fait une rĂ©flexion sur ses pulsions qui pourtant, s'exprimait dans une douceur rare chez lui. Elle ne pouvait donc pas se contenter d'apprĂ©cier le moment, tout simplement ? Il fallait que lĂ aussi, elle gĂąche tous ses plans en papotant inutilement. "En manque, non." Sa main glisse le long de la fente de sa robe, lentement, apprĂ©ciant le contact chaud et doux de sa peau. "Je ne fais que remplir mon devoir conjugal." Du moins, le faisait-il quand cela l'arrangeait. Parce que le reste du temps, il Ă©tait bien loin du mari idĂ©al, trĂšs trĂšs loin mĂȘme. Et il Ă©tait certain qu'elle n'Ă©tait pas insensible Ă ses attentions. Tout le laissait dire, la façon dont elle le caressait, ses regards, ne serait-ce que l'impatience tranquille dans la maniĂšre dont s'effleuraient leurs lĂšvres. Elle ne faisait que cĂ©der, immanquablement, encore et toujours. Tout ça Ă©tait d'une facilitĂ© dĂ©routante mais la naivetĂ© de sa femme ne l'Ă©tonnait plus depuis longtemps. Pourtant quand elle effleure sa machoire, le repoussant lĂ©gĂšrement, il reste un peu bĂ©at, les sourcils froncĂ©s. Trop ... fatiguĂ©e ? Qu'on lui dise non Ă©tait une chose, qu'il l'accepte en est une autre, quelque chose de totalement diffĂ©rent. Mais l'air de triomphe qu'elle affichait ne faisait que confirmer que son refus n'Ă©tait autre qu'une façon de le faire sortir de ses gonds. Aurait-elle enfin saisi comment il fonctionne, du moins en partie ? A savoir que plus on lui refusait quelque chose, plus il s'acharnait pour l'obtenir. Il ne suffisait de prendre pour exemple que leur divorce. Elle avait refusĂ© de le lui donner au dĂ©but de leur mariage, et depuis il s'acharnait Ă l'obtenir, tel Ă©tait la contradiction made in Weaver. Alors il la laisse partir, se contentant de la suivre, pas assez rapidement pour la rattraper nĂ©anmoins quand elle s'enferme dans la salle de bain. Et quand il trouve la porte fermĂ©e, il toque doucement. "BĂ©bĂ© ..." Un coup sur la poignĂ©e ... La piĂšce est fermĂ©e Ă clĂ©. Pourtant, il tente de ne pas perdre patience. "BĂ©bĂ©, ouvre-moi." Pas de rĂ©ponse et la situation commençait Ă l'agacer. Surtout que l'alcool Ă©tait toujours bien prĂ©sent dans son organisme. Il s'acharne sur la poignĂ©e, la porte dĂ©finitivement close. Un poing s'Ă©crase contre le battant en bois, puis un autre avant qu'il n'abandonne son combat inutile. Quelle salope, c'est tout ce qu'il arrive Ă penser. Est-ce qu'elle allait se tenir lĂ toute la nuit ? Ne restait plus qu'Ă vĂ©rifier sa rĂ©sistance. Retournant au salon, il tire une des chaises de leur salle Ă manger, le cigare Ă la bouche, s'asseyant devant la porte. "Bev, sors de lĂ !" Assis en face du battant, il donne un coup de pied sur le battant, son visage restant calme alors qu'il expulse la fumĂ©e de son corps. Il pouvait frapper sur la porte toute la nuit si il le fallait mais qu'il faille la dĂ©foncer ou non, il tirerait son joli derriĂšre de cette piĂšce. On ne dit pas non Ă Nathan Weaver.© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart[/color][/quote] InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re tu pensais vraiment que j'allais oublier ? Naverley Mar 2 Juil - 1309 Tu pensais vraiment que j'allais oublier ? Je n'attendais pas grand chose de lui. J'ai Ă©tĂ© comblĂ©e. »Devoir conjugal mes fesses ! Cela faisait longtemps qu'il avait bafouĂ© le contrat qu'ils avaient signĂ© devant Monsieur le Maire, alors qu'il veuille soudainement le remplir tel un gentil petit mari attentionnĂ©, ça n'avait pour effet que de faire un flop Ă©norme qui aurait fait rire le public d'une sĂ©rie dans la salle de bain, Beverley s'efforçait de contenir ses larmes de frustration. Cet enfoirĂ© de Nathan savait oĂč toucher pour lui faire le plus de mal possible, et ce soir Ă©tait en quelque sorte pire que les autres. MĂȘme si elle se concentrait pour ne pas lui donner satisfaction, rien ne lui plairait plus que de le voir redevenir le Nathan d'avant, celui qui avait su la sĂ©duire, qui Ă©tait doux et tendre avec elle... Mais cela faisait des annĂ©es qu'elle avait perdu confiance. Aussi, ne lui restait plus qu'une chose s'accrocher Ă ce mariage jusqu'Ă ce qu'il se dĂ©cide Ă demander le divorce. Ce ne serait pas elle qui le ferait, elle respectait trop ses propres vĆux et son mode de vie pour se parjurer. Ses amants n'Ă©taient qu'une rĂ©ponse Ă son mari semblant de ne pas entendre son surnom prononcĂ© avec une certaine douceur, la blonde se dĂ©shabilla et entra dans la spacieuse cabine de douche, histoire de se laver des attouchements flamboyants de l'homme avec qui elle partageait sa vie. Cet affreux connard recherchait quelque chose, elle en Ă©tait certaine... Mais quoi ? LĂ Ă©tait toute la question...Aussi, une fois propre, Bev sortit de la cabine et s'entoura d'une serviette en Ă©ponge, prit une autre serviette pour enrouler ses longs cheveux dorĂ©s comme les blĂ©s et finit par s'exaspĂ©rer en entendant Nathan s'Ă©nerver devant la porte. Que lui arrivait-il pour qu'il la traque Ă ce point ce soir ? Ce ne devait certainement pas ĂȘtre le fait qu'elle l'ait repoussĂ©... Ou plutĂŽt si. Nathan dĂ©sirait toujours ce qui ne lui Ă©tait pas accessible. Et il Ă©tait prĂȘt Ă tout pour ça, jusqu'Ă foutre des coups dans la porte, ce qui fit naĂźtre un petit sourire narquois. Quel imbĂ©cile...Ouvrant brutalement la porte de la salle de bain, elle se tint devant lui, droite comme un i, le regard Qu'est-ce que tu me veux ? T'en as pas assez de faire un bordel pas possible ?Les poings sur les hanches, Beverley fixait son Ă©poux d'un regard Ă©tincelant de colĂšre et sans amĂ©nitĂ© aucune. Nathan Ă©tait saoul, cela se voyait Ă son regard un peu flou et fiĂ©vreux. S'approchant de lui alors qu'il tentait de garder son Ă©quilibre sur la chaise, elle se saisit brutalement de son menton pour le regarder droit dans les Pourquoi tu me cherches ? Tu veux que je sois une furie avec toi, c'est ça ?Lui repoussant le menton d'un geste brutal, la blonde lui tourna de nouveau le dos et fit un pas de cĂŽtĂ© pour regagner sa chambre, une des chambres d'ami qu'elle avait modifiĂ© pour s'y installer, dĂ©laissant la chambre conjugale dans laquelle elle n'osait mĂȘme plus poser un pied. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re tu pensais vraiment que j'allais oublier ? Naverley Mar 16 Juil - 103 Tu pensais vraiment que j'allais oublier ?NaverleySon sourire s'Ă©tire enfin quand elle ouvre la porte de cette maudite salle de bain. Il tapote la cendre de son cigare sur le carrelage du couloir. Si ils ont une femme de mĂ©nage c'est bien pour qu'elle serve Ă quelque chose aprĂšs tout. "Tu sais bien que j'en ai jamais assez." Jamais assez de la rendre folle, jamais assez de lui pourrir la vie, de vouloir avoir tout ce qui lui est tellement inaccessible. Pendant toutes leurs annĂ©es de vie commune, il lui semblait pourtant que ce n'est que trĂšs rĂ©cemment que Beverley montrait ce cĂŽtĂ© plus affirmĂ© avec lui. Elle l'avait tellement habituĂ© Ă rester sagement dans son rĂŽle de femme soumise que ce nouveau visage ne faisait que le griser. Du moins, l'Ă©tait-il avec autant d'alcool dans le sang. Il rit ironiquement, de cette façon qu'il sait parfaitement qu'elle dĂ©teste. Le fait qu'elle soit brutale avec lui lui plaĂźt mĂȘme si il se tuerait plutĂŽt que de le reconnaĂźtre. Son regard brĂ»le, mais plus tellement de haine. Il a envie d'elle, ça ne fait aucun doute, mĂȘme si sa soirĂ©e a dĂ©jĂ Ă©tĂ© plus que consommĂ©. Il sourit, provocateur Ă l'excĂšs. On dit bien que l'interdit a ce petit quelque chose d'excitant qui vous pousse Ă transgresser les rĂšgles. Et rien de mieux qu'un refus de sa propre femme que pour attiser chez Nathan une envie sans prĂ©cĂ©dent dans leur longue vie de couple. Une furie, ça lui semblait tellement loin de ce qu'il connaĂźt d'elle qu'il doit se retenir de ne pas lui lancer un rire ironique. A la place de cela, il se contente de poser une main sur son avant-bras, l'autre remontant la longue fente de sa robe noire qu'elle avait mise pour leur rendez-vous manquĂ©. "Ca me dĂ©plairait pas faut croire." Surtout si son comportement Ă lui pouvait continuer Ă la mettre en rogne. Finalement, peut-ĂȘtre qu'il obtiendrait sa revanche au plaisir qu'elle lui avait retirĂ© en rĂ©ussissant Ă s'Ă©chapper de la maison pour la cette opportunitĂ© tant attendue se prĂ©cise quand elle prend la direction de sa chambre au rez-de-chaussĂ©e, dans laquelle elle avait prĂ©fĂ©rĂ© dĂ©mĂ©nager, elle et sa collection infinie de chaussures. Il sirote tranquillement la fin de son whisky, abandonnant le verre sur la table basse du salon. Non, il ne fallait rien louper du merveilleux spectacle qui allait bientĂŽt se jouer lĂ . La suivant lentement, son sourire ne le quitte plus alors qu'il s'adosse contre l'entrebaillement de la porte. Le cigare est presque entiĂšrement consommĂ©, c'est loin d'ĂȘtre le cas des mauvaises surprises de la soirĂ©e qu'il rĂ©serve Ă sa femme. Au bord du lit, la grande brune, encore Ă moitiĂ© nue, renfile sa robe, lançant un regard d'incomprĂ©hension Ă l'avocat face Ă Beverly. Les draps sont dĂ©faits et il ne faut pas sortir de Harvard pour comprendre oĂč a eu lieu l'adultĂšre de ce soir. Et il espĂ©rait vivement que sa derniĂšre carte raflerait la mise de la colĂšre de la blonde. Il s'approche d'elle, posant dĂ©licatement mais fermement une main sur son Ă©paule. "Alors ? Tu peux toujours te la faire tant qu'elle est Ă poil dans ton lit." Il ricane bĂȘtement, soufflant les derniĂšres volutes de fumĂ©e de son cigare. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re tu pensais vraiment que j'allais oublier ? Naverley Ven 19 Juil - 1156 Tu pensais vraiment que j'allais oublier ? Je n'attendais pas grand chose de lui. J'ai Ă©tĂ© comblĂ©e. »Ce sinistre individu les lui ferait toutes apparemment... Mais cela ne suffirait pas Ă la dĂ©stabiliser. Nathan n'en avait pas conscience mais ce n'Ă©tait pas ses exactions prĂ©sentes qui l'indisposaient, c'Ă©tait surtout les souvenirs de quand il Ă©tait encore un minimum civilisĂ© et faisait semblant d'ĂȘtre amoureux qu'elle ne supportait pas. Voyant la brune se rhabiller sur son lit, Beverley eut un immense sourire. Le fait qu'il ait couchĂ© avec cette femme dans son lit ne lui faisait absolument rien. Si elle avait fui le lit conjugal, c'Ă©tait plus pour ne rappeler ĂŽ combien il Ă©tait un bon amant plutĂŽt que de se demander combien de femmes avaient dormi dedans. Et nul doute que si son mari venait Ă savoir qu'elle avait fait l'amour avec Mark dans ce lit, il perdrait immĂ©diatement ce sourire narquois et vicieux qu'il arborait fiĂšrement depuis tout Ă l' tournant vers Nathan, la jeune femme lui offrit une expression neutre, sans plus aucune Si tu cherches la bagarre, t'es bien loin du compte, mon pauvre n'Ă©tait pas une attaque de la sorte qui allait la blesser plus qu'elle ne l'Ă©tait dĂ©jĂ , bien au contraire. Quand il pensait toujours Ă faire pire, il renforçait bien au contraire sa confiance en elle et sa hargne, son envie de lui faire subir pire. Se dirigeant vers la pouffiasse qui venait tout juste de sortir de son lit, Bev s'en approcha avec un air revanchard. La saisissant par la nuque avec brutalitĂ©, elle se serra contre elle en fixant son mari d'un regard brĂ»lant de provocation et un sourire Ne me tente pas, "chĂ©ri". Tu ne sais pas jusqu'oĂč tu pourrais en supporter...En riant, la blonde caressa la brune de ses mains, prenant ses seins Ă pleines mains, les soupesant comme le ferait un homme, et la cible de ses attentions n'Ă©tait manifestement pas trĂšs farouche car elle se laissa faire avec un petit gĂ©missement plaintif et excitĂ© Ă la fois... Beverley alla jusqu'Ă donner un petit coup de langue Ă la commissure des lĂšvres de la russe, laquelle avait fermĂ© les yeux sous le plaisir apparemment renaissant... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re tu pensais vraiment que j'allais oublier ? Naverley Mer 24 Juil - 1407 tu pensais vraiment que j'allais oublier ?La situation Ă©tait cocasse, exactement comme il avait pu se la figurer avnt mĂȘme que ça n'arrive. Mais encore une fois, Beverly gĂąchait tout Ă ĂȘtre trop gentille ou trop stupide pour s'Ă©nerver. Peut-ĂȘtre Ă©tait-elle simplement blasĂ©e de ces sales coups Ă rĂ©pĂ©tition, mais ça c'Ă©tait bien le cadet des soucis de Nathan. Tout ce qu'il voulait, c'est la voir pleurer, hurler. Elle Ă©tait tellement belle quand elle Ă©tait en colĂšre, encore plus quand elle Ă©tait en larmes. Mais apparemment elle ne semblait pas disposĂ©e Ă lui offrir ce tout petit plaisir, mĂȘme pas pour leur anniversaire de mariage. Un mariage pourri, nĂ©crosĂ© jusqu'Ă la moelle et qui finirait par les tuer tous les deux si aucun d'eux ne se dĂ©cidait Ă s'Ă©loigner de l'autre. Mais tout ce qui est toxique semble aussi avoir sa part d'additif, si bien qu'il n'arrivait concrĂštement pas Ă imaginer sa vie autrement qu'ainsi. Mais la suite des Ă©vĂ©nements le fait sourire, d'un sourire lĂ©gĂšrement pervers, Ă voir le corps de sa femme contre celle de la russe, visiblement toujours pas rĂ©ellement consciente de ce qui se passait. Et tant mieux, ça n'ajoutait qu'Ă l'excitation de l'avocat. Son cigare terminĂ©, il en jette le bout restant, l'Ă©crasant de sa chaussure avant de continuer Ă observer le spectacle, un sourire sur les lĂšvres. Non, jamais il n'aurait imaginer Bev capable d'autant d'audace mais c'Ă©tait bien loin de lui dĂ©plaire contrairement Ă ce qu'elle semblait insinuer alors qu'elle s'occupait de caresser les seins de la russe. "Je peux tout Ă fait supporter ça, dĂ©trompe-toi BĂ©bĂ©." Il ricane un peu, s'adossant plus confortablement Ă l'encadrement de la porte, les bras croisĂ©s sur son torse pour contempler le spectacle qu'elle lui offre. Finalement, ce n'Ă©tait pas si mal comme cadeau de mariage. Et la russe ne semblait pas rĂ©fractaire Ă se faire caresser la poitrine par quelqu'un d'autre que lui-mĂȘme, ce qui ne faisait qu'ajouter Ă l'excitation du jeune homme. Une remarque acerbe lui vient Ă l'esprit quant au manque de vertu des deux femmes sur le point de basculer entre les draps, mais pour une fois il se tait, oubliant sa volontĂ© de blesser, prĂ©fĂ©rant Ă la place profiter de ce qu'il voyait. Et un silence pareil de la part de Nathan, c'Ă©tait inespĂ©rĂ©. Autant dire que Beverley avait frappĂ© fort pour qu'il en reste aussi silencieux. Mais son inactivitĂ© ne reste pas longue. Lentement, il s'approche de sa femme, passant dans son dos pour poser ses mains sur ses hanches. Son souffle alcoolisĂ© vient caresser la peau de son cou alors qu'il remonte le long de son ventre plat. "Si je peux me permettre ma belle, tu devrais y mettre un peu plus de conviction." Ses mains s'attardent sur sa poitrine ferme et ronde, la pressant avec envie, comme il ne l'avait plus fait depuis si longtemps. Il faut dire que les occasions ne s'Ă©taient pas prĂ©sentĂ©es si souvent et Ă se convaincre que Beverley n'Ă©tait rien d'autre qu'un obstacle dans sa vie, il avait fini par oublier tout le cĂŽtĂ© charnel qui l'avait pourtant terriblement sĂ©duit lors de leurs Ă©tudes Ă Harvard. "Il vaut mieux t'imposer avec une fille comme elle, et puis tu sais ĂȘtre plus ferme, tu me l'as trĂšs bien montrĂ© tout Ă l'heure." comme tous les hommes, Nathan prenait ses rĂȘves pour la rĂ©alitĂ© alors qu'il se collait un peu plus Ă sa femme, ses mains ne quittant plus ses formes gĂ©nĂ©reuses alors que ses lĂšvres caressaient son cou. La soirĂ©e ne prenait absolument pas la direction qu'il aurait espĂ©rĂ© au dĂ©part mais il faut dire que cette alternative Ă©tait loin de lui ET CODES PAR EPISKEY. Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re tu pensais vraiment que j'allais oublier ? Naverley tu pensais vraiment que j'allais oublier ? Naverley Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclage
investirdansunsacdeluxe#investirdansunLadyDior#LadyDiana#saciconique#investirdansleluxe#long-terme#lakollectiondorĂ©eInvestir dans un sac de luxe (Le Lady DiMust have, incontournable, valeur sĂ»re⊠le sac de luxe, Ă©videmment. Mais lequel choisir ? Craquer pour un modĂšle de saison est une chose, investir dans une piĂšce maĂźtresse en est une autre. Les sacs les plus iconiques sont aujourdâhui tellement cotĂ©s quâils sont souvent sur liste dâattente, et parfois aussi chers en deuxiĂšme main quâen boutique. Messieurs, cet article devrait vous intĂ©resser aussi⊠Le Lady chez Dior, le Bamboo de Gucci, le Peekaboo chez Fendi⊠Chaque maison de mode a au moins un sac iconique qui a traversĂ© les gĂ©nĂ©rations. Seul obstacle entre eux et notre dressing ? Notre compte en banque. Surtout quâen 2021, les prix de la maroquinerie de luxe ont explosĂ©. Le Classique de Chanel a par exemple augmentĂ© de 33%, le Loulou de Saint Laurent de 18%. En cause, les difficultĂ©s dâaccĂšs aux matiĂšres premiĂšres et lâaugmentation de leur prix, ou encore les fluctuations des taux de change. Il y a Ă©galement le âpricing powerâ, une pratique consistant Ă gonfler les prix en pĂ©riode dâaustĂ©ritĂ© afin de compenser la baisse du volume des ventes. Ou lâeffet de raretĂ©, une autre manĆuvre marketing qui consiste Ă crĂ©er lâengouement pour un sac de luxe, quasi introuvable, donc plus cher. Quoi quâil en soit, leur prix augmente rĂ©guliĂšrement, crise sanitaire ou pas. Le Birkin dâHermĂšs, par exemple, nâa cessĂ© dâaugmenter depuis 40 ans. En seconde main, ils se revendent aussi voire plus chers que les originaux. De maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, sur les plateformes comme Collector Square ou Monogram Paris, la vente de sacs vintage a explosĂ©. Le site Vestiaire Collectif a ainsi enregistrĂ© une hausse de plus de 25% des annonces des modĂšles Gucci et de 40% pour les recherches ! Certains sacs neufs auraient mĂȘme pris jusquâĂ 70% de leur valeur initiale. Certes, il y a de quoi en dĂ©courager plus dâune, mais du coup, ces derniers peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme de vrais placements financiers. Objets du dĂ©sir et piĂšces que lâon aime transmettre, lĂ©gendaires ou modernes, voici lâhistoire et lâactualitĂ© de 10 modĂšles iconiques. Histoire de miser sur un sac de luxe qui vaut le coup de casser sa tirelire. VOIR AUSSI TENDANCE IT-BAGS LES SACS PRINTEMPS 2021 SUR LESQUELS MISER Les lĂ©gendaires Le Birkin de HermĂšs Pour avoir un Birkin, mieux vaut sây prendre Ă lâavance. Car la liste dâattente est dâenviron⊠6 ans. Dâailleurs, on ne passe pas commande chez HermĂšs, on âĂ©met un souhaitâ, câest dire. Lâhistoire de ce sac de luxe ? En 1981, Jane Birkin rencontre dans un avion le prĂ©sident de la maison HermĂšs et lui fait part de son problĂšme de jeune maman qui ne trouve pas de sac Ă©lĂ©gant et pratique. Il la met alors au dĂ©fi de dessiner son sac idĂ©al. Trois annĂ©es plus tard, le sac est commercialisĂ© et prend le nom de sa muse. Le succĂšs est fulgurant. Et 40 ans aprĂšs, le Birkin est toujours aussi iconique. Sa version la plus chĂšre sâest mĂȘme vendue en 2011 Ă 1,9 millions de dollars. Plus rĂ©cemment, le digital artist Mason Rothschild a proposĂ© sous forme de NFT crĂ©ations numĂ©riques uniques ânon fongiblesâ, câest-Ă -dire non reproductibles ses propres rĂ©interprĂ©tations du sac, pour un projet vendu dans le Metavers. Cet âhommageâ nâa pas vraiment plu Ă la marque. HermĂšs a intentĂ© une action pour faire interdire la reproduction digitale de son sac emblĂ©matique. Ă partir de DH env. Le Lady de Dior Créé en 1995, ce sac de luxe qui sâappelait Ă lâorigine le Chouchou est propulsĂ© au rang dâicĂŽne lorsque la princesse de Galles, Lady Diana, le porte lors dâune visite Ă Paris. Il est alors rebaptisĂ© Lady Dior. 25 ans aprĂšs, il nâa pas pris une ride. La Maison a mĂȘme créé un Ă©vĂ©nement autour de son it-bag, avec la collection capsule âLady Dior Artâ. Ă chaque Ă©dition, elle invite des artistes du monde entier Ă rĂ©interprĂ©ter son esthĂ©tique et Ă renouveler son univers. De quoi faire perdurer la lĂ©gende de ce sac de luxe. Ceci, sans oublier les nombreuses rééditions annuelles en veau verni, cuir plus ou moins souple, ou avec des bandouliĂšres ethniques⊠Notre favori, une Ă©dition assez rare en cuir de veau cannage ultramatte noir. Ă partir de DH env. Le de Chanel un nom Ă©nigmatique ? Pas du tout, câest une rĂ©fĂ©rence Ă sa date de crĂ©ation, en fĂ©vrier 1955. Une habitude que sa crĂ©atrice Gabrielle Chanel a prise comme avec le Chanel n°5. EncombrĂ©e par ses sacs Ă mains, elle sâinspire des sacoches militaires de lâĂ©poque pour crĂ©er un sac Ă bandouliĂšre avec 7 poches pratiques. Son matelassage en cuir dâagneau et ses chaĂźnes mĂ©talliques le rendent reconnaissable au premier coup dâĆil. Depuis sa crĂ©ation, plus de 3000 dĂ©clinaisons ont Ă©tĂ© proposĂ©es, dont une gamme toute entiĂšre, les â Vintageâ, que nous aimons tout particuliĂšrement. Si vous tombez sur un en cuir souple noir, sans matelassage mais avec des chevrons, nâhĂ©sitez surtout pas ! Ă partir de DH env. Le Bamboo de Gucci Le Bamboo a fait ses dĂ©buts en 1947, Ă la suite de la Seconde Guerre mondiale. ConfrontĂ©e Ă la pĂ©nurie de matiĂšres premiĂšres, la marque a lâidĂ©e de confectionner les poignĂ©es de son sac de luxe en bambou plutĂŽt quâen cuir. Ses formes Ă©voquent une selle de cheval et sa structure rigide lui donne un joli maintien. Il connaĂźt une premiĂšre renaissance Ă la fin des annĂ©es 90 grĂące Ă Tom Ford. Puis, en 2010 quand Frida Giannini, directrice artistique de lâĂ©poque, lance le New Bamboo. Une version dĂ©clinĂ©e en python ou cuir Cellarius, fabriquĂ©e en seulement 12 exemplaires pour chaque matiĂšre. Ă cette occasion, la maison italienne de mode a Ă©galement organisĂ© une exposition retraçant son histoire. Plus de 70 ans aprĂšs, le Bamboo est toujours sur le devant de la scĂšne, notamment arborĂ© par BeyoncĂ©. Ă partir de DH env. Le sac NoĂ© de Louis Vuitton NĂ© en 1932, ce sac est le deuxiĂšme plus ancien de la marque aprĂšs le Speedy. Au dĂ©part créé pour un producteur de champagne qui cherche Ă transporter Ă©lĂ©gamment ses bouteilles, il devient rapidement un sac de luxe original et pratique avec sa forme en seau. Dans les annĂ©es 80, on le retrouve aux Ă©paules des jeunes Parisiennes qui aiment le contraste avec les sacs rigides que portent leur mĂšre. Cuir Ă©pi, damier azur, toiles Monogram, les rĂ©interprĂ©tations de ce it-bag sont nombreuses. Plus rĂ©cemment, en 2014, la marque a modernisĂ© son classique en sortant une version minimaliste le NĂ©oNoĂ©. Nous, on prĂ©fĂšre quand mĂȘme lâoriginal en toile Monogram. Efficace ! Ă partir de DH env. Les modernes Le sac de jour de Yves Saint Laurent LancĂ© en 2013 sous lâimpulsion dâHedi Slimane, ce sac de luxe signe la nouvelle silhouette nĂ©o-punk de la marque. Des lignes Ă©purĂ©es, des matiĂšres nobles croco, cuir, daim, python et des couleurs franches ont permis Ă ce modĂšle de se hisser parmi les grands en trĂšs peu de temps. Kate Moss ou encore Gigi Hadid lâont arborĂ© fiĂšrement, contribuant ainsi Ă son succĂšs planĂ©taire. Ă partir de DH env. Le Peekaboo de Fendi On aurait pu vous parler du Baguette, sorti en 1997 et vendu Ă plus dâun million dâexemplaires. Mais depuis 2008, date de sa crĂ©ation, le succĂšs du Peekaboo ne se dĂ©ment pas. Mieux, la maison a su le rĂ©inventer en proposant Ă chaque saison une nouvelle interprĂ©tation. Ses ouvertures amovibles lui donnent une classe un peu dĂ©sinvolte. Du coup, il plait Ă toutes ces dames quel que soit lâĂąge ou le style, le Peekaboo sâadapte aux personnalitĂ©s les plus diffĂ©rentes. On lâa vu aux bras de reines et princesses comme Rania de Jordanie ou plus rĂ©cemment Meghan Markle, mais aussi dâicĂŽnes de la musique et du cinĂ©ma comme Rihanna, Madonna et Angelina Jolie. Et la lĂ©gende continue de se construire puisquâil sâagit encore dâun des hot bags du moment. Ă partir de DH en version mini Le Triomphe de Celine Quelques jours aprĂšs son arrivĂ©e et son premier dĂ©filĂ© en tant que directeur artistique de la marque en 2018, Hedi Slimane prĂ©sente le sac Triomphe, baptisĂ© ainsi en rĂ©fĂ©rence au cĂ©lĂšbre monument de la place de lâĂtoile Ă Paris qui a inspirĂ© CĂ©line Vipiana fondatrice Ă©ponyme de la maison pour son logo imaginĂ© en 1972. Disponible en trois tailles et diffĂ©rents matĂ©riaux cuir, lĂ©zard, crocodile ou bi-matiĂšre, il a cette allure rĂ©tro-sophistiquĂ©e qui fait le chic parisien. En 2021, le crĂ©ateur donne dĂ©jĂ un petit coup de frais Ă son sac de luxe en lâallongeant et en raccourcissant son anse pour en faire un shoulder bag, dĂ©clinĂ© dans des tons pastel. Chez Shoelifer, on prĂ©fĂšre lâoriginal en cuir lisse noir ou aubergine. Ou galet, dans les modĂšles de cette saison. Ă partir de DH en version shoulder bag et 9000 DH en mini Le Classic First de Balenciaga DessinĂ© en 2000 par le directeur artistique Nicolas GhesquiĂšre, ce sac de luxe sâest rapidement imposĂ©, sur les podiums comme Ă la ville. FabriquĂ© en agneau souple, il intĂšgre tous les codes qui ont relancĂ© la marque Ă la fin des annĂ©es 90-dĂ©but 2000 agneau souple, dĂ©tails cloutĂ©s et frangĂ©s et une dĂ©clinaison de tailles et de couleurs⊠Pratique, il peut ĂȘtre portĂ© sous le bras ou Ă lâĂ©paule, convenant ainsi Ă une journĂ©e de travail comme Ă un cocktail. Vingt ans aprĂšs, Demna Gvasalia directeur artistique de la maison depuis 2015 le revisite avec une version Ă la forme trapĂšze plus contemporaine et minimaliste, le NĂ©o Classic. Ă partir de DH en taille mini Le Galleria de Prada En 1913, les frĂšres Prada ouvrent leur premiĂšre boutique dans la Galleria Vittorio Emanuele II Ă Milan. Pratiquement un siĂšcle plus tard, en 2007, Miuccia Prada, aux commandes de la maison de mode, lance le sac Galleria en hommage Ă cette success story familiale. Ce dernier se fait trĂšs rapidement connaĂźtre âet apprĂ©cierâgrĂące Ă son fameux cuir Saffiano, propre Ă Prada. ĂlĂ©gant, simple et surtout intemporel. Ă partir de DH pour la petite version
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