lesparoles d'ex une vie de Messi autres thématiques France Football Monaco, pas le temps pour les regrets aprÚs l'élimination contre le Chakhtior Donetsk en Ligue des champions Quatre
Pas l'temps pour les regrets Songtext Der Songtext "Pas l'temps pour les regrets" von "Lunatic" darf aufgrund von lizenzrechtlichen GrĂŒnden nicht angezeigt werden. Auf Facebook teilenFacebook Songtext twitternTwitter Whatsapp Letemps s'Ă©coule. Tu te plein, retiens ton souffle car faut que tu cours, Tu cours . Le temps tes blemes lui s'en fou Tu veut de l'aide, de l'aide Tu sais ce qui te reste a faire Je n'ai qu'un regret, regret ces de ne rien pouvoir y faire B.L.A.M.S envoyez moi la monnaie coller a pavĂ© Toujours ignorer j'approche vers ton pallier Ah moi la [Intro Ali] Lunatic, Booba, Ali, 92i À la vie, inch’Allah, GĂ©nĂ©ral[Couplet 1 Ali] Pas le temps pour les regrets Les erreurs n’appartiennent qu’à nous-mĂȘmes NĂ© pour amener ma part de progrĂšs Pour qu’à mon tour je procrĂ©e De ceux pour qui le jour porte conseil Quand c’est la nuit qu’on agit, traĂźne Ma chair et mon ossature vers n’importe quelle latitude Sous n’importe quel degrĂ©, le monde est vaste Pour certains trop petit, sĂ©parĂ© en deux castes Ceux qui rĂ©pandent l’amour et ceux qui dĂ©pendent de la haine On y grandit en perdant l’innocence Que chacun de nous possĂšde Ă  sa naissance Combats nos faiblesses, fortifie mon mental Sanctifie mon Ăąme, mon essence Adam structure mon ADN NĂ© non pas pour vivre seul, cause au nom de l’universel Puise mes instruments dans la flore pour ma faune Dans la rue pour mes gens aux instincts de fauves À nous les fautes Quand les pulsions l’emportent sur la rĂ©flexion Te privent de contrĂŽle, primitive rĂ©action, prĂ©viens les autres Que veux-tu que je dise quand s’enfoncent Les tĂȘtes de mon 92 enfance, trop se plaisent Ă  tiser et vomir Spliffs avant de dormir et dĂšs le matin remise Les erreurs n’appartiennent qu’à nous-mĂȘmes Pas le temps pour les regrets[Refrain Booba & Ali] Pas le temps pour les regrets Les erreurs n'appartiennent qu'Ă  nous-mĂȘmes NĂ© pour amener ma part de progrĂšs Pas le temps pour les regrets Les erreurs n'appartiennent qu'Ă  nous-mĂȘmes NĂ© pour amener ma part de progrĂšs Pas le temps pour les regrets Les erreurs n'appartiennent qu'Ă  nous-mĂȘmes NĂ© pour amener ma part de progrĂšs Pas le temps pour les regrets Les erreurs n'appartiennent qu'Ă  nous-mĂȘmes NĂ© pour amener ma part de progrĂšs[Couplet 2 Booba] On dit que la vie des jeunes de la rue est triste, mais qui tu blĂąmes? J’ai pas besoin de tes larmes, oĂč est le drame? Depuis le CP, les billes, je sais que c’est niquĂ© Donc je fais mon billet, si je dois te briser pour briller Hors de portĂ©e, mort de rire sans remords Quand j’écoute les menaces de mort des forces de l’ordre T’écoutes du Des mecs qu’en ont rien Ă  pĂ©ter, Ă  tout niquer je viens m’apprĂȘter Mettez les femmes et les enfants Ă  l’abri Y’a nos reufs prĂȘts Ă  agir avec magie qu’attendent Ă  la grille[Couplet 3 Ali] Mauvais regards puis coups durs, hĂ©matomes et points de suture Brolic Ă  la ceinture et plus lourd dans le coffre de la tire Les cerveaux saturent par manque d’amour et d’air pur Tout comme nos chiens, on a besoin de verdure Mais on est des hommes, donc on endure RĂ©sidents des zones 92 Hauts-de-Seine gĂ©ographie Quand s’ouvrent les portes de l’enfer Que la nuit suffit pour couverture Se dĂ©fient le vice et la vertu Les erreurs pĂšsent sur les cƓurs Seul le repentir sincĂšre pour les mettre Ă  l’écart NĂ© pour amener ma part de progrĂšs Pas le temps pour les regrets[Refrain Booba & Ali] Pas le temps pour les regrets Les erreurs n'appartiennent qu'Ă  nous-mĂȘmes NĂ© pour amener ma part de progrĂšs Pas le temps pour les regrets Les erreurs n'appartiennent qu'Ă  nous-mĂȘmes NĂ© pour amener ma part de progrĂšs Pas le temps pour les regrets Les erreurs n'appartiennent qu'Ă  nous-mĂȘmes NĂ© pour amener ma part de progrĂšs[Couplet 4 Booba] Je vis de haine et d’eau fraĂźche, d’illicite et de pĂ©chĂ© Mon seul taf je rappe sur SP-12, MPC Je vois pas mes frĂšres agir Ă  jeun sans le biz Incapables de survivre ils se lĂšvent le matin mais juste pour pisser Des soirĂ©es sans chĂšques et sans ke-shnĂ© C’est tellement naze que pour kiffer je dois me dĂ©foncer au whisky Du son pour lĂ©-rou, un putain de flow de banlieue pour les khos Beurs, nĂ©gros, peace et les terroristes Éclate allocations, insertion Sous pression comme nos consommations DĂšs qu’on sort bĂ©dave comme si c’est permis La vie, c’est des griffes avec du vernis, string, 90C Suicide Ă  la hiya, trop faya pour aller prier J’ai peur de crier quand je vais griller 92 hardcore, depuis le jardin d’Eden J’avale une bouteille, et j'm’endors avec du Wu-Tang[Refrain Booba & Ali] Pas le temps pour les regrets Les erreurs n'appartiennent qu'Ă  nous-mĂȘmes NĂ© pour amener ma part de progrĂšs Pas le temps pour les regrets Les erreurs n'appartiennent qu'Ă  nous-mĂȘmes NĂ© pour amener ma part de progrĂšs Pas le temps pour les regrets Les erreurs n'appartiennent qu'Ă  nous-mĂȘmes NĂ© pour amener ma part de progrĂšs Pas le temps pour les regrets Les erreurs n'appartiennent qu'Ă  nous-mĂȘmes NĂ© pour amener ma part de progrĂšs[Outro Ali] Pour qu'Ă  mon tour je procrĂ©e Lunatic

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Le roi aux talonnettes / Les fossoyeurs / Au comptoir / On ira pas au paradis / Dans mon pays pas beau / RĂ©volution / La haine / Les sales caboches / La ballade des oubliĂ©Es / / 20 ans / Pas l’temps / J’veux pas / Aux barricades Le roi aux talonnettes Le roi aux talonnettes voudrait nous mettre Ă  la diĂšte, se pointe avec sa grande brouette remplie d’idĂ©es super chouettes. Le roi aux talonnettes, que lui y a pas plus honnĂȘte et de son grand festin est prĂȘt Ă  nous laisser quelques miettes. SystĂšme de Sarkozy est un systĂšme pourri. Hortefeux, Devedjian sont des plus rĂ©pugnants. Peu importe qui voter, non ça ne va rien changer. Pour ĂȘtre heureux non faut plus de gouvernement. Coupons la tĂȘte, la tĂȘte du roi. Coupons lui la tĂȘte pour que ça ne recommence pas. Coupons lui la tĂȘte et renversons l’état, fini de cette dĂ©mocratie pourrie et vive l’anarchie ! Le roi aux talonnettes veut nous faire baisser la tĂȘte, mais dis donc qui sommes nous pour dĂ©cider de ce qui est bien pour nous. Le roi aux talonnettes connait bien la recette fascisons, divisons et des prisons pour ceux qui s’entĂȘtent. Le monde de Sarkozy est un monde de pourris, les patrons nous saignant sont des plus rĂ©pugnants. Peu importe qui voter, non ça ne va rien changer. Pour ĂȘtre heureux faut un grand renversement ! Le roi aux talonnettes oh non n’est plus Ă  la fĂȘte car il a perdu la tĂȘte des mains d’une fillette Qui avait rĂ©flĂ©chie et bien loin d’ĂȘtre bĂȘte, trouva la solution et passa Ă  l’action. Coupons la tĂȘte du roi, la tĂȘte de tous les rois. Et le prochain qui s’pointera il sait ce qui l’attendra. Coupons la tĂȘte du roi, la tĂȘte de tous les rois. Fini d’ĂȘtre soumis pour que vive l’anarchie. 




. Les fossoyeurs Nous sommes les fossoyeurs, increvables conspirateurs. Sifflotant la rumeur de la fin de nos erreurs. Que crĂšve la patrie, que brule la rĂ©publique. Que fleurisse au bout des pics ces ĂȘtres pathĂ©tiques. Nous sommes les fossoyeurs, infatigables dĂ©serteurs. Refusant de mourir au son du clairon de vos horreurs. Qui ne profite qu’au riche, qui ne profite qu’à quelques nantis. Si je ne suis qu’un salariĂ©, prĂ©parez vous Ă  trembler. Nous sommes les fossoyeurs, creusant la tombe de nos malheurs, se dĂ©lectant de bonheur Ă  l’idĂ©e de ce monde qui se meurt Pour lequel je ne verserai pas une larme, pour lequel je n’en ferai pas un drame. Allons debout compagnons et ensemble bĂątissons L’autonomie, le commencement de la raison / L’autonomie, la fin de notre soumission. Nous sommes les fossoyeurs et nous chantons oh oui de bon cƓur la libertĂ© tant espĂ©rĂ©e que tout peut encore ĂȘtre renversĂ©. Nous ne voulons pas vivre Ă  genou, nous voulons tout car tout est Ă  nous. Sans gouvernement et sans Ă©tat, pour enfin vivre l’anarchie
. Dans la joie. 




. Au comptoir Elle passe toutes ses journĂ©es accoudĂ©e au comptoir au bar en face de l’usine, Elle n’est pas lĂ  pour boire bien que ce soit dure Ă  croire Ă  la vue dĂ©pitĂ©e de sa mine. Elle passe toutes ses journĂ©es, personne n’ose lui parler. Son regard plein de haine, d’amertume et de peine. Elle reste Ă  cogiter et quelques fois Ă  s’marrer, mais son rire Ă  quelque chose qui nous fait flipper. Ici tout le monde la connait, ça fait bien des annĂ©es qu’on la voit se faire avaler par l’usine. Lorsqu’elle Ă©tait au bar ses discussions passionnĂ©es parlaient d’autogestion sans patron. Mais ici comme ailleurs l’usine l’a recrachĂ©e, Ă  peine le temps de mendier quelques indemnitĂ©s. Les copines, les copains, tous dans la mĂȘme galĂšre, s’promettaient Ă  jamais qu’ils resteraient fier. Les annĂ©es ont passĂ©es, tant de luttes acharnĂ©es n’ont pas empĂȘchĂ©es l’usine de fermer. Et pourtant ils y croyaient et pourtant ils espĂ©raient qu’un jour leurs combats les mĂšneraient A une vie meilleure, Ă  des lendemains qui chantent. A devenir autre chose que des pions qui se lamentent. Et puis vint le jour oĂč elle est arrivĂ©e, elle nous a tous saluĂ©s. A payĂ©e sa tournĂ©e et nous a expliquĂ©e, qu’il fallait toujours lutter. Lutter pour exister. Quand les verres se sont levĂ©s et qu’ils se sont cognĂ©s, les murs se sont mis Ă  trembler. L’usine, avait disparue, l’usine avait fondue. Elle s’était vengĂ©e, elle l’avait rasĂ©e ! 




. On ira pas au paradis Oh non ! On ira pas au paradis. Et alors ! On a jamais cru Ă  ces conneries. Des promesses, des dires de culs bĂ©nis qui voudraient nous voir dans leurs troupeaux blĂȘmis. On n’a pas le temps de s’agenouiller et de prier. On a pas le temps de croire, on a tellement de chose Ă  savoir. Vous qui ne nous bernez que par l’ignorance, c’est avec arrogance que l’on vomit sur vos croyances. Car nous tu vois on a tellement faim de la vie que c’est avec mĂ©pris que l’on combat toutes vos conneries. Et si ce n’est pas assez alors nous danserons sur la tombes de vos dieux maudits. Oh non ! On ira pas au paradis. Pas la peine d’ĂȘtre déçu, merci de rien nous sommes en vie. Tu vois notre paradis c’est ici qu’on se le construit, loin de toutes vos priĂšres et de vos dieux de misĂšre Car nous tu vois on a tellement faim de la vie que c’est avec mĂ©pris que l’on combat toutes vos conneries. Et si ce n’est pas assez alors nous danserons sur la tombes de vos dieux dĂ©truits. Alors nous chanterons pour qu’on nous entende jusqu’à l’autre bout du monde. Alors nous danserons jusqu’à ce que tout tremble et que s’écroule vos dieux immondes. Alors nous vivrons sans dieu ni maitre. 




. Dans mon pays pas beau Dans mon pays pas beau oĂč il pleut tout le temps, le gris du ciel terni un peu plus le regard des gens, ici la colĂšre a laissĂ©e place Ă  l’apathie. Tellement soulĂ© de promesses qu’on sait plus oĂč aller les vomir. Ici ĂȘtre rĂ©signĂ© c’est comme d’aller pisser, Ă  chaque coin de rue ça pue la morositĂ©. Viens pas parler de lutte ici on en a bouffĂ©, on pourrait t’raconter mais ce sera dur sans picoler. Et nous les enfants de la classe ouvriĂšre, nĂ©s sur le charnier de la fatalitĂ©. On n’est pas encore dĂ©cidĂ© Ă  crever. Mort aux riches, mort aux vaches et vive les acharnĂ©s. Dans mon pays pas beau oĂč il pleut tout le temps, quand on croise un flic il nous faut serrer les dents, on s’dit que ce bĂątard de la classe ouvriĂšre a dĂ©fendu le crevard qui nous a mis le nez dans la misĂšre. Dans mon pays pas beau oĂč il pleut tout le temps, on a beau nous enfermer, on a beau nous museler. Mais sachez qu’ici il reste des acharnĂ©s prĂȘt Ă  tout renverser, prĂȘt Ă  tout faire pĂ©ter. Dans mon pays pas beau oĂč il pleut tout le temps, Ă©coute nous chanter nos rĂȘves de libertĂ©. Une petite chanson pour la rĂ©volution, qui fera fuir les vipĂšres qui vivent de nos misĂšres. 




. RĂ©volution J’vais pas t’attendre Ă  en crever, je n’ai pas pour moi l’éternitĂ©. Souvent au loin je te vois passer, des fois si prĂšs que je sens ton souffle m’enivrer. Je t’ai maudit cent fois milles fois quand je comprenais que ce soir encore tu serais pas lĂ . Je t’ai tellement dĂ©sirĂ©e, tellement criĂ©e
 mais c’est souvent rĂ©signĂ© que je suis rentrĂ© me coucher. Et pour pas t’oublier, pour continuer de rĂȘver, j’écris ton nom sur les murs de la ville endormie. Et pour pas t’oublier, je m’obstine acharnĂ© Ă  gueuler ton nom au toi ma belle insoumise. Au toi ma belle le jour oĂč enfin tu sera lĂ  la libertĂ© nous tendra les bras Le jour oĂč enfin tu te dĂ©cidera on marchera ensemble en chantant ton nom. Ce jour lĂ  tu verra une nouvelle vie commencera, elle sera faite de joie elle sera sans leurs lois. On pensera au passĂ© on aura rien Ă  regretter Les patrons s’enfuiront au son de nos chansons. Il n’y aura plus de prison on oubliera le pognon , il n’y aura plus de misĂšre on sera tous sƓurs et frĂšres. On aura tout Ă  reconstruire et tant de choses Ă  s’dire. On aura un avenir on pourra enfin vivre !! 




. La haine Le cauchemar ressurgit dans la lĂąchetĂ© du bon vieux votard citoyen. Le brouillard de leurs mĂ©moires nous ramĂšne Ă  un avenir bien noir. La haine! Toujours la haine, la peur de l’autre ils rĂ©clament le retour du bruit des bottes. Bien installĂ©s dans leurs pantoufles courageusement cachĂ©s derriĂšre leur bulletin de vote. Mais la haine qu’on ne pensait ne plus jamais revoir, est ressortie des poubelles de l’histoire. Mais la haine qu’on n’avait jamais cessĂ© de combattre ressurgit telle la gangrĂšne, alors soit tu coupes ou soit tu crĂšves La haine c’est fait belle pour se jouer de la misĂšre de la colĂšre. Mais sous le maquillage l’odeur reste la mĂȘme. Ça sent toujours la merde. Crachant avec mĂ©pris sur ce qui nous reste d’humanitĂ©. Diviser pour mieux rĂ©gner La peste brune est Ă  Ă©radiquer !! Peu importe nos couleurs, peu importe d’oĂč l’on vient, nous maudissons toutes les frontiĂšres car notre patrie c’est la terre. Peu importe nos couleurs, peu importe d’oĂč l’on vient, car nous sommes le genre humain. . . 




. Les sales caboches Parçe qu’il parait que c’est dans l’air du temps de rester dans le rang tout en faisant semblant, d’avoir l’air heureux en acceptant le marchĂ© cynique de ces drĂŽles de marchands. Et v’lĂ  que r’v’lĂ  les drĂŽles de caboches. Ceux qui ont quelque chose qui clochent mais qui se trouve pas vraiment moches. Qui ce moquent bien de ne pas ĂȘtre comme il faut ĂȘtre. La dictature de la beautĂ© si tu savais oĂč ils se la mettent Parce qu’il parait qu’il faut cacher tous nos dĂ©fauts, ne rien laisser dĂ©passer et souffrir pour ĂȘtre beau. Que la beautĂ© c’est la normalitĂ©, que la normalitĂ© c’est enfin ĂȘtre acceptĂ©. Dans ce meilleur des mondes oĂč tout doit ĂȘtre parfait ils voudraient nous voir culpabiliser et tout faire pour enfin arriver Ă  ces icĂŽnes de beautĂ© qu’ils nous ont prĂ©fabriquĂ©. A tout ceux qui voudraient nous imposer des critĂšres de beautĂ©.. Nous formater
 Ecoute nous chanter La dictature de la beautĂ© on s’la met au cul !! 




. La ballade des oubliĂ©Es Chez ce n’était plus possible, LĂ  bas la vie nous semblait plus facile. A la tĂ©lĂ© on l’voit bien, lĂ bas on ne manque de rien. Tout l’monde Ă  l’air si heureux, tout l’monde Ă  l’air d’avoir ce qu’il veut. La bagnole, la maison
 y a mĂȘme les enfants qui jouent dans le jardin. Mais pour nous non y avait rien de tout ça, car pour la vie c’était pas comme ça. Car pour nous y a toujours rien que la galĂšre, y a toujours eu que la misĂšre. Alors on a payĂ© pour pouvoir voyager, on a tout sacrifiĂ© pour cette vie rĂȘvĂ©e. On a tant souffert, en chemin tant de fois connu l’enfer. On a perdu tant de soeurs, tant de frĂšres. Effectivement, ici rien n’était comme on l’avait imaginĂ©. Ici on ne te regarde pas, ici on existe pas. Ils m’ont envoyĂ© pourrir au fond d’un trou, et c’est tout. Et j’y vois que des barbelets, et c’est tout. Alors on est rentrĂ© plus ou moins obligĂ© Alors on est rentrĂ© dans notre galĂšre, dans notre vie de misĂšre. Et c’est peut ĂȘtre mieux comme ça. 




. On n’a beau ne pas en parler, feindre de l’ignorer Mais la torture et la souffrance sont une rĂ©alitĂ© Dans les labos ça pue la mort C’est une part de notre humanitĂ© que l’on laisse s’envoler On ne la vois pas mais on sait bien qu’elle est lĂ  On ne la regarde pas car on ne la supporterai pas On arrive mĂȘme Ă  la justifier, la torture est tolĂ©rĂ©e au nom du progrĂšs. Et on enferme ceux qui la refuse Ceux qui ne se nourrissent plus d’excuse Qui choisissent le combat et qui dĂ©fient la lois La cagoule sur la tĂȘte, la lutte par l’action directe Alors ils ouvrent les cages et ils sabotent et ils saccagent. Ils luttent contre l’intolĂ©rable Vive le front de libĂ©ration animal On leur nies tout besoin toute en envie d’existence Devenus de simple objet dans les mains folles de la science L’animal bout de viande jugeai, lui, sans conscience N’a aucune chance, le massacre continue dans le silence
. Dans l’indiffĂ©rence. 




. 20 ans Elle avait 20 ans et voulait fuire son enfer Pour ne plus se soumettre, pour ne plus satisfaire. Elle rĂȘvait de ces pays si lointein oĂč la libertĂ© Lui permettrait enfin d’exister. Pour trouver la paix, pour ne plus avoir peur Elle dĂ©cida de s’en aller, d’aller voir ailleurs De toute maniĂšre d’ici elle ne regretera rien, Rien de bien pour elle, lĂ  bas ce sera bien Mais arrivait chez nous au pas de nos portes Elle n’aura trouvĂ© que le centre de rĂ©tention. EnfermĂ©e, jugĂ©e, humiliĂ©e. Mais peu importe les murs on l’entend crier. Elle avait 20 ans et voulait fuire son enfer Pour une vie meilleure, une part de bonheur. Mais les juges minable la font illĂ©gale. Bouc Ă©missaire sacrifiĂ©, indĂ©sirable. La sentence tombe, tu seras expulsĂ©. Peu importe tes cries les jeux sont faits Elle a beau supplier mais personne n’écoute. Ses cries Ă©touffaient sous un oreillĂ©. Elle s’était jurĂ©e que non jamais elle n’y retournerai Peu importe
 ils t’ont assassinĂ© Elle avait 20 ans et voulait fuire son enfer Et ton histoire semirha nous remplie de colĂšre. 




. Pas l’temps Puisqu’on a qu’une seule vie on a tout Ă  perdre Ă  la regarder passer. A rester lĂ  prostrĂ© Ă  ne la remplir que de regrets A se dire qu’autrement
 putain ça l’aurai fait Et rester lĂ  Ă  ce lamenter en s’demandant oĂč ça a bien pu merder Puisqu’on a qu’une seule vie on a tout Ă  perdre Ă  la sacrifier A s’écorcher les coudes, les genoux Ă  force de ramper A toujours obĂ©ir, Ă  toujours se courber face Ă  ce p’tit chef dĂ©bile qui te donne des envies de meurtrier Puisqu’on a qu’une seule vie on a tout Ă  perdre Ă  pas en profiter A se laisser berner par les penseurs de la bonne moralitĂ© Qui nous promettent l’ennui de mourir en bonne santĂ© Quitte Ă  nous gaver de cachetons pour nous le faire oublier Puisqu’on a qu’une seule vie on a tout Ă  perdre Ă  croire que c’est demain Que c’est demain qu’elle va commencer 




. J’veux pas J’me souviens de comment tout ça a commencĂ© Comment j’ai tout essayĂ© pour ne pas leur ressembler J’voulais pas de leurs vies banale oĂč tout Ă©tait tracĂ©s OĂč j’n’avais qu’à patienter eb attendant de crever Mais moi j’veux pas, oh non j’veux pas Oh non j’veux pas de cette vie lĂ  Oh non j’veux pas pas finir comme ça Mais moi j’veux pas, oh non j’veux pas S’il vous plaĂźt laissĂ© moi rĂȘver J’ai besoin de respirer Et rester lĂ  Ă  regarder Tout ce temps que je leur donnais et que jamais j’rĂ©cuperais Pour qui? pourquoi? C’est vraiment n’importe quoi Tout ça non c’est pas pour moi, c’est dĂ©cidĂ© j’me tire de lĂ  Alors j’me marre en repensant un court instant A ceux qui me voulaient du bien en me rappelant Que eux aussi y avaient au moins un temps Et que moi aussi comme eux un jour je rentrerai dans le rang Alors j’m’amuse mĂȘme si c’est pas tous les jours la fĂȘte J’m’en veux Ă  chaque compromis que j’leur concĂšde Mais j’assume et jamais je ne baisse la tĂȘte C’est pas moi qui doit changer mais c’est ce p’tit monde qui peuple ma planĂšte Alors ben ouai j’m’souviens de comment tout ça a commencĂ© Et si vous me cherchez je serai sĂ»rement sur le bord du chemin en train de rĂȘver Et j’sais pas comment cette histoire va ce terminer On verra bien demain mais tu sais demain c’est loin !! 




. Aux barricades J’ai tant de mĂ©lodies qui me trottent dans la tĂȘte Avec des refrains super chouette qui rĂ©clament que tout pĂȘte Que nos vies soient une fĂȘte mĂȘme certains y perdent la tĂȘte Au oui ce serait trĂšs chouette que certains y perdent leur tĂȘte. J’ai tant de mĂ©lodies qui passent par l’esprit Avec des rimes assassines Ă  vomir sur les pourris Qui profitent de nos vies
 Alors messieurs dames profitaient !! Car nous savons belle et bien de quoi demain sera fait. Et cette chanson que l’on chantera sur les barricades Quand les rues se transformeront en espace de libertĂ© Cette chanson vĂ©ritable sĂ©rĂ©nade A la fin de votre rĂšgne alors
 Tremblez ! J’ai tant de mĂ©lodie qui chante la colĂšre Qu’on jetera Ă  la face de tout ces faiseurs de misĂšre Et j’en ai bien d’autre encore qui chante l’espoir de repeindre le monde en noir Ă  la lueur d’un grand soir. Et cette chanson que l’on chantera sur les barricades Quand les rues se transformeront en espace de libertĂ© Cette chanson vĂ©ritable sĂ©rĂ©nade A la fin de votre rĂšgne alors
 Tremblez ! J’en vois dĂ©jĂ  labas qui s’avance et qui rentre dans la danse Alors danse, danse et hurle Ă  plein poumon toutes tes espĂšrances Et ensemble chantons la rĂ©volution Et ensemble chantons la plus belle de toutes les chansons. Et ensemble chantons la rĂ©volution allez debout! En avant compagnons!

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SamirKenza de Diamant Nombre de messages 9834Age 30Lieu 94Date d'inscription 24/06/2008Sujet Lunatic - Pas Le Temps Pour Les Regrets Dim 24 AoĂ» - 2204
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"Je ne sais pas pourquoi je me suis autant attachĂ© a cet homme lĂ ... " La rĂ©ponse est peut-ĂȘtre dans ton pseudo curieux comme choix. Personnellement je ne crois pas Ă  ce que l'on appelle "phobie de l'engagement", je crois plutĂŽt que dans la vie, on agit en fonction de ses prioritĂ©s et de son essentiel du moment. Les belles histoires, on ne les vit jamais au moment parfait, quand tout est merveilleux et facile, quand tout s'emboite parfaitement avec nos projets et notre vie. Elles nous tombent dessus Ă  l'improviste, comme la plupart des choses dans la vie, et ce n'est jamais le "bon" moment, ça arrive c'est tout, et il faut faire avec, dĂ©cider si c'est suffisemment important pour bouleverser sa vie et ses projets pour y intĂ©grer notre histoire avec l'autre, et quand c'est suffisemment important, on le fait, on n'a presque "pas le choix" si l'on peut dire, c'est une obligation intĂ©rieure. Quand ce n'est pas le bon moment pour un homme, ça veut juste dire qu'il a d'autres choses Ă  faire, dans sa vie pro par exemple, ou envie de papillonner encore, bref que se mettre en couple n'est pas sa prioritĂ©, qu'il n'est pas dans l'optique de se caser certains ne le sont jamais. La plupart des hommes sont trĂšs terre Ă  terre. Pour les femmes, le bon moment c'est souvent quand elle rencontre la "bonne" personne et elles arrangent leur vie autour de cet amour essentiel. Pour les mecs c'est la personne convenable qu'ils rencontrent au moment oĂč ils envisagent de se poser, bref c'est l'amour qui s'adapte Ă  leur vie et non l'inverse. Alors, Challenge, de mon point de vue extĂ©rieur, j'ai envie de te dire, mais c'est sĂ»rement inutile quand on est amoureuse etc..., de ne pas perdre ton temps. Va au bout des choses, pour toi, mais sans te voiler la face. Ne fout pas ta vie en l'air, Ă  tout plaquer ou simplement te mettre en attente, pour qqun qui n'est pas pret a faire de mĂȘme. A mon sens, cet homme a choisi en coupant le contact avec toi pour moi c'est la rĂ©action dĂ©nuĂ©e d'amour par excellence. Quand on s'aime et que c'est rĂ©ciproque, que c'est une relation essentielle, on en discute Ă  deux et on trouve une solution Ă  deux. Il ne veut pas rester, et il ne veut pas que tu le suives. Quelles sont les autres alternatives ? Alors quel challenge cherches-tu Ă  relever ?? Amicalement Parolede chanson Pas l'temps pour les regrets (Ali) Lunatic Booba Ali, 92 I A la vie inch'Allah GĂ©nĂ©ral Pas l'temps pour les regrets, Les erreurs n'appartiennent qu'Ă  nous-mĂȘmes. NĂ© pour
En visite pour la premiĂšre fois en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, le roi Philippe a dĂ©noncĂ© la violence du rĂ©gime colonial mis en place par ses ancĂȘtres. Peu importe si, dans son discours, il est question de “regrets” et pas d’“excuses”, estime ce journal belge, qui souligne les nombreux gestes accomplis, grĂące auxquels “un avenir commun [
] redevient possible”. PubliĂ© le 09 juin 2022 Ă  14h25 Lecture 1 min. À sa une, ce 9 juin, “Le Soir” salue le discours du roi Philippe, en visite en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo. Le Soir “Le rĂ©gime colonial Ă©tait basĂ© sur l’exploitation et la domination. Ce rĂ©gime Ă©tait celui d’une relation inĂ©gale, en soi injustifiable, marquĂ©e par le paternalisme, les discriminations et le racisme. Il a donnĂ© lieu Ă  des exactions et des humiliations.” Les paroles du roi des Belges sont si claires que Le Soir en fait son titre de une ce 9 juin. La veille, Philippe, qui conduit la premiĂšre visite royale en douze ans en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, s’est exprimĂ© devant le Palais du peuple et a rĂ©itĂ©rĂ© ses “plus profonds regrets” pour la pĂ©riode de la colonisation. Une formule dĂ©jĂ  employĂ©e dans une lettre au peuple congolais Ă  l’occasion des 60 ans de l’indĂ©pendance, en 2020, et qu’il a cette fois Ă©noncĂ©e de vive voix Ă  Kinshasa. Il n’a toujours pas Ă©tĂ© question d’excuses formelles, comme l’attendaient nombre de Congolais, mais cette omission Ă©tait prĂ©visible, selon les mĂ©dias belges, qui ont rappelĂ© qu’une commission parlementaire se penche actuellement sur la pĂ©riode coloniale et qu’il ne revenait pas au roi, dont le rĂŽle est essentiellement protocolaire, d’anticiper ses conclusions. Mais pour Le Soir, l’essentiel n’est pas lĂ , s’agissant d’“un passĂ© d’autant plus lointain que la plupart des Congolais ont moins de 20 ans”. Ce qui compte, en revanche, ce sont les gestes accomplis, grĂące auxquels “un avenir commun [
] redevient possible”. Rattraper le temps perdu Le roi des Belges, qui a atterri le 8 juin pour un voyage d’une semaine, a notamment dĂ©corĂ© le dernier des combattants congolais qui participĂšrent Ă  l’effort de guerre de la Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale, rapporte le journal francophone. Il a aussi remis “en grande pompe” un masque kakungu, premiĂšre piĂšce des trĂšs nombreuses Ɠuvres que la Belgique souhaite restituer. Dans son discours, enfin, Philippe a Ă©voquĂ© le conflit qui dĂ©chire l’est du Congo, oĂč Kinshasa accuse le Rwanda voisin de soutenir les rebelles, et a dĂ©signĂ© “la prĂ©servation de l’intĂ©gritĂ© territoriale du Congo” comme “une prĂ©occupation majeure que nous partageons”. Bref, pour Colette Braeckman, la spĂ©cialiste de la rĂ©gion, qui signe l’édito du jour, on ne peut que saluer “un engagement volontariste en matiĂšre de coopĂ©ration, de restitution des biens culturels et de fermes propos concernant le respect des frontiĂšres”. Ses critiques, Le Soir les destine donc moins au choix des mots du souverain qu’au retard avec lequel cette sĂ©quence survient. Mais enfin, “il n’est jamais trop tard pour rattraper le temps perdu”. Source de l’article Le Soir BruxellesLancĂ© en 1887, Le Soir est, avec La Libre Belgique, l’un des deux quotidiens de rĂ©fĂ©rence en Belgique francophone. Riche en supplĂ©ments et pionnier sur le web, il a nĂ©anmoins vu ses ventes s’éroder fortement au fil des annĂ©es. Le quotidien gĂ©nĂ©raliste se positionne comme politiquement neutre – mĂȘme s’il est le dĂ©fenseur naturel des francophones Ă©tablis dans la pĂ©riphĂ©rie bruxelloise flamande. Le Soir est Ă©ditĂ© par le groupe Rossel qui, fondĂ© par Émile Rossel, appartient toujours Ă  ses hĂ©ritiers, la famille Hurbain. Rossel dĂ©tient plusieurs titres rĂ©gionaux en Wallonie rĂ©unis sous la banniĂšre de Sudpresse ainsi qu’une participation majoritaire dans les titres du groupe La Voix du Nord, dans le nord de la France. Depuis juillet 1996, on trouve sur le site du Soir l’édition du jour ainsi qu’une partie substantielle des archives du journal. TrĂšs rĂ©actif sur l’actualitĂ©, le site dispose d’un important espace abonnĂ©s. Lire la suite Nos services
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Lunatic- Pas Le Temps Pour Les Regrets : Auteur Message; Samir Kenza de Diamant. Nombre de messages: 9834 Age: 30 Lieu: 94 Date d'inscription : 24/06/2008: Sujet: Lunatic - Pas Le Temps
Le Monde & Vous Le Monde des lecteurs Aujourd’hui la centrale nuclĂ©aire de Fessenheim est bien morte. Et il est trop tard pour le regretter », constate Alain Desgranges, relevant que certains responsables politiques actuels se rĂ©jouissaient de cette fermeture en 2020, alors mĂȘme que la crise Ă©nergĂ©tique contraint aujourd’hui la France Ă  redĂ©marrer une centrale Ă©lectrique au charbon, bien plus Ă©mettrice de CO2. PubliĂ© le 25 aoĂ»t 2022 Ă  18h27 Temps de Lecture 2 min. Le redĂ©marrage de la centrale Ă©lectrique au charbon de Saint-Avold Moselle ne peut que remettre en mĂ©moire la faute gravissime qu’a constituĂ© l’arrĂȘt prĂ©maturĂ© de la centrale nuclĂ©aire de Fessenheim Haut-Rhin, que rien ne justifiait si ce n’est une promesse Ă©lectorale d’un autre temps. Tant pis, le climat attendra ! Car il faut savoir que la centrale de Saint-Avold, dont le redĂ©marrage permettra de limiter la casse ce prochain hiver avec ses 600 mĂ©gawatts MW de puissance installĂ©e, contribuera aussi au rĂ©chauffement climatique avec des Ă©missions de 1 000 grammes de CO2 pour chaque kilowattheure kWh produit. A comparer avec la centrale de Fessenheim, arrĂȘtĂ©e en 2020 pour des raisons politiciennes, qui disposait de 1 800 MW de puissance et n’émettait que 4 g de CO2 par kWh produit. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s ConfrontĂ© Ă  un contexte Ă©nergĂ©tique incertain, le gouvernement français mise sur le charbon Elle apportait donc trois fois plus de puissance et Ă©mettait 250 fois moins de CO2 par kWh que la centrale de Saint-Avold. Fessenheim Ă©tait en parfait Ă©tat de marche, reconnue par l’AutoritĂ© de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire ASN pour son excellent niveau de sĂ»retĂ©, et n’était pas atteinte par ce phĂ©nomĂšne de corrosion qui affecte certains rĂ©acteurs plus rĂ©cents, obligeant Ă  des rĂ©parations. Le pire dans cette histoire lamentable fĂ»t la glorification tirĂ©e de cet Ă©vĂ©nement par certaines sommitĂ©s politiques qui crurent bon de signer le 21 fĂ©vrier 2020, dans Le Monde, un manifeste intitulĂ© La fermeture de la centrale de Fessenheim marque une Ă©tape historique ». On pouvait notamment y lire La mise Ă  l’arrĂȘt de la centrale de Fessenheim incarne l’écologie de responsabilitĂ© que nous portons. [...] Tenir nos promesses, nous le faisons ce 22 fĂ©vrier en arrĂȘtant – comme s’y Ă©tait engagĂ© le candidat Emmanuel Macron – le premier rĂ©acteur de la centrale nuclĂ©aire de Fessenheim, suivi du second rĂ©acteur le 30 juin. C’est un Ă©vĂ©nement historique. » Parmi les signataires de cette tribune du Monde, totalement dĂ©connectĂ©e des rĂ©alitĂ©s physiques et dĂ©lĂ©tĂšre pour le climat et la sĂ©curitĂ© d’alimentation du pays, on trouvait notamment Élisabeth Borne, ministre de la transition Ă©cologique et solidaire, actuellement premiĂšre ministre, Pascal Canfin, prĂ©sident de la commission Environnement du Parlement europĂ©en, toujours en poste Ă  Bruxelles et pourfendeur attitrĂ© du nuclĂ©aire, ou Emmanuelle Wargon, secrĂ©taire d’État auprĂšs de la ministre de la transition Ă©cologique et solidaire, battue aux derniĂšres Ă©lections lĂ©gislatives et qui vient, malgrĂ© les rĂ©ticences parlementaires 43 voix pour, 48 voix contre, d’ĂȘtre nommĂ©e Ă  la prĂ©sidence de la Commission de rĂ©gulation de l’énergie CRE. Deux annĂ©es plus tard, confrontĂ©s aux consĂ©quences de la pire crise de l’énergie que le monde ait connue, ces arguments, brandis comme un trophĂ©e, apparaissent totalement incongrus voire indĂ©cents. Un comble d’hypocrisie ! Ce monument d’irresponsabilitĂ© n’aura donc pas empĂȘchĂ© ces diffĂ©rents protagonistes de poursuivre leur brillante carriĂšre, toute honte bue et non avouĂ©e, renvoyant Ă  EDF la charge de cette dĂ©cision. On aurait pu espĂ©rer un sursaut de ces dirigeants politiques, s’employant Ă  reconnaĂźtre l’urgence Ă  lancer la fabrication des six rĂ©acteurs annoncĂ©e par Emmanuel Macron le 10 fĂ©vrier Ă  Belfort. HĂ©las, le nuclĂ©aire attendra, lui aussi, le gouvernement ayant dĂ©cidĂ© d’une loi sur l’accĂ©lĂ©ration des seules Ă©nergies renouvelables, oubliant au passage l’énergie nuclĂ©aire dont on connaĂźt le temps nĂ©cessaire pour instruire les premiĂšres Ă©tapes conduisant Ă  la promulgation d’un dĂ©cret d’autorisation de crĂ©ation. Pourtant, la crise que subit l’Europe, Ă©garĂ©e dans une politique Ă©nergĂ©tique promue par la Commission europĂ©enne sous l’influence dominante des pays antinuclĂ©aires et d’une idĂ©ologie verte ignorant les lois de la physique, est la preuve Ă©vidente de cette urgence. Aujourd’hui la centrale de Fessenheim est bien morte. Et il est trop tard pour le regretter. Alain Desgranges, Le Bouscat Gironde Le Monde Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
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