IlpÚse entre 600 et 700 grammes et présente un bec droit et un iris orangé. Sa poitrine est large et arrondie, bien profonde. Le dos large est légÚrement incliné vers l'arriÚre. Sa queue est
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chtalainCerfNombre de messages 1258Age 61Localisation sommeDate d'inscription 27/10/2005salut,je voudrais savoir qui eleve des palombes chez eux dans une voliere et la reproduction est 'elle bonne par contre en avez vous quelques unes _________________springer60CerfNombre de messages 12908Age 37Localisation Basse Normandie, Manche 50Date d'inscription 25/06/2006J'Ă©lĂšve des ramiers, je n'ai jamais eu un seul oeuf!! TrĂšs difficile Ă  faire reproduire!!_________________Magie de l'oiseau en volMystĂšre de l'instinct de chasseLongtemps je serai encore au solA l'affĂ»t de l'oiseau qui DelefossechtalainCerfNombre de messages 1258Age 61Localisation sommeDate d'inscription 27/10/2005salut, met tu du chenevis et des granulĂ©s poule pondeuses ça doit donner quelque chose _________________aigle-malinSanglierNombre de messages 667Age 43Localisation sartheDate d'inscription 09/03/2009 Re elevage de palombesMar 19 Mai 2009 - 1452salut moi j'ai eu des ramier les annĂ©e passe je suis toujours tombe sur des femelle et a chaque fois2fois quel voulait ponde je les est trouve morte car elle arrive pas a ponde l'oeuf Ă©tait a peine sorti et pour cette annĂ©e j'ai eu de la chance car je suis tombe sur un mal qui est accouple avec mes bourgogne car on ma dit que c'Ă©tait le non de mes pigeon si quelque peut le confirmenormalement le ramier est interdit en captivitĂ© dans mon departement et interdit sur les palette car il est nuisible c'est pour cela que je veut du croisement stupide cette loiLe chasseur du 46CerfNombre de messages 2851Age 28Localisation Loupiac, Lot 46Date d'inscription 03/12/2008 Re elevage de palombesMar 19 Mai 2009 - 2013Un copain son pĂšre a une palombiĂšre , il possĂšde des palombes et a des jeunes chaques annĂ©es plusieurs portĂ©es de 2 il possĂšde des voliĂšres avec des palombes , des pigeons Il s'en occupe tout le temps , c'est du boulot apparement ..._________________La chasse au chien courant, ma plus belle passion Amicalement VincentmonlalCerfNombre de messages 1822Age 34Localisation Pas-de-CalaisDate d'inscription 15/04/2012C'est pas Bourgogne, mais Bleu de Gascogne je pense !!!!_________________ Hemingway a presque Ă©crit; aucune chasse ne vaut la chasse avec un chien, et ceux qui ont longtemps chassĂ© avec un chien, qui ont aimĂ© ça
 ne trouvent plus jamais saveur Ă  autre chose. » bigrabbitPerdreauNombre de messages 133Age 33Localisation st omerDate d'inscription 07/06/2012 Re elevage de palombesJeu 7 Juin 2012 - 2354J'ai dĂ©jĂ  eu de la repro de ramier je leurs donnĂ©s de l'aliment pigeon complet avec un supplĂ©ment de chĂšnevis pour Ă©nerver un peu les males et surtout bcp de calmes , rentrer dans la voliĂšre le moi possible !de plus chaque nid a etĂ© fait dans des petits sapinsVoila j’espĂšre que ca pourra t'aider _________________Pauvre ou riche, jeune ou vieux, bĂ©cassier d’un jour ou pour la vie, Pointer de haute lignĂ©e ou Springer de petite naissance, chacun a droit Ă  son morceau de de messages 12908Age 37Localisation Basse Normandie, Manche 50Date d'inscription 25/06/2006 bigrabbit a Ă©critJ'ai dĂ©jĂ  eu de la repro de ramier je leurs donnĂ©s de l'aliment pigeon complet avec un supplĂ©ment de chĂšnevis pour Ă©nerver un peu les males et surtout bcp de calmes , rentrer dans la voliĂšre le moi possible !de plus chaque nid a etĂ© fait dans des petits sapinsVoila j’espĂšre que ca pourra t'aider Effectivement le peu de repro de ramier que j'ai vu en voliĂšre se sont fait dans des petits thuyas implantĂ©s dans la voliĂšre, tout autre nichoir improvisĂ© se solde par un de l'oiseau en volMystĂšre de l'instinct de chasseLongtemps je serai encore au solA l'affĂ»t de l'oiseau qui DelefossemonlalCerfNombre de messages 1822Age 34Localisation Pas-de-CalaisDate d'inscription 15/04/2012 Re elevage de palombesSam 28 Juil 2012 - 1916J'ai eu des croisĂ©s cette annĂ©e, j'ai pas de mĂąle Hemingway a presque Ă©crit; aucune chasse ne vaut la chasse avec un chien, et ceux qui ont longtemps chassĂ© avec un chien, qui ont aimĂ© ça
 ne trouvent plus jamais saveur Ă  autre chose. » Quentin59CerfNombre de messages 1619Age 28Localisation lieu-st-amandDate d'inscription 23/02/2013j'ai commencĂ© avec un couple de ramier, la premiĂšre annĂ©e je n'ai rien eu de sĂ©rieux, mais la seconde annĂ©e 2 couvĂ©es rĂ©ussites, pourtant je n'avais qu'une petite voliĂšre de 3m de long sur 2m de haut et 1m de large. J'ai fabriquĂ© 2 nichoirs, pour qu elles ai le choix et rĂ©sultat, aujourd'hui j'en ai en permanence 6 dans ma voliĂšre. Et j'espĂšre rĂ©ussir encore cette annĂ©e springer60CerfNombre de messages 12908Age 37Localisation Basse Normandie, Manche 50Date d'inscription 25/06/2006La vache t'en a de la chance, je n'ai jamais rĂ©ussi Ă  faire reproduire mes ramiers dans 18mÂČ avec des solution aurait Ă©tĂ© de planter un arbre style "thuyas" et de leur mettre Ă  dispositions des petites branches pour qu'ils puissent faire un nid dans le thuyas et reproduire au naturel mais je n'ai jamais eu le courage de m'y mettre, faut dire qu'avec mes bleu j'avais dĂ©jĂ  de quoi faire niveau repro jusqu'Ă  16 jeunes en 1 an avec un seul couple._________________Magie de l'oiseau en volMystĂšre de l'instinct de chasseLongtemps je serai encore au solA l'affĂ»t de l'oiseau qui DelefosseQuentin59CerfNombre de messages 1619Age 28Localisation lieu-st-amandDate d'inscription 23/02/2013La clĂ© rĂ©side surtout dans la tranquillitĂ© du couple, si il l'est il n'y a pas de raisonpierrecamarguePerdreauNombre de messages 65Age 25Localisation Les Saintes Maries de la merDate d'inscription 17/05/2013 Re elevage de palombesVen 17 Mai 2013 - 2224j'ai constatĂ© que la cohabitation entre les bleus de gascogne et les palombes n'est pas exellente donc je pense qu'il est preferable de ne pas les melanger et de ne pas mettre plus de deux couples par voliĂšre sinon les males embetent trop et genent la ponte de la femelle mais personnelement j'ai arrĂ©tĂ© les palombes car c'est trop compliquĂ© pour un resultat tres alĂ©atoire car l'echec d'une couvĂ©e tiens a des facteurs minimes . Pour donner une idee sur 8 couvĂ©e deux on donnait 2 petits mais ils etaient completement sauvage et innutilisable .Quentin59CerfNombre de messages 1619Age 28Localisation lieu-st-amandDate d'inscription 23/02/2013 Re elevage de palombesVen 17 Mai 2013 - 2259entre bleu et ramier tu peux avoir du mulet, mais un oiseau qui sera tu entrent rĂ©guliĂšrement dans la voliĂšre, tu garde un contact, ou sinon tu les gaves, la tu est sur de l'avoir comme un petit toutou Quentin59CerfNombre de messages 1619Age 28Localisation lieu-st-amandDate d'inscription 23/02/2013 Re elevage de palombesDim 14 Juil 2013 - 2216Bon enfin les premiers oeufs plein et bien parti, naissance sous peu, je vous montrerez caAdrienWebmasterNombre de messages 42663Age 35Localisation Haute Loire 43Date d'inscription 07/02/2005 Re elevage de palombesDim 14 Juil 2013 - 2252Quentin59CerfNombre de messages 1619Age 28Localisation lieu-st-amandDate d'inscription 23/02/2013VoilĂ  mes 2 petits monstres sont nĂ©s mercredi Maman monte la gardePapa m'a laissĂ© un peu approcher aujourd'hui, mais dur dur quand mĂȘme.[/url]A table Le BerrichonCerfNombre de messages 16652Age 41Localisation Berry 18 / Sologne 41 / Gironde 33Date d'inscription 12/06/2008_________________ +Le BerrichonYann73CerfNombre de messages 5566Age 42Localisation SavoieDate d'inscription 07/08/2012Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
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DĂ©tailde la tĂȘte d'une palombe. DĂ©tail des pattes d'une palombe. Le Pigeon ramier (Columba palumbus) ou Palombe est la plus grande et la plus commune des espĂšces de pigeons europĂ©ens: il pĂšse de 460 Ă  570 grammes, son envergure est de 75 Ă  80 centimĂštres et sa longueur de 40 Ă  42 centimĂštres. 157 relations.

Richement illustrĂ©, le livre EncyclopĂ©die de la chasse » par Pascal Durantel dĂ©crit pour chaque espĂšce chassable en France son biotope, son comportement et ses diffĂ©rents modes de chasse envisageables qu’ils soient modernes ou traditionnels. Fiche de lecture Introduction Petits gibiers des plaines et des bois Le gibier d’eau Le grand gibier Le gibier de montagne Le gibier Ă  rĂ©guler Introduction Rares sont les pays comme la France qui offrent, sur une si petite surface, une telle diversitĂ© en termes de milieux, de faune et de flore. Reflets d’identitĂ©s rĂ©gionales fortes, la chasse française s’exprime aussi bien dans les arts, la littĂ©rature que la gastronomie. Des dĂ©fenseurs de la nature, des Ă©crivains, des stars du petit Ă©cran ou du cinĂ©ma avouent dĂ©sormais publiquement leur plaisir de chasser. Dans la culture, les exemples, souvent pathĂ©tiques, abondent de ces chasseurs qui ont mis de cĂŽtĂ© leur bonheur conjugal, leur vie de famille, leur rĂ©ussite sociale ou mĂȘme leur santĂ© pour vivre pleinement leur passion. Notre littĂ©rature met en avant de nombreux personnages dĂ©vorĂ©s par la fiĂšvre de la chasse L’homme de chasse, de Paul Vialar. Celle-ci peut aussi malheureusement conduire aux pires extrĂ©mitĂ©s le braconnage et l’assassinat Montcharmont. CulpabilitĂ© et repentance sont dans l’air du temps le chien, la convivialitĂ©, le sport, les plaisirs de la table, la tradition et le poids Ă©lectoral des chasseurs sont constamment Ă©voquĂ©s pour lĂ©gitimer sa pratique. Or, les chasseurs gagneraient Ă  assumer ce qu’ils font laisser s’exprimer cette pulsion prĂ©datrice qui vise Ă  s’accaparer ce qui reste de sauvage dans notre espace de vie. En valorisant l’image des chasseurs, en Ɠuvrant pour une meilleure connaissance des espĂšces et en contribuant aux travaux des fĂ©dĂ©rations, les associations de chasses spĂ©cialisĂ©es se positionnent en interlocuteur important du monde cynĂ©gĂ©tique. À une Ă©poque oĂč la chasse subit des attaques de plus en plus virulentes, les ACS nous sont plus utiles que jamais. La grande diversitĂ© des chasses d’oiseaux migrateurs a profondĂ©ment imprĂ©gnĂ© notre culture. L’affection portĂ©e au chien remonte aux racines de la civilisation, nĂ©e dans la passion instinctive et commune de la chasse. Depuis Darwin, la domestication est considĂ©rĂ©e comme l’acte fondateur de la sĂ©lection artificielle permettant Ă  l’homme de se substituer Ă  la nature pour diriger l’évolution d’une espĂšce. Or, le chien fut la premiĂšre espĂšce domestiquĂ©e. Dans les annĂ©es 1850, la chasse s’organise autour des premiĂšres sociĂ©tĂ©s de chasse communales. Elle devient rapidement un loisir trĂšs populaire, Ă  la portĂ©e de tous, y compris des paysans jusque-lĂ  plus ou moins tenus Ă  l’écart des acquis rĂ©volutionnaires. Les effets pervers de cette libĂ©ralisation se font vite ressentir disparition progressive de nos grands prĂ©dateurs. ParallĂšlement, la littĂ©rature cynĂ©gĂ©tique prĂŽne une nouvelle Ă©thique sportive propre Ă  la chasse Ă  tir. Petits gibiers des plaines et des bois Le liĂšvre brun Lepus europaeus. Le liĂšvre brun Originaire des steppes, le liĂšvre prĂ©fĂšre les paysages ouverts. Dans les plaines, les dĂ©veloppements de l’agriculture en plus de la dĂ©forestation lui sont favorables. Il se rĂ©fugie dans les bois pour se protĂ©ger des intempĂ©ries ou en cas de danger. Il apprĂ©cie les sols secs, filtrants et adopte un menu trĂšs variĂ© plantes herbacĂ©es sauvages, cĂ©rĂ©ales, tubercules, graines, fruits, bourgeons, lĂ©gumineuses, feuilles de ronces, plantes maraĂźchĂšres
 Il se nourrit la nuit, commet peu de dĂ©gĂąts agricoles car un certain temps et une certaine distance sĂ©parent ses repas. Durant les hivers difficiles, il peut Ă©corcer de jeunes arbustes ou en grignoter les bourgeons. Tout ce qui contribue Ă  rompre l’uniformitĂ© du paysage jachĂšre fleurie, petites parcelles cultivĂ©es, bordures enherbĂ©es est favorable au liĂšvre. Attention au brĂ»lage des chaumes qui peut entraĂźner une forte mortalitĂ© chez les levrauts. Pour ne jamais manquer son liĂšvre, il faut garder son calme en laissant filer le gibier sur une quinzaine de mĂštres, tout en Ă©paulant et en ajustant l’animal. ApprĂ©cier la vitesse rĂ©elle du gibier qui atteint 30 km/h sur les 20 premiers mĂštres. Quand un liĂšvre se prĂ©sente par le travers, il faut viser la pointe du museau, en swinguant d’autant plus que le gibier s’éloigne et qu’il prend de la vitesse. Si le liĂšvre vient dans votre direction, il faut anticiper la course en visant dessous. Un liĂšvre chassĂ© compte plus sur son ouĂŻe trĂšs fine que sur la vue, c’est pourquoi il s’arrĂȘte souvent devant les chiens, prĂȘtant une oreille attentive afin de diriger sa fuite d’aprĂšs les cris de la meute. Parmi les bons chiens Ă  liĂšvres, la plupart des gens optent pour l’anglo-français de petite vĂ©nerie qui cumule les qualitĂ©s de nos vieilles races françaises et la vitesse et la rusticitĂ© des races anglaises. Les chiens tombent souvent en dĂ©faut sur la voie du liĂšvre la meute, immobile, se tait subitement, occupĂ©e Ă  reprendre la voie de l’animal de chasse. En cas de dĂ©faut, laissez faire les chiens. Le Lapin de garenne Oryctolagus cuniculus. Le lapin de garenne Il se rencontre aussi bien dans les bosquets touffus, le long des lisiĂšres de forĂȘt, dans les plaines cultivĂ©es, les zones de remblai, sur les talus et les coteaux, dans la garrigue ou le maquis en rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne ou sur les cordons dunaires qui bordent les façades maritimes. Il aime les sols lĂ©gers, secs, meubles et filtrants pour y creuser facilement ses terriers. Il vit souvent en grandes colonies le long des fleuves. On le rencontre jusqu’à 1400 m d’altitude. Les indices de prĂ©sence du lapin sont Les empreintes semblables Ă  celle du liĂšvre, plus rĂ©duites. La voie les pattes postĂ©rieures, de plus grandes tailles, sont posĂ©es en avant des antĂ©rieures, qui se trouvent partiellement ou lĂ©gĂšrement en oblique lorsque le lapin court vite. Les coulĂ©es s’entrecroisent pour dĂ©boucher sur les terriers. Les fientes de forme arrondie de moins de 1 cm de diamĂštre et dĂ©posĂ©es en petits tas. Les gĂźtes dehors, sur un talus au soleil, le long d’une haie, sous un petit roncier ou dans une prairie de hautes herbes. Les reliefs de repas jeunes arbres Ă©corcĂ©s avec la marque des incisives, pommes sauvages rongĂ©es. Le terrier d’habitation talus sablo-argileux, terrains meubles recouverts de broussailles. La rabouillĂšre terriers trĂšs courts qui s’enfoncent juste sous la surface du sol. Il est 10 fois plus difficile de chasser le lapin sans chien. Un chasseur lapinier doit disposer d’une arme parfaitement adaptĂ©e Ă  votre morphologie, lĂ©gĂšre, bien Ă©quilibrĂ©e et qui monte vite Ă  l’épaule. Les calibres 20, voire 28 sont adaptĂ©s puisqu’on tire souvent Ă  courte ou moyenne distance. Sinon, des fusils en calibre 12 ou 16 Ă  canon lisse ou peu chokĂ©s. Les cartouches Ă  bourre grasse chargĂ©es de plomb numĂ©ro 7,5 ou 8 sont parfaites, en Ă©vitant les dispersantes, dangereuses pour les chiens et peu sportives. Ne tirez jamais un lapin serrĂ© de trop prĂšs par votre chien, et pour Ă©viter de perdre votre gibier, n’oubliez pas de doubler systĂ©matiquement les lapins blessĂ©s. Comme la plupart des petits gibiers, le lapin peut ĂȘtre chassĂ© Ă  l’arc, avec un modĂšle de puissance moyenne de l’ordre de 55 livres. On utilise des pointes classiques Ă  lame, toujours trĂšs affĂ»tĂ©es, ou bien des blunts qui arrachent les chairs Ă  l’emporte-piĂšce et causent des blessures trĂšs graves. Plusieurs modes de chasse sont envisageables devant soi Ă  la billebaude, aux chiens courants, Ă  l’affĂ»t prĂšs des terriers. Dans ce cas, les rĂ©flexes du lapin sont si aiguisĂ©s qu’il plonge dans son trou au simple bruit de la dĂ©coche. Il faut donc viser la gueule du terrier pour l’avoir au vol lorsqu’il s’engouffre dans la galerie. La Perdrix rouge Alectoris rufa. La perdrix rouge Elle est surtout prĂ©sente au sud de la Loire. On l’observe cependant dans le bocage, en Normandie, en Bretagne ou dans les pays de la Loire. Elle est plus sensible aux fortes prĂ©cipitations qu’au froid en lui-mĂȘme, elle apprĂ©cie donc les climats oĂč le soleil prĂ©domine collines basses bien exposĂ©es plantĂ©es d’une vĂ©gĂ©tation broussailleuse qui se dĂ©veloppe sur un sol sec et caillouteux. La garrigue provençale est l’un de ses biotopes prĂ©fĂ©rĂ©s, ce qui ne l’a pas empĂȘchĂ©e de s’adapter au climat doux et humide de l’Angleterre. Cet oiseau a une aptitude extraordinaire Ă  percevoir le danger, l’analyser puis Ă  orchestrer une dĂ©fense basĂ©e sur la fuite Ă  pied et Ă  toute allure loin devant le chasseur. C’est une chasse exigeante et difficile, le tir s’effectue souvent dans des conditions acrobatiques. La Perdrix grise Perdix perdix. La perdrix grise Elle a beaucoup souffert de la mĂ©canisation et des pesticides. Elle apprĂ©cie un paysage agricole ouvert, diversifiĂ©, organisĂ© en une mosaĂŻque de cultures alternĂ©es par des haies et des boqueteaux. Les chemins ruraux et les zones de couvert offrent des sites de nidification intĂ©ressants, une source de nourriture composĂ©e d’insectes pour les poussins et un refuge contre les intempĂ©ries et les prĂ©dateurs. Elle habite Ă©galement les grandes plaines cĂ©rĂ©aliĂšres. Elle craint les terres lourdes, argileuses, qui retiennent l’eau et, lors de printemps pluvieux, entretiennent une humiditĂ© propice au dĂ©veloppement des infestations parasitaires. Pour la chasse devant soi, c’est une excellente chasse d’ouverture. Le chasseur doit bien connaĂźtre son territoire et les remises des oiseaux. Il ne doit pas craindre les longues marches, souvent pĂ©nibles quand la terre est lourde et collante. Le vent est l’ennemi du chasseur les perdrix prennent leur essor face au vent, avant de virer sur l’aile et d’effectuer une accĂ©lĂ©ration foudroyante, portĂ©e par les courants d’air. La pluie est au contraire une alliĂ©e, des oiseaux mouillĂ©s ayant plus de difficultĂ©s Ă  prendre leur envol. Les plombs gĂ©nĂ©ralement prĂ©conisĂ©s sont le numĂ©ro 8 Ă  droite et le numĂ©ro 6 Ă  gauche. De nombreux chasseurs utilisent uniquement le 7,5. En battue, l’une des fautes les plus couramment commises consiste Ă  suivre le gibier qui apparaĂźt dans la ligne de mire, en effectuant des balayages latĂ©raux dangereux pour les voisins. Il faut aussi prendre garde aux rabatteurs Ă  la traĂźne qui ne se trouvent plus dans l’alignement de la ligne marchante. La convention sonore qui indique la fin des tirs devant soi, n’autorisant que ceux en arriĂšre de la ligne, n’est pas sonnĂ©e par hasard des plombs soudĂ©s peuvent rester dangereux sur plusieurs centaines de mĂštres. Des retrievers collants aux talons, ou des chiens chassant sous le fusil peuvent contribuer au succĂšs de la battue, en recherchant le gibier mort ou blessĂ©, et en levant les compagnies qui se rasent et se laissent dĂ©passer par la ligne. Le Faisan de Colchide Phasianus colchicus. Le faisan de Colchide Rustique, le faisan a su tirer profit de toutes les opportunitĂ©s offertes par les nouvelles techniques culturales. Tout ce qui peut lui fournir un couvert automnal et hivernal est favorable Ă  l’espĂšce. Le faisan s’active le matin et en fin d’aprĂšs-midi. Durant ces courtes pĂ©riodes une Ă  trois heures, il abandonne ses remises pour s’alimenter Ă  dĂ©couvert. Comme tous les gallinacĂ©s, le poussin se nourrit exclusivement de protĂ©ines animales durant les trois premiĂšres semaines de sa vie vers, mollusques, myriapodes, insectes petits colĂ©optĂšres, fourmis, chenilles, papillons, sauterelles
. Cette part animale diminue au fil du temps pour atteindre 10 % du bol alimentaire, tout le reste Ă©tant composĂ© de vĂ©gĂ©taux. 9 fois sur 10, la mortalitĂ© est due Ă  un prĂ©dateur 3 cas sur 4 par le renard. Le matin Ă  l’aube ou en fin de soirĂ©e, l’oiseau occupe ses zones de gagnage. Concentrez-vous sur les cultures de type betterave, maĂŻs, luzerne, sorgho, moutarde et les couverts adjacents mais aussi les friches et les jeunes coupes. Parfois, les couverts sont si inextricables qu’un springer ou un labrador s’en sortira mieux qu’un chien d’arrĂȘt qui contourne soigneusement tous les fourrĂ©s denses. Pour la battue anglaise, on peut attaquer directement le bois ou faire un rapprochĂ© plus large. Le but est de pousser les oiseaux, puis de les concentrer en bout de traque dans un secteur plus fourrĂ© nommĂ© zones d’attente ». Le Faisan vĂ©nĂ©rĂ© Syrmaticus reevesii. Le faisan vĂ©nĂ©rĂ© Rustique, il possĂšde cependant un mauvais taux de reproduction. Sa chasse consiste Ă  bloquer un oiseau dont la principale dĂ©fense est de fuir le danger en se dĂ©robant Ă  toute allure. Il embrouille sa piste en effectuant une infinitĂ© de dĂ©tours, Ă©garant l’auxiliaire sur de faux cheminements. Attendez que le faisan qui s’envole franchisse les gaulis branches d’un bois bien taillĂ© que l’on a laissĂ© pousser et qu’il soit parvenu au sommet des baliveaux jeunes arbres jugĂ©s par le sylviculteur assez droits et vigoureux pour devenir un bel arbre d’avenir pour tirer. À l’envole devant soi et particuliĂšrement dans les sous-bois denses, effectuer un tir rapide voire instinctif durant la phase ascensionnelle. La BĂ©casse des bois Scolopax rusticola. La bĂ©casse des bois Elle Ă©vite les sols pauvres en humus, trop sablonneux, calcaires ou argileux, ainsi que les terrains froids asphyxiants ou acides. Elle prĂ©fĂšre les pentes exposĂ©es au nord, souvent plus riches en nourriture car plus humides. Lorsque pluie ou neige tombent en abondance ou qu’il y a une tempĂȘte, la bĂ©casse trouve refuge dans les sapiniĂšres. Les pĂ©riodes de froid intense chassent les bĂ©casses vers le sud, mĂȘme si elles peuvent supporter quelques temps ces conditions dĂ©favorables en se contenant Ă  proximitĂ© d’un cours d’eau dont les berges ne sont pas prises par les glaces. Quant au brouillard, il la dĂ©soriente et elle rejoint souvent la lisiĂšre de forĂȘt. Un chasseur bĂ©cassier doit avoir un fusil lĂ©ger, bien Ă©quilibrĂ©, dotĂ© de canons adaptĂ©s. Le tir s’effectue souvent Ă  courte distance, d’oĂč l’intĂ©rĂȘt de canons peu chockĂ©s lisse ou 1/4. L’emploi de canons trĂšs courts ou rayĂ©s, de mĂȘme que les munitions dispersantes sont contraires Ă  l’éthique sportive du vrai bĂ©cassier. De nombreux chasseurs prĂ©fĂšrent le calibre 20, plus lĂ©ger et plus maniable que le 12. Une veste au tissu et le port de cuissards est fortement recommandĂ© pour fouler les ronces ou la vĂ©gĂ©tation mouillĂ©e sans se griffer ni se tremper. Le grelot renseigne le bĂ©cassier sur le rythme de la quĂȘte du chien, la forme quand celui-ci est Ă  l’arrĂȘt. Il est souvent remplacĂ© par le sonnaillon Ă©lectronique » qui Ă©met son bip » caractĂ©ristique quand le chien se trouve Ă  l’arrĂȘt. Le bĂ©cassier utilise souvent des cartouches traditionnelles Ă  bourre grasse qui confĂšrent Ă  la gerbe une meilleure rĂ©gularitĂ©. Les plombs les plus utilisĂ©s sont les numĂ©ros 8 ou 9 Ă  droite, et le numĂ©ro 7,5 Ă  gauche qui perce mieux un Ă©ventuel rideau de branchages. Il existe aussi des munitions dispersantes ou chargĂ©es en grenailles mĂ©langĂ©es. Tout chien d’arrĂȘt qui arrĂȘte et rapporte bien peut convenir mais certaines races semblent plus apprĂ©ciĂ©es l’épagneul breton, le drahlthaar, le griffon korthals, le springer
 Le Pigeon ramier Columba palumbus. Le pigeon ramier palombe Cette espĂšce forestiĂšre colonise tous les milieux, y compris urbains, le bocage et les espaces cultivĂ©s de grandes plaines. Il s’adapte aux ressources nourriciĂšres disponibles selon le lieu et l’époque. Seuls les secteurs montagneux ne lui conviennent pas, au-delĂ  de 1800 m d’altitude, soit Ă  la limite des Ă©tages boisĂ©s. Il est abondant, dĂ©sormais prĂ©sent et chassable quasiment en toute saison. L’affĂ»t au dortoir consiste Ă  affĂ»ter les palombes dans un bois servant de dortoir aux palombes. L’endroit propice Ă  l’installation d’un affĂ»t est facilement identifiable aux fientes qui souillent le sol et l’écorce de grands arbres ainsi qu’aux plumes de duvet blanc dispersĂ©es ici et lĂ . Quand il prend son envol, l’oiseau dĂ©croche subitement avant d’effectuer une brusque ressource en projetant. Ce comportement oblige Ă  tirer vite, dans le mouvement, en jetant son coup de fusil sans se laisser abuser par la longue queue portĂ©e en Ă©ventail qui attire le regard. Les chasses traditionnelles de la palombe exigent une logistique considĂ©rable, trĂšs prisĂ©e dans le sud-ouest. La chasse Ă  tir dans les cols est pratiquĂ©e lorsque les oiseaux franchissent les grands cols pyrĂ©nĂ©ens Ă  partir de cabanes ou de miradors dissĂ©minĂ©s sur les crĂȘtes. La rĂ©ussite dĂ©pend beaucoup des facteurs climatiques. La Tourterelle des bois Streptopelia turtur. La tourterelle des bois Elle affectionne les milieux semi-boisĂ©s propices Ă  la nidification, entourĂ©s de cultures oĂč elle trouve sa pitance. Elle adore le bocage avec ses haies Ă©paisses et ses boqueteaux, mais aussi les vergers, la garrigue, le maquis, les pinĂšdes et les oliveraies en rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne et les parcs urbains. La prĂ©sence de points d’eau est indispensable Ă  cette espĂšce qui boit quotidiennement. L’étĂ©, les tourterelles se perchent volontiers sur les fils Ă©lectriques qui dominent les cultures nourriciĂšres. En raison des hautes cadences de tir, Ă©viter les fusils allĂ©gĂ©s par exemple votre fidĂšle bĂ©cassier qui cognent trop. Utiliser une arme parfaitement adaptĂ©e Ă  votre morphologie, plutĂŽt de petit calibre 28,28 ou suffisamment lourde pour amortir le recul. Mieux vaut tirer des cartouches rapides, pas trop chargĂ©es 28,32 g en plomb numĂ©ro 7,5 ou 8. Il faudra d’abord s’habituer Ă  la vĂ©locitĂ© du vol et prendre en compte sa rapiditĂ©, de façon Ă  acquĂ©rir une mĂ©canique de tir qui est le gage du succĂšs. Au dĂ©but, la trajectoire des oiseaux surprend. La caille des blĂ©s Coturnix coturnix. La caille des blĂ©s Elle vit dans les milieux ouverts, prairies, jachĂšres, cultures de cĂ©rĂ©ales, de sorgho ou de tournesols. Les poussins s’y nourrissent d’insectes et d’invertĂ©brĂ©s durant les trois premiĂšres semaines. Les adultes consomment des graines de cĂ©rĂ©ales et graminĂ©es sauvages, quelques insectes et fruits sauvages. L’une de ses principales dĂ©fenses consiste Ă  se dĂ©rober Ă  toute allure en adoptant un cheminement plus ou moins sinueux et alĂ©atoire, avant de se motter, de se laisser dĂ©passer puis de revenir sur ses pas. Son tir, pas facile, peut surprendre. L’oiselet est vif, imprĂ©visible, capricieux. Mieux vaut la laisser filer une vingtaine de mĂštres avant de tirer. Si l’oiseau Ă©chappe au second coup, une nouvelle chance vous est presque toujours offerte car le vol est court, 200 Ă  300 m tout au juste. L’alouette des champs Alauda arvensis. L’alouette des champs De nombreuses alouettes nichent chez nous. Mais Ă  ces populations locales plus ou moins sĂ©dentaires s’ajoutent les contingents migrateurs en provenance de Scandinavie, de Finlande et d’Europe centrale. Certains oiseaux hivernent chez nous, d’autres poursuivent leur route. Des mouvements erratiques se poursuivent durant toute la mauvaise saison, qui s’exprime avec plus ou moins de vigueur selon les alĂ©as climatiques. C’est ainsi que des tombĂ©es spectaculaires et inattendues peuvent se produire au milieu de l’hiver lors d’une brusque vague de froid. Les premiers beaux passages dĂ©butent vers le 15 octobre pour atteindre un pic vers la Toussaint. Certains spĂ©cialistes Ă©laborent des stratĂ©gies sophistiquĂ©es de rabat vers des tireurs postĂ©s Ă  l’aplomb des lignes de vol les plus rĂ©guliĂšrement empruntĂ©es. On peut plus simplement opĂ©rer seul ou Ă  deux, en tachant de cueillir quelques oiseaux qui dĂ©collent. Il est conseillĂ© de chasser par temps clair et vent du Sud. Le tir devant soi est compliquĂ© car l’oiseau multiplie les crochets. La plupart des erreurs de tir sont dues Ă  une mauvaise apprĂ©ciation de la puissance et de la rapiditĂ© de ce vol ascensionnel qui nous oblige Ă  corriger en consĂ©quence, en couvrant bien l’oiseau. La Grive musicienne Turdus philomelos. Les grives Les quatre espĂšces de grives qui nichent ou transitent chez nous sont toutes chassables La grive musicienne La grive mauvis La grive litorne La grive draine À travers les diffĂ©rents modes de capture mais aussi les arts, la littĂ©rature ou la gastronomie, les chasses rĂ©gionales de nos grives se revendiquent art de vivre ». Les spĂ©cialistes procĂšdent gĂ©nĂ©ralement par petits rabat successifs bĂ©nĂ©ficiant d’une organisation rigoureuse, chaque traque Ă©tant orientĂ©e de façon Ă  regarnir en grives la battue suivante. Pour une efficacitĂ© optimum, le dispositif comporte une Ă©quipe mobile d’au moins six participants deux rabatteurs de chaque cĂŽtĂ© de la haie, deux autres embusquĂ©s Ă  mi-chemin de la remise et les tireurs postĂ©s en plaine, en retrait des couverts. Toutes les chasses d’affĂ»t pratiquĂ©es sur les couloirs de vol comprennent rĂ©guliĂšrement les turdidĂ©s entre leur lieu de repos et leur zone de gagnage vigne, oliveraie, verger
 peuvent se rĂ©vĂ©ler fructueuse. Le tir Ă  la volĂ©e des grives Ă  la faveur de leurs dĂ©placements journaliers est pratiquĂ© un peu partout en France. Le merle noir Turdus merula. Le merle Faute de grives, on mange et on chasse le merle. Le merle figure parmi les premiĂšres victimes du jeune chasseur qui lui permettent d’affĂ»ter son coup de fusil sur un gibier difficile et d’apprendre les rĂšgles essentielles de sĂ©curitĂ© Ă  la chasse. Les haies de pruneliers et d’églantier constituent d’excellents garde-manger, d’autant plus prisĂ©es si elles comportent aussi des sorbiers, des alisiers, des cornouillers, des sureaux et de vieux chĂȘnes tĂȘtards parasitĂ©s par le lierre. Mais les haies les plus Ă©paisses sont les meilleures car elles offrent Ă  la fois le gĂźte et le couvert. Le gibier d’eau Le Canard colvert Anas platyrhynchos. Les canards TrĂšs sociable, le colvert se regroupe volontiers en grandes bandes, se mĂȘlant sans problĂšme aux autres canards. Ses mouvements crĂ©pusculaires en quĂȘte de nourriture sont propices Ă  la chasse Ă  la passĂ©e. Mais il existe de nombreuses autres façons de le chasser Ă  la botte, en foulant les herbes ou en longeant les berges des Ă©tangs et des cours d’eau, en bateau ou encore en gabion. Pour tromper la mĂ©fiance des canards, le camouflage est de rigueur. AprĂšs une brusque montĂ©e des niveaux, puis une dĂ©crue soudaine, toutes les cuvettes remplies d’eau qui se forment dans les prairies attenantes Ă  la riviĂšre attirent les becs plats. Les sarcelles adorent. Dans un grand recul, n’hĂ©sitez pas Ă  associer diffĂ©rentes formes en disposant celles de colverts au milieu de l’eau, et celles de sarcelles prĂšs des berges, le long de branches d’arbres retombantes. Un canard ou une sarcelle dĂ©montĂ©es sont pratiquement impossibles Ă  retrouver en riviĂšre, si vous ne disposez pas d’un bon retriever. Le colvert parcoure souvent de longues distances Ă  l’intĂ©rieur des terres avant de se raser sous un buisson. La sarcelle plonge puis se dissimule parmi les roseaux, ne laissant dĂ©passer que son bec. Seul un excellent retriever saura tirer son Ă©pingle du jeu dans un cours d’eau. Ne vous aventurez jamais sur une riviĂšre en crue quand les courants charrient des troncs d’arbres susceptibles de heurter le bateau et de vous faire chavirer. Quoi qu’il arrive, il faut toujours porter une brassiĂšre de sĂ©curitĂ© ou une combinaison de nĂ©oprĂšne. Un seul tireur est admis par embarcation, positionnĂ© Ă  l’avant, le second se contentant de diriger l’embarcation. Il existe deux modes dattaches principaux L’attache individuelle le canard est fixĂ© Ă  la patte par une corde lestĂ©e au moyen d’une bague reliĂ©e Ă  un Ă©merillon et Ă  un clou tournant. L’installation fixe une corde en double est arrimĂ©e Ă  un piquet plantĂ© au milieu de la mare, auquel est arrimĂ©e une poulie. Toutes les chasses d’affĂ»t sont souvent fructueuses en bord de riviĂšre. Les meilleurs lieux de pause se trouvent dans les parties assagies et peu accessibles de la riviĂšre. L’oie cendrĂ©e Anser anser. Les oies Seules les oies cendrĂ©es, rieuses et des moissons peuvent ĂȘtre chassĂ©es en France, ainsi que la bernache du Canada considĂ©rĂ©e comme invasive. Ce sont des espĂšces terrestres qui s’alimentent plutĂŽt en plein champ. Vous devez donc opĂ©rer le jour, dans les parcelles cultivĂ©es ou les pĂątures. Le timing idĂ©al se situe entre 1 heure aprĂšs le lever du soleil et 13 heures. L’appeau ou un affĂ»t couchĂ© aux oies peuvent s’avĂ©rer nĂ©cessaires pour attirer les oies. Quand les silhouettes des oiseaux convoitĂ©s s’inscrivent dans le ciel, on les appelle Ă  l’appeau. Les oies ne tardent pas Ă  survoler les formes pour se poser c’est le moment de tirer. On reproche Ă  la bernache du Canada des dĂ©gĂąts aux semis, aux herbages ou aux espaces de loisirs pĂ©riurbains. Vous pouvez l’attirer lors d’une levĂ©e d’étang ou Ă  l’affĂ»t aux formes. La BĂ©cassine des marais Gallinago gallinago. La bĂ©cassine des marais Pour se nourrir, elle cherche une terre meuble et suffisamment humide dans laquelle elle pourra enfoncer plus aisĂ©ment son bec effilĂ©. Elle frĂ©quente les zones humides marquant une prĂ©fĂ©rence nette pour les secteurs Ă  vĂ©gĂ©tation basse. Les tourbiĂšres d’altitude, en particulier celles des hauts plateaux du Massif central ou de la vallĂ©e du drugeon figurent parmi les plus emblĂ©matiques. Les bords d’étangs peuvent ĂȘtre favorables lorsque les niveaux d’eau baissent pour une pĂȘche. Par ailleurs, elle frĂ©quente souvent des lieux surprenants comme des champs de betteraves, de choux fleurs ou d’artichauts. Les pĂątures, les terres cultivĂ©es partiellement inondĂ©es ou gorgĂ©es d’eau aprĂšs de fortes prĂ©cipitations peuvent aussi en accueillir. Les jours de grand vent, les oiseaux ne tiennent pas et partent Ă  toutes distances. Certains prĂ©fĂšrent faire face au vent, de maniĂšre Ă  faciliter le travail du chien qui capte mieux les Ă©manations, et vous bĂ©nĂ©ficiez d’un effet de surprise puisque la bĂ©cassine dĂ©tecte plus tardivement votre prĂ©sence. D’autres prĂ©fĂšrent chasser vent dans le dos car l’oiselle vire rapidement sur l’aile pour remonter au vent, offrant aux chasseurs un tir plus facile, par le travers. Enfin certains prĂ©conisent l’approche par le travers, une bĂ©cassine qui dĂ©colle perpendiculairement aux chasseurs offre une cible plus facile. Le gibier blanc La chasse au gibier blanc requiert de bonnes connaissances ornithologiques car de nombreux oiseaux sont protĂ©gĂ©s. VĂ©rifiez bien la lĂ©gislation avant tout acte de chasse sur ces espĂšces. Parmi les espĂšces chassables, on trouve l’huitrier pie, le courlis cendrĂ©, le chevalier arlequin, le chevalier gambette, le chevalier aboyeur, le bĂ©casseau maubĂšche, la barge Ă  queue noire et la barge rousse. Durant leur halte migratoire, tout ce gibier marin se nourrit sur les bancs de sable dĂ©couverts par le jusant, avant de retourner Ă  la cĂŽte au moment du flot. On le chasse donc devant soi ou Ă  l’affĂ»t, dissimulĂ© dans un trou creusĂ© dans le sable. Pour mieux leurrer les limicoles, les experts imitent leurs cris avec un appeau ou en les sifflant. Le gilet de nĂ©oprĂšne protĂšge votre chien du froid et l’aide Ă  la flottaison, ce qui peut sauver sa vie lorsqu’il doit affronter de forts courants de marĂ©e. Le vanneau huppĂ© Vanellus vanellus. Le vanneau Gibier difficile et mĂ©connu, le vanneau est chassĂ© avec passion par quelques spĂ©cialistes qui opĂšrent Ă  la botte et Ă  l’affĂ»t. L’oiseau fait mĂȘme l’objet de chasses traditionnelles, notamment dans les Ardennes, pratiquĂ©e par les derniers experts en la matiĂšre les Vagnolis. Les hutteaux couchĂ©s sont des abris individuels dans lesquels vous vous tenez couchĂ©s, qui vous isolent du froid et des intempĂ©ries. Certains sont flottants. Ils comportent gĂ©nĂ©ralement un siĂšge bas dont le dossier est inclinable en plusieurs positions. L’ensemble est protĂ©gĂ© par une Ă©paisse enveloppe en tissu camo plus ou moins Ă©pais. Le fonds en PVC, impermĂ©able, vous isole de l’humiditĂ©. Ces affĂ»ts sont parfaits pour guetter les vanneaux. Vous installez votre abri au milieu d’un champ ou prĂšs d’une zone humide, aprĂšs avoir disposĂ© des formes autour de vous. Il vous suffit de tirer sur une corde pour ouvrir l’affĂ»t et vous trouver en position de tir. Le grand gibier Le sanglier d’Europe Sus scrofa. Le sanglier Son habitat est essentiellement forestier bien qu’il s’adapte lorsque les conditions de quiĂ©tude, de couvert et de nourriture sont respectĂ©es. On le rencontre aussi bien en montagne que dans les forĂȘts de feuillus ou les boisements de chĂȘnes verts de la garrigue et du maquis ou dans les habitats marĂ©cageux. Le dĂ©veloppement de l’agriculture intensive du maĂŻs et du sorgho Ă  profondĂ©ment modifiĂ© les habitudes du sanglier qui devient parfois un animal de lisiĂšres et s’établit dans les petits boqueteaux de plaine. GrĂące aux poussĂ©es et aux mini-rabats dans le bocage, vous gagnez en discrĂ©tion le gibier moins dĂ©rangĂ©, vous limitez le stress tout en Ă©vitant la dĂ©sorganisation des groupes matriarcaux. Les chiens de petits pieds dĂ©rangent beaucoup moins un territoire et permettent de reprendre trĂšs vite une traque quand un gibier a Ă©tĂ© manquĂ©. Le choix des chiens dĂ©pend du terrain et des habitudes locales. La nĂ©cessitĂ© de rĂ©guler des populations qui s’installent dĂ©sormais en plaine impliquent une augmentation de la pression de chasse. Les pratiques estivales d’approche et d’affĂ»t ainsi que les battues dans les cultures sont les nouveaux outils des gestionnaires. En milieu urbain ou pĂ©riurbain, l’arc permet d’intervenir efficacement, en silence et en limitant les risques. C’est une vraie solution d’avenir pour les interventions ponctuelles en ville qui a dĂ©jĂ  fait ses preuves. Un sanglier occupĂ© Ă  se nourrir est moins attentif au bruit qu’un animal poussĂ© par des chiens, mais il bĂ©nĂ©ficie en revanche d’un odorat extrĂȘmement dĂ©veloppĂ©. MalgrĂ© sa vue basse, il dĂ©tecte infailliblement le moindre mouvement suspect. Les amĂ©nagements destinĂ©s aux sangliers n’ont plus pour vocation premiĂšre d’attirer les animaux mais plutĂŽt de les cantonner de façon Ă  les empĂȘcher de commettre leurs dĂ©gĂąts en plaine. Pour servir l’animal Ă  l’épieu, on peut attendre la charge de telle sorte que le sanglier s’empale sur la lame ou aller au-devant de l’animal avant de le frapper brutalement de cĂŽtĂ© au niveau du cƓur. La lame pointĂ©e au bon endroit, juste en arriĂšre d’un pied antĂ©rieur et devant le sternum, lĂ  oĂč la pilositĂ© semble plus clairsemĂ©e et la peau moins Ă©paisse, le simple poids du manche suffit Ă  la faire pĂ©nĂ©trer. Le cerf Ă©laphe Cervus elaphus. Le cerfs Ă©laphe La gĂ©nĂ©ralisation du plan de chasse mais aussi des introductions ponctuelles ont favorisĂ© un redressement spectaculaire des effectifs. L’observation des animaux lors du brĂąme est importante pour le gestionnaire qui pourra Ă©valuer la densitĂ© d’une population sur son territoire, mais aussi repĂ©rer les meilleurs reproducteurs et les animaux dĂ©ficients. Lorsqu’un faon nait, durant les premiers jours de son existence, sa meilleure arme est l’immobilitĂ© il se tient dissimulĂ© dans des fourrĂ©s. Si par hasard vous en rencontrez un, ne le touchez pas. Le cerf est un animal corpulent et puissant dont le tir requiert l’emploi de munitions adaptĂ©es. Les calibres destinĂ©s aux tirs en battue Ă  l’aide de carabine express sont le 9,3 x 74 et le 8 x 57 JRS. Les meilleures munitions tirĂ©es dans les carabines Ă  verrou sont le 7 x 64 Ă  balles lourdes au moins 10 g, le 8 x 68 S, le 9,3 x 62 et le 300 Winchester magnum. On peut Ă©galement utiliser un fusil lisse, dans la mesure oĂč la distance de tir est raisonnable 30 Ă  50 m maximum. Tous les types de balles en calibre 12 conviennent. On tire prioritairement Les biches non suitĂ©es Les daguets dont les perches sont plus courtes que les oreilles Tous les cerfs coiffĂ©s qui sont encore en velours dĂ©but octobre Les cerfs ne portant pas de bois, coiffĂ©s de bois anormaux, ou d’un trophĂ©e s’inscrivant dans un triangle lorsqu’on observe l’animal de profile. Les cerfs dĂ©pourvus d’empaumure Ă  la quatriĂšme tĂȘte. Les animaux muant anormalement au printemps. Les cerfs prĂ©sentant un mauvais aspect. Les animaux blessĂ©s. En revanche, on respecte les cerfs coiffĂ©s de bois se dĂ©veloppant en hauteur et favorisant la pousse d’empaumures puissantes, les animaux portant de grands trophĂ©es, largement ouvert, qui sont des cerfs dominants et les biches meneuses. Le cerf sika Cervus nippon. Le cerf Sika En France, on note une volontĂ© de nos autoritĂ©s d’éradiquer ou de stopper l’expansion de l’espĂšce en Ă©liminant systĂ©matiquement les nouvelles entitĂ©s et en gĂ©rant au mieux l’existant. Ceci pour Ă©viter des croisements entre le Sika et le cerf Ă©laphe qui donne des individus fertiles. La communautĂ© scientifique estime d’ailleurs que l’hybridation est gĂ©nĂ©ralisĂ©e au Royaume-Uni sans qu’il soit possible de revenir en arriĂšre car le tir sĂ©lectif est impossible. À la fois discret et mĂ©fiant, le cerf Sika aime les forĂȘts profondes, ce qui ne facilite pas son repĂ©rage. Le soir, le Sika quitte son refuge forestier pour s’aventurer Ă  dĂ©couvert. Vous le guettez alors Ă  l’affĂ»t en vous embusquant prĂšs d’une place de brĂąme. L’endroit est souvent signalĂ© par une curieuse excavation circulaire et humide que l’animal a l’habitude de creuser dans la tourbe avant de se rouler dedans pour se signaler Ă  ses congĂ©nĂšres. En septembre, inutile de beaucoup vous couvrir. Coupe-vent respirant et impermĂ©able et laine polaire pour le soir. La tenue camo est recommandĂ©e. Ne pas oublier de masquer le visage et les mains, pensez aux jumelles et au couteau pour vider l’animal avant le transport Ă  dos d’homme dans la montagne. Parmi les bons calibres recommandĂ©s, le 270, 270 WSM, 7 x 64,7 RM. Bonne optique de rigueur, suffisamment lumineuse et Ă©tanche. Le chevreuil Capreolus capreolus. Le chevreuil DotĂ© d’une grande facultĂ© d’adaptation, le chevreuil est prĂ©sent partout. Le seul facteur limitant parait ĂȘtre la neige dont l’épaisseur ne doit pas excĂ©der 80 cm. C’est avant tout un animal de lisiĂšres et de paysages ouverts. On peut le chasser de nombreuses maniĂšres en petites poussĂ©es silencieuses, en battue Ă  cor et Ă  cri, Ă  l’approche, Ă  l’affĂ»t, Ă  courre ou Ă  l’arc, seul ou en groupe, en dĂ©but ou en fin de saison, de juin Ă  fĂ©vrier, en plaine comme en forĂȘt, dans le bocage, le maquis ou en montagne. Concernant l’équipement vestimentaire, la discrĂ©tion est de rigueur. Des matiĂšres silencieuses comme la laine, le velours ou les nouveaux tissus techniques sont bien adaptĂ©es. Le camo n’est pas forcĂ©ment nĂ©cessaire. L’important est de dĂ©structurer la silhouette. Vous pouvez porter des vĂȘtements de diffĂ©rents tons mais il faut Ă©viter une tenue vestimentaire uniforme qui souligne votre silhouette. Des espadrilles Ă  semelles de corps sont bien pour l’étĂ©. Concernant l’arme, l’approche s’accommode de calibres moins puissants que la battue. Des calibres vĂ©loces comme le 243 Winchester, le 240 Weatherby, le 6,5 x 62, le 270 WSM conviennent parfaitement. Il faut savoir prendre son temps, s’arrĂȘter, jumeler. L’approche est une longue course de fond. Ne sortez pas systĂ©matiquement aux mĂȘmes heures. GrĂące au mirador, on dĂ©range peu les territoires, on bĂ©nĂ©ficie de conditions optimales pour juger sur pied un animal, on est plus Ă  l’aise et moins stressĂ© pour tirer. L’affĂ»t et l’approche qui permettent d’exercer des prĂ©lĂšvements qualitatifs nĂ©cessaires Ă  une bonne gestion viennent en complĂ©ment de la battue, qui rĂ©pond plus Ă  une nĂ©cessitĂ© de prĂ©lĂšvement quantitatif. BlessĂ© Ă  mort dans une battue, la derniĂšre dĂ©fense du chevreuil consiste Ă  se raser sous un couvert. Il aura souvent au prĂ©alable puisĂ© dans ses derniĂšres forces pour effectuer un formidable bond de cĂŽtĂ© qui provoque un dĂ©crochement de la voie. Les chiens peuvent alors le perdre. Contrairement Ă  la plupart des gibiers, la voie de l’animal, forte au dĂ©part, s’attĂ©nue au fil de la chasse, devient lĂ©gĂšre, fugace, facile Ă  sur-aller, et finit par disparaĂźtre presque complĂštement. C’est pourquoi ce dĂ©duit plus que tout autre nĂ©cessite des chiens requĂ©rants, rapides, suffisamment lĂ©gers pour s’engager dans la ronce et robustes pour chasser des heures durant, ayant une finesse donnĂ©e exceptionnelle, de la voix et des attitudes hĂ©rĂ©ditaires de sagesse qui les aident Ă  ne pas changer d’animal. Le daim europĂ©en Dama dama. Le daim Animal forestier qui apprĂ©cie les peuplements mixtes et les paysages ouverts. Un environnement de type bocager convient Ă  cet animal rustique et opportuniste qui s’adapte Ă  tous les climats et aux habitats les plus variĂ©s. Dans de nombreux dĂ©partements, le daim fait aujourd’hui l’objet de plans de tirs gĂ©nĂ©raux destinĂ©s Ă  rĂ©guler, voire Ă  Ă©radiquer ces espĂšces jugĂ©es invasives. Sans cesse sur le qui-vive, le daim est dotĂ© d’une vue perçante. Il distingue parfaitement les couleurs, et paraĂźt mĂȘme dĂ©velopper une aversion pour les gilets fluorescents qu’il semble repĂ©rer Ă  grande distance. La tenue camouflĂ©e, la cagoule et les gants ne sont pas un luxe. Le tir s’effectuant souvent au crĂ©puscule, le choix d’une lunette trĂšs lumineuse, de grossissement 3,5-10 s’imposent. Les jumelles doivent aussi prĂ©senter un bon indice crĂ©pusculaire. Le daim est un robuste animal que vous tirerez avec une munition Ă  trajectoire tendue les calibres 7 x 64,7 RM, 270 Winchester ou 270 WSM sont parfaitement adaptĂ©s Ă  cette chasse. Le gibier de montagne Le chamois Rupicapra rupicapra. Le chamois Le chamois n’occupe pas les mĂȘmes Ă©tages selon la saison. HĂŽte de la moyenne montagne, il regagne les hauts sommets dĂšs l’arrivĂ©e des beaux jours par crainte de l’homme. On le rencontre entre 800 et 2800 mĂštres d’altitude bien que des hardes ai Ă©tĂ© aperçues Ă  4000 m. Il frĂ©quente surtout les zones d’alpages pour s’alimenter. La disette et les mauvaises conditions atmosphĂ©riques l’incitent Ă  regagner l’étage montagnard en pĂ©riode hivernale. La capacitĂ© d’accueil d’un territoire est liĂ©e Ă  ses ressources alimentaires hivernales qui conditionnent la densitĂ© du cheptel. De bonnes jumelles et une longue-vue sont indispensables pour repĂ©rer puis identifier les animaux. Les armes utilisĂ©es pour ce type de chasse doivent ĂȘtre courtes, lĂ©gĂšres et maniables afin de ne pas gĂȘner le chasseur dans ses mouvements et ne pas constituer un handicap par leur poids ou leur encombrement. Les calibres les mieux adaptĂ©s Ă  ce tir de prĂ©cision sont le 240 Weatherby, le 243 Winchester balles de 6,5 g, le 6,5 x 57 balles de Seagram et le 6,5 x 68 bal de Seagram, les 270 Chester ou 270 WSM. De nombreux spĂ©cialistes accordent leur prĂ©fĂ©rence au kipplauf, carabine Ă  un seul canon basculant, lĂ©gĂšre et trĂšs maniable. La nĂ©cessitĂ© de se trouver sur place avant le jour oblige Ă  effectuer sa marche d’approche en pleine nuit, ce qui suppose une bonne connaissance des itinĂ©raires. Dans bien des cas, le dĂ©part a lieu la veille il est suivi d’un bivouac en altitude. Le mouflon corse Ovis aries musimon. Le mouflon de Corse En France continentale, le mouflon mĂ©diterranĂ©en Ă©vite une couche de neige supĂ©rieure Ă  30 cm qui l’empĂȘche de se nourrir et rejoint les Ă©tages forestiers dĂšs que l’hiver s’installe. C’est avant tout un animal de paysages ouverts oĂč il se nourrit de plantes herbacĂ©es. La chasse doit dĂ©buter trĂšs tĂŽt, un peu avant l’aube, de maniĂšre Ă  se retrouver sur un point Ă©levĂ© qui domine la vallĂ©e au lever du jour. Les mouflons, qui se trouvent au gagnage en dĂ©but de matinĂ©e, se mĂ©fient moins du danger venant des cimes, portant plutĂŽt leur attention vers le bas. L’approche s’effectue donc Ă  partir des crĂȘtes, contre le vent de prĂ©fĂ©rence. Tous les calibres conçus pour l’approche en montagne, tendus et rapides, peuvent convenir 270 Winchester ou encore 6,5 x 68. La lunette, Ă  grossissements variables de prĂ©fĂ©rence 3,5-10 par exemple doit ĂȘtre parfaitement rĂ©glĂ©e et trĂšs lumineuse. PrĂ©fĂ©rez les modĂšles escamotables logĂ©s dans le sac. Le LiĂšvre variable Lepus timidus. Le liĂšvre variable Le gros des effectifs de l’espĂšce vit au-delĂ  de 50° de latitude nord son aire de rĂ©partition s’étend des Alpes françaises et des Ăźles britanniques Ă  la Scandinavie, la SibĂ©rie et l’Alaska, ceci jusqu’à l’archipel d’Hokkaido. Difficile Ă  observer par corps » en raison de ses mƓurs nocturnes, sa prĂ©sence sur un territoire est en revanche facile Ă  relever. Il abandonne de nombreuses traces sur son passage. Sa piste, typique en Y, est formĂ©e de quatre empreintes, dont les deux avant correspondent aux postĂ©rieures. L’animal se dĂ©place par sauts dont la longueur varie de 50 cm Ă  2 m. Il Ă©grĂšne de nombreuses crottes sur son territoire, lisses et rondes, un peu granuleuses comme de la sciure agglomĂ©rĂ©e. Une coupure franche en biseau sur des ramilles lui sert aussi de signature. En forĂȘt, il effectue un parcours en cercle qui le fait presque toujours revenir Ă  son point de dĂ©part. LancĂ© Ă  dĂ©couvert, le liĂšvre se sait vulnĂ©rable. Il perd donc moins de temps Ă  ruser et limite ses crochets. Le LagopĂšde alpin Lagopus muta. Le lagopĂšde des Alpes Son plus grand dĂ©fi consiste Ă  survivre durant les hivers rigoureux de l’Arctique et de la haute montagne qui lui imposent des conditions d’existence prĂ©caires. Il a dĂ©veloppĂ© des adaptations extraordinaires. Dans les Alpes et les PyrĂ©nĂ©es, il vit entre 1800 m et 3000 m, depuis les pĂątures qui se trouvent au-dessus de la limite des arbres jusqu’au glacier. À l’époque de la nidification, il occupe la partie basse de son domaine, Ă  une altitude comprise entre 2000 et 2500 mĂštres. Le lagopĂšde est un gibier superbe surtout chassĂ© au chien d’arrĂȘt en France dans un environnement difficile. Ailleurs, notamment en Laponie suĂ©doise, il est Ă©galement tirĂ© Ă  l’approche dans la neige, Ă  l’arme rayĂ©e. Son envol, souvent bruyant, crĂ©e un effet de surprise. L’oiseau adopte un vol gĂ©nĂ©ralement plane et silencieux, les ailes arquĂ©es. Ses distances de vol sont assez courtes. La perdrix bartavelle Alectoris graeca. La perdrix bartavelle Sa chasse est soumise Ă  de sĂ©vĂšres restrictions. Elle est prĂ©sente en France uniquement dans les Alpes. SĂ©dentaire, elle effectue toutefois des dĂ©placements saisonniers liĂ©s Ă  la recherche de nourriture. DĂšs la fin de l’automne, elles se rassemblent en groupes pour rejoindre les basses vallĂ©es. L’oiseau supporte mal le froid, pas plus que la neige, ses pattes n’étant pas emplumĂ©es comme celles des tĂ©traonidĂ©s. Il est prĂ©fĂ©rable de chasser la bartavelle aux heures chaudes de la journĂ©e. Elle se laisse alors mieux arrĂȘter et offre des coups de fusil plus faciles. Il est important de tirer l’oiseau Ă  l’instant prĂ©cis de l’envol, quand la perdrix n’a pas encore atteint sa vitesse de pointe. Le chien doit ĂȘtre puissant, endurant et expĂ©rimentĂ©. La GĂ©linotte des bois Tetrastes bonasia. La gĂ©linotte des bois En France, la plupart des populations vivent en zone de montagne, Ă  des altitudes comprises entre 900 et 1800 mĂštres. L’oiseau colonise des forĂȘts hĂ©tĂ©rogĂšnes comportant des peuplements jeunes et plus ĂągĂ©s rĂ©partis en mosaĂŻques. La gĂ©linotte frĂ©quente plus particuliĂšrement les lisiĂšres, les sentiers et les abords de chemins forestiers. En altitude, elle occupe les forĂȘts de conifĂšres oĂč dominent l’épicĂ©a et le sapin, de prĂ©fĂ©rence mĂ©langĂ©s Ă  d’autres essences rĂ©sineuses et feuillues. La silhouette de la gĂ©linotte est massive, grosse comme une perdrix allongĂ©e, toujours infĂ©rieure Ă  celle d’un tĂ©tras. Son vol n’excĂšde pas une centaine de mĂštres. PerchĂ©e sur une grosse branche situĂ©e souvent Ă  mi-hauteur de l’arbre, plus ou moins collĂ©e au tronc oĂč le mimĂ©tisme de son plumage la rend presque invisible, elle conserve une immobilitĂ© absolue. Elle est actuellement chassĂ©e dans trois dĂ©partements l’IsĂšre et les deux Savoie. Les populations françaises ont souffert des pratiques sylvicoles modernes qui appauvrissent les ressources alimentaires. Coupes Ă  blanc, uniformisation, dĂ©boisement, enrĂ©sinements intensifs ont entraĂźnĂ© en moins de 40 ans un rĂ©trĂ©cissement de l’aire de rĂ©partition originelle de 40 %. C’est un gibier difficile dont le tir nĂ©cessite des chiens d’exception. Le TĂ©tras lyre Tetrao tetrix. Le tĂ©tras lyre En hiver, l’oiseau qui limite ses dĂ©placements se cantonne dans des remises susceptibles de rĂ©pondre Ă  ses besoins vitaux en termes d’alimentation et de protection contre le froid. Il frĂ©quente alors des boisements clairs de mĂ©lĂšze, de bouleau et de sorbiers auxquelles se mĂȘlent des pins, plutĂŽt exposĂ©s au nord car la neige est plus lĂ©gĂšre. À la belle saison, il rejoint les Ă©tages supĂ©rieurs Ă  la limite des arbres. L’oiseau s’accommode d’une grande variĂ©tĂ© de milieux selon les pays, seules les pentes brĂ»lĂ©es par le soleil ne lui conviennent pas. Le Grand TĂ©tras Tetrao urogallus. Le grand tĂ©tras Il apprĂ©cie la forĂȘt primaire, un mĂ©lange d’arbres de tous Ăąges pas trop serrĂ©s favorisant un bon ensoleillement du sous-bois et le dĂ©veloppement d’une strate herbacĂ©e et arbustive indispensable Ă  l’espĂšce. Il frĂ©quente les forĂȘts de conifĂšres vieilles futĂ©es de sapins, Ă©picĂ©a, pin sylvestre
 entrecoupĂ©s d’éclaircies et de clairiĂšres ou encore les boisements mixtes. La forĂȘt doit laisser filtrer la lumiĂšre de maniĂšre Ă  permettre le dĂ©veloppement d’arbustes Ă  baies. AprĂšs les atteintes portĂ©es Ă  son habitat forestier dĂ©boisement, sylviculture intensive, fermeture du milieu
, il faut retenir la prĂ©dation exercĂ©e sur les jeunes et les pontes notamment par le renard et la martre, le braconnage des coqs chanteurs ici et lĂ , l’amĂ©nagement de la montagne Ă  des fins rĂ©crĂ©atives qui morcellent l’habitat et le dĂ©rangement liĂ© Ă  ces activitĂ©s. Sa chasse est seulement autorisĂ©e dans les PyrĂ©nĂ©es. Seuls les coqs maillĂ©s peuvent ĂȘtre chassĂ©s, sur environ la moitiĂ© de leur aire de rĂ©partition. Le chien doit savoir mener sa quĂȘte tĂȘte haute, pour mieux capter les Ă©manations Ă  grande distance. Le dĂ©fi est de dĂ©jouer la dĂ©fense du gibier qui consiste Ă  se dĂ©rober comme un bolide en utilisant la vĂ©gĂ©tation pour masquer sa fuite. Le gibier Ă  rĂ©guler Le renard roux Vulpes vulpes. Le renard TrĂšs opportuniste, sa capacitĂ© d’adaptation en fait l’un des carnivores sauvages les plus rĂ©pandus dans l’hĂ©misphĂšre nord. Nocturne, il mĂšne une existence discrĂšte Ă  l’abri des regards. Pour identifier la prĂ©sence du renard, il faut savoir reconnaĂźtre ses indices de prĂ©sence. Longues de 5 cm pour un diamĂštre de 4 ou 5 cm, les empreintes ne rĂ©vĂšlent que quatre doigts terminĂ©s par des griffes parallĂšles. Quand le renard marche dans la neige, il pose ses pieds les uns derriĂšre les autres sa voie adopte une trajectoire rectiligne. Longues d’environ 10 cm pour un diamĂštre de 2 cm, ses crottes sont souvent torsadĂ©es Ă  une extrĂ©mitĂ© et colorĂ©es quand il a consommĂ© des baies sauvages. Pour la vĂ©nerie du renard, les auxiliaires doivent ĂȘtre Ă  la fois rapides et endurants, fins de nez pour relever une voie fugace mais aussi perçants dans la ronce. Certains Ă©quipages opĂšrent Ă  pied, d’autres Ă  cheval. Plusieurs calibres sont parfaits pour le tir Ă  l’approche du renard le 22 Hornet, le 222 Remington, le 243 Winchester, le 5,6 x 57, ou encore le L’arme doit ĂȘtre Ă©quipĂ©e d’une lunette Ă  bon indice crĂ©pusculaire, de grossissement 6 Ă  8 x 52 Ă  56. En rajoutant un point rouge, l’efficacitĂ© n’en est que meilleure. Pour les tirs lointains, un bi-pied tĂ©lescopique s’avĂšre bien pratique, ou une canne de pirsch. Pensez aux Trigger Sticks de chez Primos qui sont dotĂ©s d’une gĂąchette qui libĂšrent les pieds et les positionnent automatiquement au sol, selon le relief. Les armuriers proposent souvent des packs arme + lunette intĂ©ressants, dans diverses marques dont Browning ou BaĂŻkal en version kipplauf. Il est important de porter des gants, une cagoule et une tenue de type camo feuillage ». Anglo-français de petite vĂ©nerie, harrier ou beagle-harrier sont apprĂ©ciĂ©s en vĂ©nerie. Ces chiens, courageux au fort sont capables en mĂȘme temps de soutenir un rythme trĂšs rapide sur de longues distances. AriĂ©geois, grand griffon vendĂ©en ou nivernais, fox-hounds sont Ă©galement apprĂ©ciĂ©s en chasse Ă  tir, ainsi que tous les chiens de taille moyenne de type briquet briquet fauve de Bretagne, griffon vendĂ©en, petit bleu de Gascogne, Bruno du Jura
 Le Geai des chĂȘnes Garrulus glandarius. Les becs droits La corneille noire est considĂ©rĂ©e comme le plus dangereux des becs droits elle frĂ©quente les bords des Ă©tangs oĂč elle dĂ©truit des couvĂ©es de canard et les zones dĂ©gagĂ©es pour y repĂ©rer levreaux ou lapereaux qu’elle assomme avant de les dĂ©vorer par les yeux. La pie bavarde est une gobeuse d’Ɠufs, qui peut aussi assommer d’un seul coup de bec un lapereau ou un levreau. Le geai des chĂȘnes, Ă  l’époque des couvĂ©es, pille les nids de passereaux. La rĂ©gulation des becs droits est soumise Ă  une rĂ©glementation trĂšs stricte qu’il convient de bien connaĂźtre pour opĂ©rer en toute lĂ©galitĂ©. Il faut d’abord obtenir l’autorisation Ă©crite du propriĂ©taire du droit de chasse puis adresser ce document accompagnĂ© de l’imprimĂ© officiel de demande de destruction des nuisibles Ă  la mairie de la commune concernĂ©e par les prĂ©lĂšvements. Vous pouvez vous procurer le livre sur Amazon La librairie Eyrolles Sommaire du livre EncyclopĂ©die de la chasse » Introduction La France le plus beau pays de chasse au monde Vers un autre regard sur la chasse ? Chasser jusqu’au bout de la passion
 et de la raison! Droit Ă  chasser ces prĂ©textes qui n’en sont pas Les associations de chasse spĂ©cialisĂ©es Les oiseaux migrateurs, au cƓur de notre culture Le chien le plus vieil ami de l’homme Les vrais dĂ©buts de la chasse Ă  tir En octobre un dimanche Ă  la chasse! Gibiers prĂ©levĂ©s en France la derniĂšre enquĂȘte de l’Office national de la faune sauvage et de la FĂ©dĂ©ration nationale des chasseurs. Petits gibiers des plaines et des bois Le liĂšvre brun Le lapin de garenne La perdrix rouge. La perdrix grise Le faisan de Colchide Le faisan vĂ©nĂ©rĂ© La bĂ©casse des bois Le pigeon ramier La tourterelle des bois La caille des blĂ©s L’alouette des champs Les grives et le merle Le gibier d’eau Les canards Les oies La bĂ©cassine des marais Les limicoles Le grand gibier Le sanglier Le cerf Ă©laphe Le cerf sika Le chevreuil Le daim Le gibier de montagne Le chamois Le mouflon de Corse Le liĂšvre variable Le lagopĂšde des Alpes La perdrix bartavelle La gĂ©linotte des bois Le tĂ©tras-lyre Le grand tĂ©tras Le gibier Ă  rĂ©guler Le renard Les becs droits

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Rencontrésur manifestation de chien par exemple, nous avons plébiscité ce chien pour sa représentativité du standard édité par le club de race du bleu de gascogne : club du bleu de gascogne, gascon saintongeois et ariegeois. Malgré son nom, il ne proviendrait pas de Gascogne. Arrosez avec le Floc de Gascogne, puis ajoutez le romarin. Le tout accompagné Uploaded byCarlos Alberto de Mendonça 0% found this document useful 0 votes129 views102 pagesDescriptionwwCopyright© © All Rights ReservedAvailable FormatsPDF, TXT or read online from ScribdShare this documentDid you find this document useful?Is this content inappropriate?Report this Document0% found this document useful 0 votes129 views102 pagesPassionUploaded byCarlos Alberto de Mendonça DescriptionwwFull description

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