Iljugea d'un simple coup d' il Qu'elle ne portait plus son deuil. Il la trouve se réchauffant Avec un salaud de vivant, Alors chancelant dans sa foi Mourut une seconde fois. La commère au potron-minet Ramassa les os qui traînaient Et pour une bouchée de pain Les vendit à des carabins. Et, depuis lors, ce macchabée, Dans l'amphithéâtre

Dans un amphitheatre Phiteatre Tsoin tsoin Y'avait un macabé Macabé Tsoin tsoin Qui sentait fort des pieds Fort des pieds Tsoin tsoin Ce macabé disait Il disait Tsoin tsoin Ah s'qu'on s'emmerde ici Merde ici Tsoin tsoin On va le disséquer Disséquer Tsoin tsoin Avec un spéculum Spéculum Tsoin tsoin On en f'ra du patté Du patté Tsoin tsoin Qui nous f'ra dégueuler Dégueuler Tsoin tsoin Dans un amphitheatre Y'avait un macabé Ce macabé disait Il disait Tsoin tsoin Ah s'qu'on s'emmerde ici Merde ici Tsoin tsoin
Avecun salaud de vivant, Alors chancelant dans sa foi Mourut une seconde fois. La commère au potron-minet Ramassa les os qui traînaient Et pour une bouchée de pain Les vendit à des carabins. Et, depuis lors, ce macchabée, Dans l’amphithéâtre tombé, Malheureux, poussiéreux, transi, Chante : "Ah! ce qu’on s’emmerde ici"!
Connaissez-vous l’ennui ? non pas cet ennui commun, banal, qui provient de la fainéantise ou de la maladie, mais cet ennui moderne qui ronge l’homme dans les entrailles et, d’un être intelligent, fait une ombre qui marche, un fantôme qui pense. Ah ! je vous plains, si cette lèpre-là vous est connue. On s’en croit guéri parfois ; mais un beau jour on se réveille souffrant plus que jamais. Vous connaissez ces verres de couleur qui ornent les kiosques des bonnetiers retirés. On voit la campagne en rouge, en bleu, en jaune. L’ennui est de même. Les plus belles choses, vues à travers lui, prennent sa teinte et reflètent sa tristesse. Quant à moi, c’est une maladie de jeunesse qui revient à mes mauvais jours, comme aujourd’hui. »> Lettre intégrale dans Gallica Lettre à Louis de Cormenin, 7 juin 1844 Oui, la bêtise consiste à vouloir conclure. Nous sommes un fil et nous voulons savoir la trame. Cela revient à ces éternelles discussions sur la décadence de l’art. Maintenant on passe son temps à se dire nous sommes complètement finis, nous voilà arrivés au dernier terme, etc., etc. Quel est l’esprit un peu fort qui ait conclu, à commencer par Homère ? Contentons-nous du tableau ; c’est aussi bon. »> Lettre intégrale dans Gallica Lettre à Louis Bouilhet, 4 septembre 1850 Or je vous avouerai qu’il me semble que je n’ai rien que n’aient les autres, ou qui n’ait été aussi bien dit, ou qui ne puisse l’être mieux. Dans cette vie que vous me prêchez, j’y perdrais le peu que j’ai ; je prendrais les passions de la foule pour lui plaire et je descendrais à son niveau. Autant rester au coin de son feu, à faire de l’Art pour soi tout seul, comme on joue aux quilles. L’Art, au bout du compte, n’est peut-être pas plus sérieux que le jeu de quilles. Tout n’est peut-être qu’une immense blague ; j’en ai peur, et quand nous serons de l’autre côté de la page, nous serons peut-être fort étonnés d’apprendre que le mot du rébus était si simple. Au milieu de tout cela j’avance péniblement dans mon livre. Je gâche un papier considérable. Que de ratures ! La phrase est bien lente à venir. »> Lettre intégrale dans Gallica Lettre à Louise Colet, début novembre 1851 Il y a en moi, littérairement parlant, deux bonshommes distincts un qui est épris de gueulades, de lyrisme, de grands vols d’aigle, de toutes les sonorités de la phrase et des sommets de l’idée ; un autre qui fouille et creuse le vrai tant qu’il peut, qui aime à accuser le petit fait aussi puissamment que le grand, qui voudrait vous faire sentir presque matériellement les choses qu’il reproduit ; celui-là aime à rire et se plaît dans les animalités de l’homme. […] Ce qui me semble beau, ce que je voudrais faire, c’est un livre sur rien, un livre sans attache extérieure, qui se tiendrait de lui-même par la force interne de son style, comme la terre sans être soutenue se tient en l’air, un livre qui n’aurait presque pas de sujet ou du moins où le sujet serait presque invisible, si cela se peut. Les œuvres les plus belles sont celles où il y a le moins de matière ; plus l’expression se rapproche de la pensée, plus le mot colle dessus et disparaît, plus c’est beau. Je crois que l’avenir de l’Art est dans ces voies. […] C’est pour cela qu’il n’y a ni beaux ni vilains sujets et qu’on pourrait presque établir comme axiome, en se posant au point de vue de l’Art pur, qu’il n’y en a aucun, le style étant à lui tout seul une manière absolue de voir les choses. »> Lettre intégrale dans Gallica Lettre à Louise Colet, 16 janvier 1852 Je mène une vie âpre, déserte de toute joie extérieure et où je n’ai rien pour me soutenir qu’une espèce de rage permanente, qui pleure quelquefois d’impuissance, mais qui est continuelle. J’aime mon travail d’un amour frénétique et perverti, comme un ascète le cilice qui lui gratte le ventre. Quelquefois, quand je me trouve vide, quand l’expression se refuse, quand, après avoir griffonné de longues pages, je découvre n’avoir pas fait une phrase, je tombe sur mon divan et j’y reste hébété dans un marais intérieur d’ennui. […] un style qui serait beau, que quelqu’un fera à quelque jour, dans dix ans ou dans dix siècles, et qui serait rythmé comme le vers, précis comme le langage des sciences, et avec des ondulations, des ronflements de violoncelle, des aigrettes de feu ; un style qui vous entrerait dans l’idée comme un coup de stylet, et où votre pensée enfin voguerait sur des surfaces lisses, comme lorsqu’on file dans un canot avec bon vent arrière. »> Lettre intégrale dans Gallica Lettre à Louise Colet, 24 avril 1852 Une bonne phrase de prose doit être comme un bon vers, inchangeable, aussi rythmée, aussi sonore. Voilà du moins mon ambition il y a une chose dont je suis sûr, c’est que personne n’a jamais eu en tête un type de prose plus parfait que moi ; mais quant à l’exécution, que de faiblesses, que de faiblesses mon Dieu !. Il ne me paraît pas non plus impossible de donner à l’analyse psychologique la rapidité, la netteté, l’emportement d’une narration purement dramatique. Cela n’a jamais été tenté et serait beau. »> Lettre intégrale dans Gallica Lettre à Louise Colet, 22 juillet 1852 L'amphithéâtre de l'Hôtel-Dieu donnait sur notre jardin. Que de fois, avec ma sœur, n'avons-nous pas grimpé au treillage et, suspendus entre la vigne, regardé curieusement les cadavres étalés ! Le soleil donnait dessus ; les mêmes mouches qui voltigeaient sur nous et sur les fleurs allaient s'abattre là, revenaient, bourdonnaient ! Comme j'ai pensé à tout cela, en la veillant pendant deux nuits, cette pauvre et chère belle fille ! Je vois encore mon père levant la tête de dessus sa dissection et nous disant de nous en aller. Autre cadavre aussi, lui. […] Comme j'ai bâti des drames féroces à la Morgue, où j'avais la rage d'aller autrefois, etc. ! Je crois du reste qu'à cet endroit j'ai une faculté de perception particulière ; en fait de malsain, je m'y connais. Tu sais quelle influence j'ai sur les fous et les singulières aventures qui me sont arrivées. Je serais curieux de voir si j'ai gardé ma puissance. »> Lettre intégrale dans Gallica Lettre à Louise Colet, 7-8 juillet 1853 Je me souviens d’avoir eu des battements de cœur, d’avoir ressenti un plaisir violent en contemplant un mur de l’Acropole, un mur tout nu celui qui est à gauche quand on monte aux Propylées. Eh bien ! Je me demande si un livre, indépendamment de ce qu’il dit, ne peut pas produire le même effet. Dans la précision des assemblages, la rareté des éléments, le poli de la surface, l’harmonie de l’ensemble, n’y a-t-il pas une vertu intrinsèque, une espèce de force divine, quelque chose d’éternel comme un principe ? je parle en platonicien. Ainsi pourquoi y a-t-il un rapport nécessaire entre le mot juste et le mot musical ? Pourquoi arrive-t-on toujours à faire un vers quand on resserre trop sa pensée ? La loi des Nombres gouverne donc les sentiments et les images, et ce qui paraît être l’extérieur est tout bonnement le dedans ? »> Lettre intégrale dans Gallica Lettre à Georges Sand, 3 avril 1876 choseà faire avant de mourir con entre l´artiste incompris, son ex cinglée, son frère looser, la concierge vénale et la flic defoncée, je ne saurai dire quel personnage m´a le plus plu.. A vrai dire, tous ensemble forment une troupe déjantée, j´ai rigolé à en avoir de l´asthme, merci pour ce moment.. ps: petit canard offert en fin de spectacle, je suis une privilégiée.. merci

Halloween, la Toussaint, le jour des Morts… La fin du mois d’octobre et le début du mois de novembre sont marqués par des célébrations funèbres. L’occasion de nous questionner sur l’orthographe et le sens des mots et expressions liés à la mort. Savez-vous vraiment écrire les noms chrysanthème et macchabée, accorder correctement le participe passé dans la phrase Il nous a quittés » ? N’ayez crainte, voici de quoi éclairer votre lanterne. ORTHOGRAPHE Chrysanthème Le nom de cette fleur automnale, utilisée pour orner les tombes à la Toussaint, a pour racine les mots grecs khrusos, or », et anthemon, fleur ». Avec son y » et son h », elle est de genre masculin. On dit et on écrit un chrysanthème ». Macchabée Voilà un autre mot à l’orthographe difficile deux c », un h » et une terminaison en -ée, rien que cela ! Le nom macchabée, qui signifie cadavre » dans la langue familière, vient de Macchabée, appellation d’un peuple biblique. Il est question, notamment, des Sept Macchabées ou encore de la Révolte des Macchabées. Le mot est de même origine que macabre ». Le nom macchabée fait partie de ces noms masculins terminés par -ée, comme caducée, colisée, lycée, mausolée, musée, périnée, pygmée, trophée… Succomber Littéralement, succomber signifie s’affaisser sous », autrement dit cesser de résister », à la mort, bien sûr, mais aussi au sommeil, à la tentation… Pourquoi s’écrit-il avec deux c » ? Parce qu’il vient du verbe latin succumbo, lui-même composé du préfixe sub- sous et de cubo être allongé. Le b » final de sub s’est transformé en c » devant le premier c- de la racine cubo. Trépas Ce nom, d’emploi vieilli ou littéraire, désigne la mort d’une personne. À noter que le s » ne se prononce pas, contrairement à celui que l’on trouve à la fin de l’adverbe hélas. On le retrouve dans l’expression passer de vie à trépas ». Il a donné le verbe trépasser, mourir, décéder ». Enfin, les trépassés » désignent les morts, terme en usage dans le toponyme la baie des Trépassés », située dans le Finistère, là où finit la terre »… GRAMMAIRE Elle s’est fait tuer Le participe passé de faire suivi d’un verbe à l’infinitif est toujours invariable. Même si le sujet est féminin, on ne l’accorde pas ! On écrira donc pour rester dans le thème elle s’est fait tuer », et non faite tuer ». Elle s’est laissée mourir Traditionnellement, on accorde le participe passé laissé » avec son sujet, bien qu’il soit suivi d’un infinitif. Mais, depuis les rectifications orthographiques de 1990, il est désormais possible de laisser laissé » invariable lorsqu’il est suivi d’un infinitif, sur le modèle de fait », ci-dessus. Il nous a quittés Cette formule, qu’on lit systématiquement dans les médias lors du décès de tel acteur ou de tel chanteur, est, la plupart du temps, mal orthographiée. Ici, le pronom personnel nous » est complément d’objet direct du verbe quitter. On peut poser la question il a quitté qui ? nous ». Comme nous » désigne une pluralité d’individus, hommes et femmes, il est masculin pluriel. D’où l’accord du participe passé au masculin pluriel quittés ». Bien sûr, si ce nous » n’avait représenté que des femmes, on aurait écrit quittées ». Lire la suite Cimetière, guillotine, RIP… Les mots et expressions liés à la mort 2/2 Sandrine Campese Crédit photo

Nouvelamphithéâtre: un joueur d'impact dans un marché sensible. Monlimoilou • 13 septembre 2014, 06:17. Panorama S-O. 3 septembre 2014.

Montréal donne le feu vert au projet d'amphithéâtre naturel de 65 000 places au parc Jean-Drapeau dans le cadre d'un imposant legs de 70 millions de dollars pour le 375e anniversaire. Le projet ne sera toutefois pas prêt pour les festivités de 2017, mais seulement en 2019. Mis à jour le 23 oct. 2015 Le maire Denis Coderre en a fait l'annonce ce matin en conférence de presse, en compagnie du ministre Robert Poëti et de Danièle Henkel, présidente du conseil d'administration de la Société du parc Jean-Drapeau SPJD. Ils ont annoncé que le projet de réaménagement de la portion ouest de l'île Sainte-Hélène pourra aller de l'avant. L'un des objectifs de ce projet est de répondre aux exigences des grands événements». Pièce maîtresse de ce legs de 70,4 millions, le parterre où plusieurs spectacles et festivals sont organisés sera ainsi transformé en véritable amphithéâtre naturel. Cet espace aura une capacité de 65 000 places. Il sera conçu pour accueillir des grands spectacles et festivals», été comme hiver. L'amélioration du recouvrement de sol devrait permettre de réduire la poussière dispersée lorsque d'importantes foules s'y rassemblent. À lui seul, ce volet coûtera 30 millions. Les esquisses montrées à La Presse permettent de constater que la scène sera orientée vers la Rive-Sud, tandis que les spectateurs regarderont les artistes se produire avec la silhouette urbaine de Montréal en arrière-plan. Rappelons que Saint-Lambert s'est fréquemment plaint du bruit provenant des événements présentés à cet endroit, comme Osheaga ou Heavy Mtl, s'adressant même aux tribunaux. Montréal et Québec se partagent la facture La transformation du parterre existant en véritable amphithéâtre naturel a fait gonfler la facture du projet de 55 millions à 70,4 millions. La Ville de Montréal, qui devait débourser 20 millions au départ, a décidé de porter à 35,4 millions sa contribution. Le reste du financement proviendra du ministère des Affaires municipales, qui a accepté de verser 35 millions. Québec a toutefois prévenu qu'il refuserait de payer tout dépassement, et donc que toute mauvaise surprise serait à la charge de la métropole. Le projet devait être réalisé pour le 375e de Montréal, mais une enquête de l'inspecteur général y a découvert des irrégularités qui ont mené à l'annulation de quatre contrats. Le nouvel échéancier prévoit que les travaux devraient débuter en 2016 pour se terminer en 2018. Les événements pourront être présentés de nouveau sur le site seulement à partir de 2019. Nouvel espace public Outre l'amphithéâtre, le projet vient en quelque sorte corriger les lacunes du précédent réaménagement du secteur ouest réalisé ironiquement comme legs du 350e anniversaire, en 1993. Le besoin d'accueillir de grandes foules lors d'événements d'envergure est devenu une exigence incontournable du nouvel aménagement proposé», peut-on lire dans un document présenté aux élus de Montréal. Le chemin reliant l'édicule du métro Jean-Drapeau à la sculpture L'Homme de l'artiste Alexandre Calder, à la Biosphère et au pont Cosmos sera ainsi élargi pour devenir un espace public. L'élargissement pose plusieurs contraintes. Ainsi, Il faudra faire disparaître les deux bassins d'eau et la fontaine situés près de l'édicule du métro Jean-Drapeau. On justifie cette perte par le besoin d'améliorer la circulation de milliers de personnes en peu de temps». L'espace public élargi permettra d'aménager du mobilier urbain et des jeux d'eaux. Le parc Jean-Drapeau devra également obtenir l'autorisation du ministère de l'Environnement pour faire disparaître le canal d'eau situé à cet endroit. Pour convaincre Québec d'accepter, Montréal proposera un projet de compensation de milieux humides» ailleurs sur les îles du parc Jean-Drapeau ou sur l'île de Montréal. Autre contrainte imposée par l'élargissement de l'espace public, le nouvel aménagement forcera au passage le déplacement des puits de ventilation du métro. Le projet de réaménagement prévoit aussi la construction d'un nouveau bâtiment pour l'accueil, la restauration et la sécurité. Celui-ci viendra remplacer la billetterie actuellement en place. Le projet prévoit de plus l'aménagement d'une promenade riveraine pour offrir une vue sur le fleuve et la ville de Montréal. Enfin, la Place des Nations aménagée lors de l'Expo 67, sera nettoyée et sécurisée. Pour éviter que les nouveaux aménagements ne se détériorent rapidement, un budget récurrent de 4 % du coût de construction sera ajouté au budget de la SPJD. IMAGE FOURNIE PAR LA VILLE DE MONTRÉAL IMAGE FOURNIE PAR LA VILLE DE MONTRÉAL

41Or, il y avait un jardin dans le lieu où Jésus avait été crucifié, et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n'avait été mis. 42 Ce fut là qu'ils déposèrent Jésus, à cause de la préparation des Juifs, parce que le sépulcre était proche. Références Croisées . Matthieu 27:60 et le déposa dans un sépulcre neuf, qu'il s'était fait tailler dans le roc. Puis il

Lors des résultats du concours d'admission de 1967 où je fus admis à la faculté française de médecine, un candidat, camarade de promotion du Collège des Frères de Tripoli, me demanda Pourquoi as-tu choisi la médecine?» Et moi de lui répondre Parce que je l'ai dans le sang.» Il me rétorque avec un certain dédain Quel jeune présomptueux!»Je suis né à la croisée de deux familles médicales». Mon grand-père paternel, le Dr Alexandre Aoun, dont je porte le nom avec fierté, promotion 1909 et triple lauréat de la faculté en obstétrique, pathologie interne et pathologie externe, pratiquait la médecine à Damour et Tripoli, au dispensaire des sœurs de la Charité. Il suivait ma mère lors de sa grossesse, lui déclamant des tirades de L'Aiglon d'Edmond Rostand, et comptait l'accoucher. Malheureusement, il est décédé quelques mois avant ma naissance, en 1950. Soixante ans après sa médaille 1969, je fus moi-même lauréat de la faculté en histologie et embryologie. Ma mère est issue d'une illustre famille de mandarins de Tripoli el-Mina, les Bendaly. Elle compte parmi ses cousins de nombreux médecins connus, certains décédés, d'autres encore vivants. J'ai vécu mon enfance et mon adolescence dans cette ambiance. Qui donc est mieux placé que moi pour parler de cette faculté?– Ma faculté de médecine, c'est la chapelle simple de l'amphithéâtre K et l'amphithéâtre C où l'on projetait tous les mardis soir les films médicaux apportés de la Mission culturelle française par le père Madet, alors chancelier de la faculté et éminent parasitologue.– Ma faculté, c'est l'amphithéâtre d'anatomie où on entonnait, en attendant le début du cours, une ancienne chanson de salle de garde, provoquant un certain tohu-bohu ... Dans un amphithéâtre, y avait un macchabée...» Et le professeur Serhal nous imposait le silence pour donner son cours. C'est aussi le responsable de la salle de dissection, Élias, surnommé le Croque-mort», qui nous procurait le matériel pour les études de dissection ostéologie, pièces de squelette qu'un de mes collègues d'Alep a tellement bouillies dans sa chambre qu'il s'est dégagé de la marmite une énorme fumée et une odeur suspecte, provoquant un scandale chez sa propriétaire.– Ma faculté, c'est la bibliothèque où régnait le silence sous la supervision l'avant-midi de César, propriétaire d'une ancienne Chevrolet 1950 garée devant la bibliothèque. L'après-midi et le soir, c'était Mme Césarienne», dont je n'ai jamais appris le vrai nom.– Ma faculté, c'est le département d'embryologie et cytologie tenu par le père Flamet et M. Artine. Ce même père Flamet qui utilisait le microscope pour nous montrer les coupes d'histologie.– Ma faculté, c'est le bassin d'eau près de la bibliothèque, avec des feuilles pourries, non loin des serres de plantes exotiques entretenues par le père Madet. Ce bassin constituait pour les étudiants une limite à ne pas dépasser car, plus loin, il y avait un jardin et des sentiers réservés aux pères qui s'y promenaient, méditant et récitant les vêpres. Ce même jardin a servi plus tard pour les déjeuners et dîners champêtres après le départ des pères.– Ma faculté, c'est la fameuse salle verte» où on venait avec les copains étudier, mais avec la permission de parler et discuter à haute voix des différents sujets médicaux.– Ma faculté, c'est le portier Anis durant la journée et Foursane le soir, qui nous racontaient leurs prouesses dans l'armée française.– Ma faculté, c'est le restaurant le Carabin en face de la porte d'entrée où l'on était servi par Rafic, en regardant et critiquant les copains et les copines sortant et rentrant par la porte principale. C'est aussi la table de billard» dans une autre salle où les plus paresseux se plaisaient à perdre leur temps.– Ma faculté, c'est aussi les petits magasins d'en face situés près de la cathédrale grecque-catholique, la sandwicherie de Yanni l'invalide et Malek avec ses journaux.– Ma faculté, c'est la Maternité française construite dans les années 30, où j'ai fait mon stage d'interne en gynécologie-obstétrique, et fermée lors de la guerre de 1975. Je me rappelle son beau petit jardin parsemé de coquelicots et de pensées. Maternité tenue par les sœurs des Saints-Cœurs, dont l'une, sœur Berthe, est originaire de Damour.– Ma faculté, c'est, un peu plus loin, le foyer de l'École sociale de mère Sara où je rencontrai des filles, la plupart nordistes.– Ma faculté, c'est le stade du Chayla où l'on déjeunait Chez Jano» avec quelques enseignantes du lycée avant de regagner le foyer de la cité Gabriel Bounoure», propriété de la Mission culturelle française transformée en foyer pour les étudiants venus de Tripoli. Sans oublier, plus loin, le snack La Roussalka, célèbre avec ses pirojkis et sa salade russe, où l'on dînait le soir avec des copines étudiantes.– Ma faculté, c'est le souvenir des pères jésuites qui la dirigeaient avant de la laisser aux enseignants libanais, ces pères érudits qui, habillés simplement, ont éduqué nombre de personnalités libanaises. C'est le père Claudius Chanteur, jugé par une haute cour martiale ottomane pendant la Première Guerre mondiale, c'est le père Madet, chancelier, le célèbre père Dupré La Tour. Qui d'autre que le père Madet, comprenant ma situation économique précaire d'étudiant, aurait pu m'offrir la série Pathologie médicale» de Péquignot pour préparer à Tripoli le concours de l'Hôtel-Dieu de septembre 1972, la bibliothèque de la faculté étant fermée pour les vacances d'été? Avant d'être terrassé par une hépatite virale, il demande aux étudiants, lors d'un cours de parasitologie sur la thalassémie, la traduction en grec du mot mer». Et moi, imprégné de l'histoire d'Ulysse de Joachim du Bellay, répondis Thalassa, thalassa» devant mes camarades d'autre que le père Flamet, conservateur de la bibliothèque, aurait pu m'entourer de son attention lors des travaux pratiques d'histologie ? Il termina ses jours aveugle, à la maison de retraite des pères jésuites à Bickfaya, après la destruction de la faculté et de sa bibliothèque durant les années de la guerre d'autre que le père Dumas aurait pu diriger avec brio les travaux pratiques de physique dans un bâtiment complètement détruit par un camion bourré d'explosifs lors de la guerre libanaise? Il est mort, atteint par une balle de franc-tireur, au retour d'une messe célébrée au foyer de la mère Sara. Il nous racontait entre les cours ses aventures en Chine, à l'observatoire des pères jésuites à Tonkin.– Ma faculté, ce sont les autres pères jésuites, le père Loiselet, qui dirigeait le laboratoire de biochimie du temps des premiers balbutiements sur la structure de l'ADN, et le père Hewitt, responsable du premier microscope électronique au Moyen-Orient, volé lors de la guerre ce legs culturel et affectif depuis la construction de la faculté, fin XIXe siècle, et tout ce flot de souvenirs ont été transférés à des Libanais après 1975-1990. Leur ont-ils été fidèles? Moi, je ne m'y reconnais plus, mais je perpétuerai tes souvenirs, chère faculté, dans ma tête et mon cœur. C'est une façon d'exister qui constitue mon seul avantage sur le temps qui passe. Dr Alexandre AOUNChirurgien gynécologuepromotion 1974 Lors des résultats du concours d'admission de 1967 où je fus admis à la faculté française de médecine, un candidat, camarade de promotion du Collège des Frères de Tripoli, me demanda Pourquoi as-tu choisi la médecine?» Et moi de lui répondre Parce que je l'ai dans le sang.» Il me rétorque avec un certain dédain Quel jeune présomptueux!»Je suis né à la croisée de deux...

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Les saints et les anges Harmonisation Xavier Hubaut Voir la partition Vidéo enregistrée en 2010 à l'occasion du 75e anniversaire de la Chorale de l'ULB© Jean Corbreun 2010. Les saints et les anges Et le petit Jésus Quand ça les démange Se gratt'nt le trou du cul Ave ave avec le petit doigt bis Le jour de l'An Harmonisation Robert Ledent Voir la partition Le jour de l'An approche C'est le jour le plus beau Chacun fouill' dans sa poche Pour fair' un p'tit cadeau Moi qui n'ai rien au monde Pas même un p'tit écu Ma pièce la plus ronde, C'est le trou de mon cul bis Cet air est également au répertoire du carillon 60 cloches de la Basilique de Buglose, sous le nom de La Chalosse et les Landes Voila au moins un bon usage des carillons d'église. Les quatre jouissances Harmonisation Xavier Hubaut Mp3 Chorale de l'ULB Voir la partition La femm' qui pète au lit Qui pète au lit Éprouve quatre jouissances Elle bassine son lit Bassine son lit Elle soulage sa panse Elle entend son cul qui chante Elle empoisonne son mari Elle entend son cul qui chante Dans le silence de la nuit. L'Anthologie Hospitalière et latinesque nous offre une version légèrement différente La femm' qui pète au lit Éprouve quatre jouissances Elle parfume son lit Elle soulage sa ventre Elle entend son cul qui chante Elle empoisonne son mari. Cette chanson est originaire du Nord et connue en Flandre française et belge. La femme qui pète au lit est interprétée de manière très originale par le groupe belge Turdus Philomelos, le nom savant de la grive musicienne. Ce groupe est composé de Julien de Borman accordéon diatonique, Sébastien Willemyns violon, Martin Kersten saxophone, Gwenaël Francotte batterie, Matthieu Chemin basse et Karim Baggili guitare. Pour la petite histoire, ils se présentent comme Juliao het bronman hardcoredeon, Sebatiew nillewimsviolonu, Martik nerstrek saxofond, Negwaef el rancotte percutator, Matchem babasse et bienitot Unuevo guiteur. Le style de l'interprétation est remarquable, improvisations successives passant d'un tango aux danses balkaniques endiablées et terminant par la musique juive, le tout dans un style très jazzy. Seul petit regret ils prennent la version simplifiée, dans la phrase "Elle entend son cul qui chante", bien moins chantante que l'originale. Si vous ne reconnaissez pas tout de suite la chanson, prenez la peine de patienter 3'18" la chanson est jusque là, est jouée et improvisée en mode mineur !. De toutes manières, c'est de l'excellente musique à écouter; leur site internet est Quand j'étais petit Quand j'étais petit, Je n'étais pas grand, Je montrais mon cul À tous les passants. Mon papa disait "Veux-tu le cacher !" Je lui répondais "Veux-tu l'embrasser !" Cet air est connu et chanté par tous les enfants des écoles maternelles et primaires avec de nombreuses variantes. Claude Gaignebet signale, dans Le folklore obscène des enfants publié en 1980, que le texte original était bien plus "sage" Quand j'étais p'tit' fille Je n'étais pas grande. J'allais à l'école Des petits enfants Mon pain à la poche Mon sou à la main Pour ach'ter une pomme Manger avec mon pain. Plus sage, peut-être, mais moins drôle ! Plaisir d'amour Plaisir d'amour ne dure qu'un instant, Mais la vérole dure toute la vie. Il s'agit évidemment d'un pastiche de Plaisir d'amour, une chanson qui date de 1785 ! Les paroles sont de Jean-Pierre Claris de Florian et la musique a été écrite par Martini Jean-Paul-Égide Schwarzendorf. Ci-dessus, vous pouvez écouter une version originale chantée par Yvonne Printemps. La semaine Arrangement Xavier Hubaut Le lundi, je baise en levrette, Le mardi, je baise en canard Le mercredi, je fais minette Le jeudi, je m' fais sucer l' dard, Le vendredi, feuille de rose, Le samedi, soixante-neuf Et le dimanche, je me repose Pour me refair', du foutre neuf. } bis Le lézard 1. Si tu voulais chatouiller mon lézard Je te ferais mimi, Je te ferais minette Si tu voulais chatouiller mon lézard, Je te ferais minett', ce soir 2. T'as pas voulu chatouiller mon lézard, Je n' te f'rai pas mimi, Je n' te f'rai pas minette, T'as pas voulu chatouiller mon lézard, Je n' te f'rai pas minett' ce soir 3. lf you will do kili-kili to my lezard I shall do you mimi I shall do you minette lf vou will do kili-kili to my lezard I shall do you minett' tonight 4. You didn't made guili-guili to my lezard I shan't do you mimi l shan't do you minette You didn't made guili-guili to my lezard I shan't do you minett' tonight On trouve évidemment beaucoup de couplets en langue étrangère; citons-en quelques uns. En allemand Ob sie mein grosse bit masturbieren wollen Ich matche dich mimich Ich matche dich minette Ob sie mein grosse bit masturbieren wollen Ich matche dich minette am nacht En patois Si tu voulais gatouiller ma lézarde, Je te ferais mimi, Je te ferais minette; Si tu voulais gatouiller ma lézarde, Je te ferais minette ce soir! En latin Si te lezarum tutuare volebat, Te faciam moumoune Te faciam miamiam Si te lezarum tutuare volebat, Te faciam miamiam hodi! En congolais Sokio lingui sokana elako nangaï, Nako pessa sengo Nako pess'idemo Sokio lingui sokana elako nangaï, Nako pess'idemo pokowa! En patois morvandiot Si t'en voulo lipoter ma masio, Yo te fero lili, Yo te fero lichette; Si t'en voulo lipoter ma masio, Yo te fero lichette ce souar. En espagnol Si te quieres el lagato casquear, Te hare lili, Te hare lilita; Si te quieres el lagato casquear, Yo te fero lichette noche. Bien entendu, nous ne donnons aucune garantie sur ces traductions ! La bataille de Reichshoffen 1. C'était un soir, Bataille de Reichshoffen, Il fallait voir Les cuirassiers charger Cuirassiers chargez ! 2. Un doigt ! C'était un soir ... 3. Deux doigts !... 4. Une main !... 5. Deux mains !... 6. Un pied !... 7. Deux pieds !... 8. La tête !... 9. Le cul !... 10. Le vit ! C'était un soir, Bataille de Reichshoffen, Il fallait voir Les cuirassiers charger Cuirassiers baisez ! Cette bataille, dite de Reichshoffen, constitue un épisode sanglant de la guerre franco-allemande de 1870 qui opposa le Second Empire français et les royaumes allemands unis derrière le royaume de Prusse aussi est-elle parfois appelée guerre franco-prussienne. En fait, c'est celle de Frœschwiller-Wœrth. Elle est célèbre pour une série de charges des cuirassiers français. La défaite française du 6 août 1870 ouvrira la route des Vosges et par conséquent celle de Paris. Elle aura aussi pour conséquence de rattacher pour 48 ans, l'Alsace et la Moselle à l'Allemagne. La guerre dura du 19 juillet 1870 au 29 janvier 1871. Elle entraînera la démission de Napoléon III. Des députés dont Léon Gambetta proclament la République et la déchéance de l'empereur est votée le 1er mars 1871. Dans Paris, exaspéré par les événements subis, naît la Commune, nom donné au mouvement révolutionnaire et au gouvernement insurrectionnel qui fut mis en place à Paris 18 mars 1871. Ce mouvement démocratique est écrasé dans un bain de sang lors de la "semaine sanglante", 21 au 28 mai 1871. Il y aura autant de morts parmi les fédérés qu'à la bataille de Reichshoffen ! L'Espagnole musique Arrangement Xavier Hubaut Mp3 Félix Mayol C'était une Espagnole De la Marolle Elle avait un' mijolle Comme un' casserole Elle jouait d' la trompette Avec son pete Jouait des castagnettes Avec ses tettes Taram, tam, tam... Dans se forme originale, cette chanson a été un des plus grands succès de Félix Mayol; voici un extrait de La Mattchiche datant de 1906; la musique, à l'origine une "zarzuela", est de et a été arrangée par Charles Borel-Clerc Voici, dues à P. Cadenas et adaptées par Léo Lelièvre et Paul Briollet, les paroles du premier refrain C'est la danse nouvelle Mademoiselle Prenez un air canaille Cambrez la taille Ça s'appell' "La Mattchiche" Remuez vos miches Ainsi qu'une espagnole Des Batignoles Napoléon Veut danser dans l' salon Mais Joséphine Préfèr' dans la cuisine. Qui ose encore dire, qu'à l'heure actuelle, on ne fait plus que des chansons stupides? L'adaptation est belge, plus précisément bruxelloise. La Marolle ou les Marolles était un ancien quartier très pauvre de Bruxelles. C'est là que se trouvait le "marché aux puces" ou "vieux marché", en bruxellois, "den ae met". Après la deuxième guerre mondiale, les Marolles se sont peu à peu hispanisées ce qui explique le titre. Sur le même air, on chante en France, dans le Nord et au Carnaval de Dunkerke Elle a des grosses tototes Refrain Allons douc'ment Sans trop presser l'mouv'ment C'est palpitant Et ça dure plus longtemps 1. Elle a des grosses tototes1 Ma tante Charlotte Et c'est moi qui les plotte Ses grosses tototes. Elle a de belles cuisses Ma tante Alice Et c'est moi qui les lisse Ses belles cuisses. 2. Il a un gros cigare Mon oncle Edouard Il l'astique tous les soirs Son gros cigare. Il a un beau m'tit2 wiche3 Mon oncle Diche Il aime qu'on lui pourliche Son beau m'tit wiche. 3. Elle a de belles fesses Ma tante Agnès C'est moi qui les caresse Ses belles fesses. Elle a une belle boîte à prise Ma tante Louise C'est moi qui la défrise Sa boite à prise. 4. Elle a un beau m'tit plat'che4 Ma tante Rosat'che C'est moi qui lui fait mât'che5 A son m'tit plat'che. Elle a une échalote Ma tante Charlotte C'est moi qui lui tripote Son échalote. 1 tototes = seins, nichons 2 m'tit = petit 3 wiche = sexe masculin, zizi 4 plat"che = sexe féminin, foufoune 5 faire mât'che = être copain, flatter Pine au cul, Madame Bertrand Pine au cul, Madame Bertrand, Vous avez des filles bis Pine au cul, Madame Bertrand, Vous ayez des filles qu'ont l' con trop grand Ils sont grands comme des marmites Pour les enfiler faudrait d' trop gross's bites Pine au cul Quand ell's s'en vont à la messe Ca leur rentre dans les fesses Ah! La belle affaire air "Pomp and circumstance" in Land of Hope and Glory de Edward Elgar 1857-1934 Mp3 Pomp and circumstance Ah! La belle affaire, on va se saouler Ah! La belle affaire, on va se péter La, la, la... } ad libitum Avec mon zizi air À la Martinique Arrangement Xavier Hubaut Mp3 Charlus Avec mon zizi, mon zizi, mon zizi, Le monde entier bande et jouit On le suce de New York à Paris Il n'y a rien d' meilleur que l' jus d' mon zizi Et si vous voulez régaler vos amies Offrez leur mon zizi. Parlé En vente dans cette salle L'air original est celui d'une ancienne chanson "A la Martinique" de 1912. Les paroles sont d' Henri Christiné sur une musique de George M. Cohan. L'extrait que nous vous avons présenté est chanté par Charlus qui fut son premier interprète. Ce chanteur, aujourd'hui tombé dans l'oubli, avait également à son répertoire "Héloise et Abélard", "Les deux gendarmes", ... et bien d'autres qui ont eu leurs heures de célébrité. Les trois refrains de la chanson disaient A la Martinique, Martinique, Martinique, C'est ça qu'est chic, c'est ça qu'est chic, Pas d' veston, de col, ni d' pantalon, Simplement un tout petit cal'çon; Y en a du plaisir, du plaisir, du plaisir, Jamais malad', jamais mourir, On ôt' le cal'çon pour dîner l' soir, Et tout le monde est en noir. A la Martinique, Martinique, Martinique C'est ça qu'est chic, c'est ça qu'est chic Les p'tites femm's se mettent simplement Une feuill' de bananier par d'vant Y en a du plaisir, du plaisir, du plaisir Jamais malade, jamais mourir Et la feuille, ça sert à rien du tout On sait bien c' qu'y a en d'ssous A la Martinique, Martinique, Martinique C'est ça qu'est chic, c'est ça qu'est chic Moi ach'ter, car je suis connaisseur Du terrain pour devenir planteur Y en a du plaisir, du plaisir, du plaisir Elle répondit dans un soupir J' vois déjà que tu feras sûr'ment Un planteur épatant. Cette chanson, qu'on qualifiait à l'époque de chanson "nègre" !, eut beaucoup de succès et fut par la suite reprise par Fragson, Mayol, Andrex, et, plus récemment, par les Charlots. L'air, légèrement raccourci, servit dans les années 1950 de support à une publicité pour l'apéritif Martini. Avec Martini, Martini, Martini, Le monde entier chante et sourit On en boit de New York à Paris Y a rien d' meilleur qu'un vrai Martini Et si vous voulez régaler vos amis Offrez un Martini. Avec mon zizi est, en fait, un détournement de cette publicité. Le parlé de la fin se justifie par le fait qu'à l'époque pas encore de TV et pas de pub sur les radios publiques, les publicités étaient essentiellement diffusées dans les salles de cinéma pendant les entractes. La publicité pour les "chocolats glacés" Frisko et Alaska était terminée par la petite phrase "En vente dans cette salle". Dans un amphithéâtre 1. Dans un amphithéâtre ter -phithéâtre ter tsoin-tsoin 2. Y avait un macchabée ter macchabée ter tsoin-tsoin. 3. Ce macchabée disait ter Y disait ter tsoin-tsoin 4. Ah! c' qu'on s'emmerde ici ter -merde ici ter tsoin-tsoin Cette chanson est habituellement reprise à son début, ad libitum. Pour éviter la monotonie, certains y ont ajouté d'autres couplets. Par exemple entre le 2e et le 3e Qui sentait fort des pieds ter Fort des pieds ter Tsouin, tsouin et après le dernier On va le disséquer...Dans Les quat'z'arts 1964, Georges Brassens chante Le mort ne chantait pas "Ah ! c' qu'on s'emmerde ici !" Il prenait son trépas à cœur, cette fois-ci. Crème Nivéa Mp3 Les anges dans nos campagnes Parlé Il fait froid ! Il fait très froid ! Il fait très très froid ! Il fait froid, J'ai le cul qui pèle, Et les roustons tout ratatinés, Ah crème nivea, si tu étais là, Finies les gerçures au cul, Et les engelures ! Parlé Il fait chaud ! Il fait très chaud ! Il fait très très chaud ! Il fait chaud, J'ai le con qui suinte, Et les nichons tout déshydratés Ah crème nivea, si tu étais là, Finies les gerçures au con, Et les vergetures. Se chante sur l'air de Les anges dans nos campagnes en version abrégée ! Les paroles du premier couplet de ce chant de Noël étaient Les anges dans nos campagnes Ont entonné l'hymne des cieux, Et l'écho de nos montagnes Redit ce chant mélodieux Gloria in excelsis Deo bis Les clottes C'est aujourd'hui que j'ai mes clottes Non, tu ne pourra pas m' baiser! J'ai mis de l'ouate dans ma culotte Pour empêcher le sang de couler sur mes pieds Non, non, tu ni me feras pas minette T'es un salaud de vouloir ainsi me sécher J'ai mis de l'ouate dans ma culotte Pour empêcher le sang de couler sur mes pieds La libellule Mon cul est une libellule Qui s'en va chaque matin Voltiger sur la lagune Pour y faire des pets marins Les femmes Les femmes ça pue, ça sent la charogne Les femmes, ça pue ça sent la morue Y a que l' trou d' mon cul Qui sent' l'eau de Cologne, Y a que l' trou d' mon cul Qui sent' la vertu Ce petit intermède, très délicat!, prouve l'origine essentiellement masculine des chansons paillardes ; c'est en fait la parodie d'une autre chanson moins sexiste Tout le monde y pue Il sent la charogne Y a qu' le trou d' mon cul Qui sent l'eau d' Cologne Cette chanson a été reprise par Pierre Dac et Francis Blanche. Leur première émission radio commune "Malheur aux barbus" est diffusée sur Paris-Inter en 1951-52. Elle a pour héros un dénommé Furax. Son succès est tel qu'il faut déplacer l'heure d'émission afin d'éviter que les écoliers n'arrivent en retard à l'école. Ils poursuivent par "Les Kangourous n'ont pas d'arêtes". Malheureusement, le caractère atypique de leurs émissions leur vaut d'être éjectés de la cette radio. Ils reprennent les émissions en 1955 sur Europe n°1 dans le cadre d'une série dénommée "Signé Furax" dont les 5 saisons étaient intitulées "Malheur aux Babus" en référence à leur émission-culte, "Le Boudin Sacré", "La lumière qui éteint", "Le gruyère qui tue" et "Le fils de Furax". Il y est question de la secte des Babus qui veulent conquérir le monde par tous les moyens. Fanatiques religieux, ils ne ratent pas une occasion d'entonner leur hymne sacré Intro Des figues, des bananes, des noix. Des noix, des bananes, des figues. Des figues, des bananes, des noix. Des noix, des bananes, des figues. 1. Tout le monde y pue, Il sent la charogne. Y a que le Grand Babu Qui sent l'eau de Cologne 2. Tout le monde y pue, Il fait mal au cœur. Y a que le Grand Babu Qu'a la bonne odeur. Final Chaviro Rotantacha Chamipataro Rogrillapatacha bis Durant des années, les enfants ont hurlé à tue-tête ce hymne charmant sans imaginer les paroles de l'original ! Remarquons que pour mieux apprécier la subtilité des paroles du 3e couplet, il faudrait peut-être l'orthographier Chat vit rôt - Rôt tenta chat - Chat mit patte à rôt - Rôt grilla patte à chat ! La chasse aux moules A la chasse aux moules, moules, moules, Je n' veux plus aller, maman. Les fill's de la ville, ville, ville, M'ont pris tout mon blé maman ! A la pêche aux founes, founes, founes, Je n'veux plus fourrer, maman. Les fill's de ma pine, pine, pine, M'ont mordu le gland maman ! Parodie évidente de la chanson enfantine A la pêche aux moules. Quand je bande Quand je bande Je me demande Où ma pine va s'arrêter Quand j' débande Je me demande Quand ça va recommencer? Les chiens Qu'ils sont heureux les chiens Qui font pipi dans la rue Qu'ils sont heureux les chiens Personn' ne leur dit rien Pschiiiit A rapprocher de ce petit poème intitulé Bonheur parfait Que les chiens sont heureux ! Dans leur humeur badine Ils se sucent la pine, Ils s'enculent entr'eux; Que les chiens sont heureux ! Texte publié dans le Parnasse satyrique, édité par Auguste Poulet-Malassis en 1864 et attribué à un anonyme. On le retrouve également dans L'œuvre libertine des poètes du XIXe siècle de 1918, avec la signature Théophile G.....r. Tous les spécialistes s'accordent pour en attribuer la paternité à Théophile Gautier 1811-1872 Quand on a une gueule comme ça Quand on a une gueul' comme ça, On la ferme, on la ferme ! Quand on a une gueul' comme ça, On la ferme et on s'en va ! La boiteuse voir la version canadienne Arrangement Xavier Hubaut 1. Encore une boiteuse qui revient du marché, Ell' porte dans sa hotte des œufs à plein panier. Les œufs allaient cassi, cassant, Boiteuse allait boiti, boitant ! Ah! Maman ne pleurez pas tant Nous allons couper la bite à Sergent. Mais avant de la lui couper, Nous allons la lui attacher, Attacher la bite à Sergent, Avec un ruban blanc! 2. Encore une boiteuse qui revient du marché, Ell' porte dans sa hotte des fesses à plein panier. Les fess's allaient pendi, pendant, Les œufs allaient cassi, cassant, Boiteuse allait boiti, boitant ! 3. ...des pin's à plein panier Les pin's allaient bandi, bandant,... Les fesses ... Les œufs ... etc. 4. ...des seins à plein panier, Les seins allaient pointi, pointant,... Les pin's ... Les fesses ... etc. 5. ...des couill's à plein panier, Les couill's allaient flotti, flottant,... Les seins ... etc. 6. ...des cons à plein panier, Les cons allaient bailli, baillant, ... Les couill's ... etc. Cette chanson est originaire de Bretagne. Elle figure dans l'Anthologie de la chanson de Haute Bretagne par Simone Morand, publié par Maisonneuve et Larose en 1976. Elle est notamment interprétée par le groupe "Sacrée Bordée" ainsi que par "Tu Pe Du". Si les paroles sont plus sages, on reconnait évidemment la parenté. 1. Quand la boiteuse va-t-au marché,bis Avec son beau petit panier bis Elle s'en va, rouli-roulant, Ah! Maman ne pleurez pas tant! Ah! Ma doué quel trésor D'avoir é-pousé, d'avoir é-pousé, Ah! Ma doué quel trésor D'avoir é-pousé un gars tout en or! 2. Elle emmène aussi son gabier, C'est lui qui la fait manœuvrer. 3. Sur fond de plumes la fait mouiller Lui prend trois ris dans l'tablier. 4. Et sa cotte lui fait carguer, Sa chemise lui fait serrer. 5. Puis à courir le beau gabier Lui guinde un gros mât de hunier! la boiteuse r'vient du marché, Qu'apporte-t-elle dans son panier? 7. Alors elle se met à crier "Tu défonces mon petit panier!" petit mousse sur le chantier Avant dix mois sera lancé ! Elle revient, rouli-roulant, Ah! Maman ne pleurez pas tant! Ah! Ma doué quel trésor D'avoir é-pousé, d'avoir é-pousé, Ah! Ma doué quel trésor D'avoir é-pousé un gars tout en or! Colette Renard va un peu plus loin dans la grivoiserie. Elle chante quelques couplets intercalaires 6 bis. J'étais pourtant dépucelée Par un gros vit de canonnier Mais toi tu m'as dérelinguée Tu m'as tossé jusqu'au gésier 8 bis. Le roi des vits toujours paré Qu'est le plus grand le mieux équipé Pour saborder tous les paniers, C'est le vit du mat'lot gabier et de plus la boiteuse a épousé un cul tout en or ! Dans Le gai chansonnier français de 1886, on trouve une autre énumération recueillie dans les Deux-Sèvres Les couilles s'en vont Pendi, pendant; Les bits * s'en vont Bandi, bandant; Les cons s'en vont Chanti, chantant; Les poules s'en vont Pondi, pondant; Les œufs s'en vont Rouli, roulant Boiteuse derrière Boiteuse devant * Dans "bits" le "t" n'était vraisemblablement muet. et le refrain probablement chanté sur un air légèrement différent est Non, maman, ne pleurez pas tant, Nous allons branler la pine à Bertrand; Avant de la lui branler Il faut bien lui attacher Avec un beau ruban blanc; Nous allons frotter la pine à Bertrand. La version du groupe breton "Tu Pe Du" est encore plus proche de la nôtre; on y trouve notament une énumération du contenu du panier qui se termine par Elle portait sur sa tête des chiens à plein panier Les chiens s'en vont jappi-jappant Les chats s'en vont miauli-miaulant Les oies s'en vont croqui-coquant Les poules s'en vont piri-pipant Les œufs s'en vont rouli-roulant La vieille s'en va boiti-boitant et le refrain se chante Boiteuse par-derrière, Boiteuse par-devant Sur les chemins du Morbihan La vieille s'en va boiti-boitant Mis à par le refrain, cette version est très semblable à la version canadienne ci-après La vieille boiteuse Retour à la version traditionelle 1. C'était un' pauvre vieille, S'en allant au marché. Portant dessur sa tête, Des œufs dans son panier. Les œufs s'en vont tout en roulant; La vieill' s'en va tout en boitant. Boîtez, la vieille Boîtez d'un' patt' de d'vant! 4. ...Un' dind' dans son panier. La dind' s'en va tout en piacquant,... 2. C'était un' pauvre vieille, S'en allant au marché. Portant dessur sa tête, Un coq, dans son panier. Le coq s'en va tout en chantant, Les œufs s'en vont tout en roulant; La vieill' s'en va tout en boitant. 3. ...Un' poul' dans son panier. La poul' s'en va en cacassant,... 5. ...Une oie dans son panier. L'oie s'en va tout en couacquant,... Trou du cul Tambours ! Trou du cul, de quoi te plains-tu? N'es tu pas bien au milieu de mes fesses? Trou du cul, de quoi te plains-tu? N'es tu pas bien au milieu de mon cul? Trompettes ! Et toi, fesse de gauche, de quoi te plains-tu? N'es-tu pas bien à gauche du trou de mon cul? Trompettes ! Et toi fesse de droite, de quoi te plains-tu? N'es-tu pas bien à droite du trou de mon cul? Orchestre ! Rabats ta quette bis Dans ta braguette Lève la jambe Lève la jambe Voilà qu' ça entre Lève la cuisse, cuisse, cuisse, Voilà qu' ça glisse Oh! Hisse! Mon frère était vétérinaire Mon frère était vétérinaire, Il soufflait dans l'trou d'ball'des chevaux, Avec un petit tube en verre, Afin de les rendre plus gros. Mais un jour ce fut le contraire, Le cheval souffla avant lui, Ce qui fit éclater mon frère, Et sur sa tombe on inscrivit Mon frère... Un aimable correspondant nous a signalé une variante après les quatre premiers vers. En outre il s'agit du père et non plus du frère. Bah ! peu importe, du moment que ça reste dans la famille ! Mon père était vétérinaire Il soufflait dans l' derrière des ch'vaux Avec un petit tube en verre Afin d' les faire dev'nir plus gros Un jour un ch'val récalcitrant Lui souffla dans la bouche de d'vant Mon père en fut tout asphyxié Asphyxié de la tête aux pieds On l'emmena au cimetière Au cimetière des chevaux Et sur sa tombe qu'était en pierre On inscrivit ces quelques mots Ci-gît mon père vétérinaire... Un correspondant le l'Oise nous signale une autre variante, fort proche, où la fin du 4e vers est bissé. La mère Gaspard Allons la mèr' Gaspard Encore un verre bis Allons la mèr' Gaspard Encore un verre Il se fait tard. Si l' paternel Si l' paternel revient On lui dira qu' son fils sa fille Est toujours pleine, pleine, pleine,... L'origine de cette chansons est imprécise. Les liégeois en revendiquent la parternité. La légende, qui n'en est pas à un anachronisme près, raconte que le célèbre "Tchantchès" François en wallon liégeois l'a chanté dès sa naissance, en l'an 760 ! dans le célèbre quartier d'Outremeuse de Liège. Toutefois, Gaspar, sans "d", était le patron du Diable au Corps, un ancien cabaret littéraire et estudiantin situé au 12, rue des Choux à Bruxelles. C'est là qu'aurait été créé cette chanson. D'après La légende de Tchantchès racontée par le Musée éponyme etArnaud Decostre dans " La pomponette Le commandeur du cul-sec "Aim's-tu mieux boire et dégueuler, Que de n' pas boire et t'emmerder?" Le buveur désigné "Oui, j' aim' mieux boire et dégueuler, Que de n' pas boire et m'emmerder!" Le chœur "Qu'on verse à boire à c' cochon là, On verra bien s'il dégueul'ra Et pendant qu'il boira, Que son voisin s'apprête; Et pendant qu'il boira, Chantons la Pomponette, La Pomponette, la Pomponette... Ce cochon là a bien pinté, A son voisin de l'imiter ou Ce cochon là a mal pinté, Il va devoir recommencer Claude Rassat signale une autre version dans Chansons populaires dans le Bas-Berry de Barbillat et Touraine. Il faut qu'on s'apprête à boire, boire, boire; Il faut qu'on s'apprête à boire comme il faut. Camarade, prends ton verre. Et ne le refuse pas, Pendant qu'il filera, Que chacun d'nous s'apprête, Pendant qu'il filera, Nous chanterons la pomponnett', la pomponna. Il file, il file..... Ce bougre-là a bien filé, son camarad' va r'commencer. Regardez donc dans son verre, Comme il a le cul bien haut; Je crois qu'il vient d'Angleterre, terre, terre, Car il a le cul en haut bien comme il faut. Il ajoute le commentaire suivant La Pomponnette est un chant de beuverie à forme rituelle dont l'origine sans doute fort loin dans le passé, peut-être aux Bacchanales des Romains, peut-être à ces plantureux festins des Germains et des Gaulois pendant lesquels les cornes de vin ou de cervoise passaient de main en main, sitôt vidées que remplies. Autour d'une table abondamment chargée de bouteilles, les convives sont rassemblés, chacun ayant son verre, à moins que par convention préalable, un seul verre serve pour tous, passant de main en main suivant le mode antique; et tous chantent ensemble le commencement de la mélopée. A - On s'adresse à celui dont c'est le tour de boire B - On lui remplit son verre C - Les convives répètent " il file..." jusqu'à ce qu'il l'ait vidé D - Le buveur pose son verre, dûment retourné cul bien haut E - Les convives le complimentent puis s'adressent au suivant Au cas où le "patient" ne parvient pas à vider son verre d'un trait, on lui chante Ce bougre-là a mal filé; On va le faire recommencer. L'avion air La raspa L'avion, l'avion, l'avion, Ça fait lever les yeux La femme, la femme, la femme, Ça fait lever la queue "Pine au cul" cria la baronne En voyant les couilles du baron Je préfère les avoir dans mon cul Que d' les voir traîner dans la rue. Cet intermède est un peu court, même si on bisse traditionnellement couplet puis refrain. Comme toujours dans ces circonstances, quelques couplets sont venus s'y ajouter. Parmi eux, nous nous bornerons à en signaler deux qui semblent survivre à l'usure du temps; contrairement aux autres, ils sont faciles à ajuster sur l'air ! Les singes, les singes, les singes, Ça mange des cacahuètes La femme, la femme, la femme, Ça aime les coups d' quéquette. C' n'est pas une arbalète Mais un lézard tout poilu Qui sort de la braguette, Direction le trou du cul. Quant à l'air, il est emprunté à un air de danse mexicaine, la raspa. Au temps du succès des samba, mambo et autres cha-cha-cha,... la raspa était jouée peu après la seconde guerre par la plupart des orchestres "sud-américains" notamment Xavier Cugat, Perez Prado, etc. L'air a été utilisé sous le titre "Le bal à Doudou" André Hornez et Thomson par l'orchestre de Jacques Hélian. Notre compatriote Annie Cordy l'a chanté avec d'autres paroles sous l'intitulé "Señorita Raspa".
Dansun amphithéâtre, y avait un macchabée» Et le professeur Serhal nous imposait le silence pour donner son cours. C'est aussi le responsable de la salle de dissection, Élias, surnommé

Paroles de la chanson Jean Bertola Le Revenant lyrics Le Revenant est une chanson en Français Calme, confortable, officiel, En un mot résidentiel, Tel était le cimetière où Cet imbécile avait son trou. Comme il ne reconnaissait pas Le bien-fondé de son trépas, L'a voulu faire - aberration ! - Sa petite résurrection. Les vieux morts, les vieux "ici-gît", Les braves sépulcres blanchis, Insistèrent pour qu'il revînt Sur sa décision mais en vain. L'ayant astiquée, il remit Sur pied sa vieille anatomie, Et tout pimpant, tout satisfait, Prit la clef du champ de navets. Chez lui s'en étant revenu, Son chien ne l'a pas reconnu Et lui croque en deux coups de dents Un des os les plus importants. En guise de consolation, Pensa faire une libation, Boire un coup de vin généreux, Mais tous ses tonneaux sonnaient creux. Quand dans l'alcôve il est entré Embrasser sa veuve éplorée, Il jugea d'un simple coup d'œil Qu'elle ne portait plus son deuil. Il la trouve se réchauffant Avec un salaud de vivant, Alors chancelant dans sa foi Mourut une seconde fois. La commère au potron-minet Ramassa les os qui traînaient Et pour une bouchée de pain Les vendit à des carabins. Et, depuis lors, ce macchabée, Dans l'amphithéâtre tombé, Malheureux, poussiéreux, transi, Chante "Ah ! ce qu'on s'emmerde ici" ! Crédits parole paroles ajoutées par poussin285

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